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CRABUS

25 août 2017

Crabus nouvelle version papier

En 2016, je vous ai proposé d'acquérir mon livre "Crabus" en le téléchargeant sur Amazon.

Je remercie toutes les crabusettes qui ont, ainsi, pu le lire.

Certaines d'entre vous réclament toujours la version papier qui, jusqu'à maintenant, était épuisée.

Je suis heureuse de vous annoncer qu'à partir de ce jour, vous pouvez à nouveau commander CRABUS en version papier sur AMAZON, au prix de 8€76.

J'espère et je souhaite que cette nouvelle version aidera encore beaucoup de crabusettes dans leur parcours.

Vous trouverez le lien pour Amazon dans la rubrique téléchargement, dans la colonne à droite de cette page.

Il est proposé en version kindle (à télécharger) ou en broché (nouvelle version papier).

Bonne lecture et n'hésitez pas à commenter sur le blog ou sur Amazon !

Prenez soin de vous !

A bientôt.

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12 avril 2017

Hippocrate

J'existe ! Hippocrate assassiné ?

Non, ce n'est pas le titre d'un nouveau livre que je vous aurais concocté !

C'est un ouvrage que les éditons Michalon m'ont gentiment adressé.

Ce récit émane d' une crabusette, dont le parcours, bien que l'on y retrouve les grands traits des personnes confrontées à Crabus, a été plus que cahotique.

Elle a eu la malchance de croiser le chemin de médecins inhumains qui considèrent un malade comme un numéro parmi tant d'autres, un numéro qui rapporte de l'argent…

Personnellement, j'ai eu la chance d'être soignée et entourée d'une bonne équipe médicale, mais il me paraît nécessaire et important de souligner que ce n’est pas toujours le cas.

Pour toutes les crabusettes qui ont subi ces problèmes (et les autres), voici les coordonnées de ce livre.

J'EXISTE ! HIPPOCRATE ASSASSINE ?

Karine Dal Medico

Editions MICHALON

Quant à mon livre CRABUS, vous pouvez toujours le retrouver en ebook  format Kindle sur Amazon, au prix de 2€99.

N'hésitez pas à le télécharger et  à laisser des commentaires sur le blog ou sur Amazon !

Merci et à bientôt !

10 mars 2017

Lingerie

Bonjour à toutes les crabusettes,

 

Juste un petit coucou en espérant que vous allez le mieux possible.

Une jeune femme étudiante dans la mode, qui fait un mémoire de fin d'études, m'a sollicitée pour répondre à un questionnaire sur la lingerie adaptée aux crabusettes qui souffrent d'un cancer du sein.

Si vous  désirez l'aider (et peut-être aider d'autres crabusettes confrontées à la recherche de lingerie adaptée), je vous joins le lien relatif à ce questionnaire.

Merci pour elle.

Portez-vous bien et à bientôt.

 

https://docs.google.com/forms/d/10Qa3tSkgwIsp1U8gou2xoOZFtJJ-n7VW_huoXf0DVMc/viewform?edit_requested=true

21 avril 2016

Amazon

Bonjour à tous,

Comme  Renaud, me revoilà, toujours debout !

Cette année, j'ai fêté mes 10 ans de rémission et je m'en réjouis.

Bien sûr, il y a des hauts et des bas, comme tout un chacun, mais la santé se maintient et c'est l'essentiel.

Malgré mon éloignement du blog et mes silences, vous êtes toujours nombreux à venir consulter ce blog, et je vous en remercie beaucoup.

 Le livre "Crabus", version papier n'est plus commercialisé, mais à partir d'aujourd'hui, vous pouvez l'acheter, version numérique Kindle,sur Amazon au prix de 2.99€.

Vous pouvez cliquer sur le lien "téléchargment" pour accéder directement sur le site Amazon.

J'espère, de tout coeur, qu'il accompagnera encore positivement de nombreuses crabusettes dans leur parcours.

N'hésitez pas à mettre un petit commentaire sur Amazon. A l'avance, merci !

Je vous souhaite une bonne lecture et un bon rétablissement.

1 novembre 2013

Où trouver le livre Crabus maintenant ?

Vous ne pouvez plus trouver le livre "CRABUS" dans les librairies ni même sur internet, car il est épuisé.

Par contre, j'en possède encore une petite poignée.

Si vous désirez en acquérir un, il suffit de m'en faire part, sur ce blog ou bien sur facebook.

Son prix est 18,50€, frais de port compris.

Dès reception de votre règlement,je vous expédie un exemplaire le jour même et vous le recevez 3 ou 4 jours après.

Je remercie tous les futeurs acheteurs et les futures  acheteuses pour l'intérêt que vous portez à Crabus !

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26 septembre 2013

LA GRECE

Je sais, vous allez dire que je suis une lâcheuse et que je délaisse complètement le blog.

Pour me faire pardonner, je vous livre un petit récit et quelques photos (voir album "La Grèce")  qui j'espère sauront vous distraire un peu.

LA GRECE

 Depuis quelques jours, c'est l'été indien en Provence. Les  rayons  de soleil, encore chauds,  parviennent à nous faire oublier la morosité de la rentrée et repoussent l'arrivée de l'automne.

Et, non pas que je me prenne pour un soleil, je vais essayer de vous apporter un petit plus au moral, en vous narrant mon dernier voyage en Grèce. Début septembre, une envie d'évasion s'empare de J. qui me propose un voyage. Comment refuser une telle offre, moi qui adore les voyages ?La Grèce me tenterait bien et surtout les îles grecques.Vous allez me dire que nous sommes déjà allés en Crète et à Santorin, il y a deux ans. Oui mais, il a plu durant tout une semaine, je suis donc restée sur ma faim ! Cette fois, je consulte la météo qui paraît beaucoup plus optimiste, prévoyant une moyenne de 28 à 30 °. Correct ! Après de longues heures de recherche sur le net, je repère deux hôtels qui correspondent à mes critères. Ce sont des 4*, au bord de la mer Egée. Les prix sont identiques, à quelques euros près. Le premier est distant d'Athènes de 85 km et l'autre de 35 km. Les commentaires sur Tripadvisor sont à peu près équivalents. En premier choix, j'opte pour le plus éloigné d'Athènes qui m'attire plus. Je me rends à l'agence de voyage pour réserver. Je pourrais le faire directement sur le net mais j'aime bien avoir un interlocuteur devant moi et pouvoir lui poser des questions.Il reste bien de la place pour partir dans 8 jours et je suis sur le point de conclure le dossier quand je me ravise et demande réflexion encore quelques heures. Une intuition… Je reviens l'après-midi et cette fois, je demande à consulter les disponibilités pour l'autre hôtel. Et bingo ! Offre de dernière minute, le séjour est 100 € de moins que l'autre hôtel, dans un bungalow avec vue sur mer. Je réserve immédiatement !

J. arrive trois jours plus tard. Derniers préparatifs, derniers achats avant de partir.

Jour J, samedi 1H du matin, nous partons pour l'aéroport de Lyon et je n'ai pas réussi à réserver une place sur l'e-parking, soi-disant complet. Au péage de l'autoroute, la carte bleue  de J. est refusée. Gloups ! Ça commence bien ! Pourtant, son compte est bien alimenté ! Reste la mienne, en secours mais là, la réserve est minime… ! 3H30, nous arrivons sur le parking longue durée où de multiples emplacements sont libres. Comme à chaque fois que je pars en voyage, il pleut en France, aussi nous courons pour attraper la navette pour l'aérogare. Les halls sont déserts et je réveille une hôtesse assoupie,  du stand "Look voyage". Elle nous délivre les billets pour Athènes. Puis, c'est l'éternelle file d'attente pour enregistrer les bagages. Une petite faim commence à se manifester. J'ai besoin d'un petit café et j'avalerai bien un croissant, mais tout est fermé. Je me rabats sur un distributeur automatique. Alors que j'attends mon tour pour passer la douane, je m'aperçois qu'il y a une erreur de nom sur mon billet d'embarquement. Je rebrousse chemin et retourne vers l'enregistrement.  On rectifie ledit billet avec mon vrai nom, et je refais la queue pour la douane ! Nous embarquons à bord d'un A320 de la compagnie "Small Planet" qui porte bien son nom : il y a peu de place entre les rangées de sièges !  J'ai la chance d'avoir un "grand" monsieur derrière moi qui enfonce  ses genoux dans mon dos tout le long du trajet ! Il fait encore nuit quand nous décollons à 6H du matin et malgré mon emplacement près du hublot, je n'aperçois pas grand-chose, hormis une multitude de petites lumières. Pourtant, ce doit être joli car nous survolons les Alpes, l'Italie, Turin, Gènes, Florence, San Marino, l'Adriatique et Dubrovnik. A l'extérieur, la température est de -51°, alors que nous volons à 35000 pieds à la vitesse de 830 km/h. Bien entendu, j'ai placé mes petits bouchons d'oreilles pour le décollage. C'est un bon pilote, je n'ai pas eu mal ! Le bon temps où une petite collation gratuite nous était offerte durant le vol, est révolu. Maintenant, il faut payer et le chariot des hôtesses est fortement boudé.Je confirme la dextérité du pilote, l'atterrissage s'effectue en douceur pour mes oreilles. Il subsiste juste une petite surdité de l'oreille gauche. Comme d'hab,  petite angoisse pour récupérer les bagages… Après cette formalité, un représentant de "Look Voyage" nous réceptionne dans l'aérogare. Nous ne figurons pas sur sa liste. Petite frayeur vite dissipée par un chauffeur de taxi qui nous attend, nous et un couple de jeunes lyonnais.

20 mn plus tard, nous arrivons à l'hôtel Mare Nostrum. Nous pénétrons dans un très grand hall désert, tout en marbre. Le personnel nous accueille très aimablement et nous annonce que nous sommes les premiers clients Look Voyage qui débute son partenariat avec l'hôtel, justement cette semaine. Un cocktail nous est offert avant de nous transporter, avec une petite voiture électrique, jusqu'à notre bungalow. C'est un très grand hôtel de 352 chambres, construit en 1978 à flanc de colline, ce qui occasionne beaucoup de montées et de descentes pour s'y déplacer. Notre bungalow est un peu en contrebas du bâtiment principal. La chambre, bien que propre, est un peu vieillotte. Le mobilier est désuet et disparate. Les sanitaires ont vécu… Mais, effectivement, nous avons vue sur la mer et la montagne. Et une vue superbe ! Le temps est orageux.

Nous nous installons avant de faire le tour du propriétaire. Pour accéder à la piscine, il y a 70 marches. Pour descendre, pas de soucis.   Pour monter, j'apprécie moins ! Pour accéder à la réception et au restaurant, il y a 3 étages. Heureusement pour mes gambettes, il y a un ascenseur ! Certes, c'est un vieil ascenseur, un peu capricieux qui m'occasionne  parfois quelques appréhensions en se bloquant entres deux étages. La plage de sable un peu grossier est petite, mais elle est agrémentée d'une grande pelouse, à l'arrière. A travers l'eau de mer transparente, nous apercevons d'énormes méduses qui me donnent le frisson.

Nous parcourons quelques centaines de mètres au bord de la mer pour notre balade découverte, jusqu'à une taverne, genre de paillotte. Là, un serveur s'empresse de nous montrer ses frigos remplis de poissons frais et nous offre un verre d'Ouzo. Les Grecs sont très hospitaliers, à moins qu'ils ne recherchent vraiment le client !

Comme nous ne sommes qu'en demi-pension, nous déjeunons dans le self de l'hôtel, au bord de la piscine où l'on peut  déguster une salade complète, un hamburger ou un plat chaud pour un prix très modique et un dessert, si on veut. J'opte pour une salade et un morceau de melon avant de regrimper les 70 marches "digestion" jusqu'au bungalow.

Après notre nuit blanche, une petite sieste s'impose. Pas question de bouger pour notre premier jour, on n'a plus vingt ans, il faut récupérer ! Donc, notre activité, c'est farniente au bord de la piscine ! Une belle et grande piscine, qui tout comme les chambres, aurait besoin d'une petite rénovation. Elle est aussi déserte que le reste de l'hôtel. Tout juste une dizaine de personnes. Une charmante jeune fille grecque nous échange des serviettes de bain contre une caution.

Après ces excès d'activités, nous remontons nous changer pour le dîner.

Là, je suis surprise car le restaurant est assez rempli. En majorité des grecs qui viennent le week-end en thalasso, car l'hôtel dispose d'un très bel espace de thalasso. Les autres viennent passer la soirée du samedi, dansante et ouverte au public. En ce qui concerne la restauration, je ne donnerais pas d'étoile au chef, mais c'est très correct et suffisamment variés pour tous les goûts.

Nous n'avons pas le courage d'assister à la soirée musicale, Morphée nous appelle de toutes ses forces et nous ne pouvons résister… Je dors comme un bébé, 10H sans me réveiller ! Je souligne le fait, car cela fait des mois, voire des années, que ça ne m'est arrivé ! Vive la Grèce !!

 Réunion avec la représentante de Look Voyage, le dimanche matin, autour d'un jus de fruit.  Femme très sympathique mais totalement ignorante ! Il lui est impossible de répondre à nos nombreuses questions, elle n'y connaît rien. Elle est en rodage, c'est sa première à l'hôtel "Mare Nostrum" !! Elle propose de nous vendre ses différentes excursions, mais nous ne sommes pas suffisamment nombreux (15 français) pour qu'elles puissent avoir lieu. Durant tout notre séjour, nous ne l'avons jamais revue !

 En fin de matinée, nous décidons de partir visiter Athènes. Après avoir grimpé un joli petit raidillon, nous empruntons un bus local, à 200 m de l'hôtel, pour un prix mini.  Il faut compter une heure de bus avec 33 arrêts minimum avant d'arriver à Athènes. De là, il faut poursuivre avec le métro, pendant 20 à 25 mn, jusqu'au centre ville.Dans le métro, je suis surprise de la propreté des lieux. C'est un métro très moderne, tout en marbre, sans graffitis et doté de nombreux escalators qui évitent  d'avoir ENCORE à grimper des marches ! Il n'y a que 3 lignes, ce n'est donc pas très compliqué de s'y retrouver. Encore faut-il savoir lire le grec ou l'anglais ! Contre mon avis, J. veut absolument descendre à une station avant l'Acropole car il y a un changement. Nous atterrissons sur la grande place de Syntagma, devant le Parlement.

"Et on va où ? De quel côté ?"

Alors nous reprenons le métro pour allez jusqu'à la station Acropolis. Qui qui avait raison ?? C'est bibi !!

Au bas de l'Acropole, nous arpentons quelques petites rues commerçantes avant de nous installer à une terrasse, dans un petit square,  pour déjeuner.  Les prix des salades sont attractifs, mais les grecs peuvent aussi être roublards car la note finale affiche 4 euros de plus pour des amuse-gueules et de l'eau imposés. Bon à savoir, refuser tout ce que l'on n'a pas commandé !!

Puis nous allons visiter l'Acropole. Je n'aurais jamais cru que c'était si haut ! Il faut encore grimper et grimper pour y accéder. J'ai des sandalettes avec une semelle en cuir et je glisse sur les marches en marbre ! Si vous décidez un jour d'aller en Grèce, pensez à vous munir de baskets, conseils d'amie ! De plus, il fait très beau mais aussi très chaud. Largement dépassés, les 28/30° prévus !! Des panneaux affichent 33° et la réverbération sur les vieilles pierres augmentent  cette chaleur. Nous passons devant l'Odéon d'Hérode Atticus, récemment rénové. En apercevant le Parthénon entourée d'échafaudages pour sa restauration, je suis un peu déçue. La magie n'opère pas… Le temple d'Erechthéion paraît en meilleur état. Mais la vue est splendide d'en haut. On surplombe Athènes à des kilomètres. Toutes les constructions sont blanches. Non, il n'y pas de toits bleus, c'est réservé aux Cyclades ! Je touche ces vieilles ruines, on ne sait  jamais ! Non, je ne vous le dirai pas, vous n'avez qu'à deviner !  Des chats, tout maigres, déambulent au milieu de la foule de touristes. Du reste, il y a des chats errants, partout en Grèce, tous plus maigres les uns que les autres. Ils ont la particularité d'avoir une tête très triangulaire, un peu comme les chats égyptiens. Ben oui, il fallait bien que je vous place "mon" Egypte, quelque part !!

La descente est encore plus difficile que la montée, tant je glisse. J'arrive tout de même entière et debout  en bas où nous rencontrons un jeune kabyle qui distribue des tracts sur les croisières possibles en partance d'Athènes, les mêmes proposées par Look Voyage, mais beaucoup moins chères.  Nous papotons un bon moment avec cet homme fort sympathique et décidons de nous rendre à l'agence qui organise ces excursions, pour de plus amples renseignements et savoir si c'est bien sérieux. Nous traversons des petites rues  bordées de commerces avant d'arriver à l'agence. Là, je regrette de ne pas avoir suffisamment bossé mon anglais depuis ma sortie d'école ! Personne ne parle français. Et en Grèce si tu ne parles pas grec ou anglais, tu es fichu !!  Donc, tant bien que mal, je comprends que c'est une croisière d'une journée pour visiter 3 îles, repas compris et que  le bus nous prendra le matin à 7H30 devant le Grand Hôtel de Bretagne, près du Parlement d'Athènes. C'est bon, nous savons où il se trouve, nous l'avons aperçu ce matin !

Alors que nous flânons encore un peu, certains commerçants sortent leur chaise et s'installent au milieu des rues pour discuter "à la fraîche". Des restaurateurs nous accostent pour proposer leurs menus.

Mes mollets comment à se faire durs quand nous reprenons le métro. Retour à l'hôtel vers 20H, après les interminables arrêts du bus.

Douche puis dîner suivis d'un café et d'une tentative pour appeler les enfants via Skype, mais impossible de me connecter. Nuit de sommeil plus agitée, dommage, je croyais que c'était l'air de la Grèce qui m'était bénéfique !

 Lundi matin, à l'aube, enfin à 7H45, J. va courir pendant que je me prépare tranquillement. Au petit déjeuner, nous croisons les petits lyonnais qui nous donnent quelques tuyaux sur Athènes. Nous descendons à la piscine où tous les transats sont disponibles, vu qu'il n'y a que 7 personnes ! Pourtant, il fait beau et déjà chaud malgré un petit vent. Rien à voir avec le mistral !

A midi, on retourne se changer (70 marches) puis on redescend au self et on remonte (70 marches) + le raidillon pour repartir à Athènes afin de réserver la croisière. Vous vous rendez bien compte, j'espère, de tout le sport que je pratique !!

Armée de mon petit dico d'anglais qui ne  sert à rien pour une conversation, nous réservons notre croisière pour le lendemain. L'après-midi est déjà bien entamée et nos forces aussi, (eh oui, on vieillit !) nous déambulons dans quelques nouvelles ruelles avant de retourner au bus qui nous ramène à l'hôtel. Nous sommes en avance, aussi, par curiosité, nous entrons dans un super marché pour comparer les prix. A part la viande et les légumes moins chers qu'en France, le reste est encore plus cher !   Comment font-ils ??

Au dîner, je m'octroie quelques excès de gourmandise, faut bien que je nourrisse les muscles de mes cuisses !

Je tente à nouveau une connexion Skype : infructueuse ! Je ne suis vraiment pas douée !

 Mardi matin, lever 4H45, le bus étant à 5H30. Une heure et demie plus tard, nous arrivons devant le Parlement. Nous allons prendre un  café au Mc Do (y en a partout dans le monde !) avec un  muffin car nous n'avons pas déjeuné à l'hôtel. Alors que je suis sur le point de réussir à me connecter à Skype via le wifi du fast food, nous sommes obligés de partir vers le point de rendez-vous où nous attend un mini bus. Il effectue un circuit pour ramasser d'autres touristes, dont trois jeunes marocaines d'une vingtaine d'années, très mignonnes et très évoluées, qui se font remarquer par leur retard de 10 mn. Quelques minutes après, nous embarquons au Pirée, sur un grand bateau. Sous une musique locale, un photographe immortalise notre montée encadrée avec des représentants  du folklore grec. 

Nous grimpons (encore !) jusqu'au pont supérieur, soit le 3ème. La mer est bleu turquoise et le soleil brille avec , toutefois,  un peu de brume à l'horizon. La croisière démarre à 8H30 précises.La population à bord est très cosmopolite. Il y a des chinois, des espagnols, des hongrois, des iraniens et des iraniennes voilées de la tête aux pieds, des belges, des russes, des marocaines et une mini poignée de français. Notre accompagnatrice se prénomme Annie et parle 7 langues couramment. Je suis impressionnée…moi et mon pauvre anglais ! Le paysage, la mer et  le temps sont magnifiques. Que du bonheur ! Alors que le soleil est déjà très chaud sur le pont supérieur, quelques personnes farnientent dans des transats. Vers 11H, une démonstration de sirtaki nous est proposée par des danseurs accompagnés d'un orchestre. Puis c'est apprentissage de la danse pour ceux qui le désirent. Le cours se termine par une joyeuse farandole sur le pont. L'ambiance est très sympa.

A 11H30, nous débarquons sur l'île d'Hydra dans le golfe Saronique. J'ai la sensation de rentrer dans une carte postale vivante tant c'est beau. La particularité de cette île, ce sont les ânes, seul moyen de transport autorisé sur l'île. Nous avons quartier libre jusqu'à 13H, aussi nous visitons un tas de petites ruelles très étroites avec des habitations toutes blanches et aux toits rouges. Je suis étonnée de constater l'eau cristalline dans le port. J'ai souvenir d'eaux très sales dans les ports français…!

A 13H, déjeuner à bord. Un très bon buffet nous est proposé et nous partageons notre table avec deux jeunes hommes belges, légèrement efféminés et parés de piercings un peu partout. Après le repas, je m'assoupie, la tête posée sur une table, pendant quelques minutes…la nuit a été courte ! Pour ma défense, il fait 33°à l'ombre,  ça incite à un petit somme ! D'autres passagers profitent de la clim et des banquettes au pont inférieur. Après avoir rouvert les yeux, j'admire à nouveau le paysage qui défile, c'est un vrai enchantement ! Il y a une clarté incomparable qu'on ne trouve même pas en Provence…

Nous empruntons un chenal qui longe le Péloponnèse avant d'arriver sur la petite île de Poros. Là, nous avons quartier libre pendant une demi-heure. Nous en profitons pour boire un café, mais il n'y a pas grand-chose à voir près du port.

Ensuite, direction l'île d'Egine pour une excursion en bus. Très belle île avec des champs de pistachiers et un bord de mer assez escarpé avec des eaux limpides et transparentes. Un régal pour les yeux ! Nous visitons le monastère de Saint Nectaire, un magnifique temple récent dont la déco est entièrement faite à la main. Avant de regagner le bateau, nous achetons un sachet de pistaches grillées, c'est un vrai délice pour les gourmandes comme moi !Nous croisons de très jolies calèches qui promènent  les touristes, rien à voir avec les calèches de Marrakech, celles-ci sont très classe !

Sur le chemin du retour, les passagers sont réunis au pont inférieur pour un spectacle de danse grecque. Sur les conseils de l'animatrice, je réussis à me placer juste devant la scène, c'est mieux pour observer la synchronisation des pas des danseurs. C'est effectivement très impressionnant, cet ensemble parfait. Après plusieurs démonstrations de leur talent, ils invitent une jeune fille dans le public,  pour une danse endiablée. Puis d'autres lui succèdent : l'ambiance est très agréable, les rires et les applaudissements fusent.

Enfin, ce sont les adieux avec le personnel. Annie, l'animatrice avec laquelle j'ai bien sympathisé, me serre très fort dans les bras en me disant : "je suis sûre que tu reviendras et qu'on se reverra" ! Que le ciel l'entende !! J'y retournerais bien !! Comme dans "la croisière s'amuse", après la passerelle de débarquement, l'équipage nous salue. Annie m'embrasse chaleureusement. C'est bizarre, cette impression, je suis heureuse d'avoir rencontré cette femme, je ne saurais dire pourquoi. La magie des ondes, sans doute !

Le Pirée est malheureusement encore bien éloigné de notre hôtel. Encore 2H15 de trajet en bus, puis en métro et encore en car. Il est 9H45 quand nous parvenons à l'hôtel. Ouf ! Le restaurant ne ferme qu'à 22H, on va pouvoir manger un peu avant d'aller dodo !! Par contre, je ne mange pas de lapin, j'ai trop peur que ce soit du chat, vu le nombre impressionnants de chats dans les rues !

 Merveilleuse  journée : de beaux rêves pour la nuit et de beaux souvenirs.

 Mercredi matin, relâche. Un peu de piscine.  Un peu de transat, un petit tour à la plage avant de déjeuner au self. Pas de sieste. Courageusement, nous reprenons le bus pour l'agence de voyage à Athènes afin de réserver une journée dans le Péloponnèse. Grâce à mon excellent anglais, je réussis à me faire comprendre et je fais même remarquer que la croisière était très "good" ! Je m'améliore !

Nous n'avons pas le courage de continuer la visite des curiosités d'Athènes, et pour me donner un peu de courage, je goûte  un café frappé. Tous les gens se promènent avec un café frappé à la main, alors je suis curieuse ! En fait, c'est un café froid avec plein de glaçons et un peu de mousse… Rien d'exceptionnel ! Je fais l'emplette de quelques bricoles pour mes petits enfants puis nous rentrons à l'hôtel.

Soirée paisible après le dîner, toujours très diversifié et correct.

 Jeudi matin, debout à 5H30. Cette fois, nous prenons un petit déjeuner avant de partir pour Athènes. Départ prévu à 8H devant l'hôtel de Grande Bretagne. Le bus a une demi-heure de retard… Panique chez J.  Enfin le voilà : nous sommes soulagés !10 mn plus tard, transfert dans un mini bus dans lequel une guide nous attend.

Nous roulons sur une autoroute avant le premier arrêt, le canal de Corinthe, espèce de grande tranchée qui relie le Péloponnèse et la Grèce continentale. Ce n'est vraiment pas large mais très profond ! Impressionnant ! J'ai le vertige et J. se moque de moi en disant que j'exagère…

Direction Mycènes, royaume d'Agamemnon. Nous montons (eh oui, ça monte encore), vers la citadelle, du moins vers les ruines, sous un soleil brûlant.   J'ai beau avoir prévu un chèche pour ma tête, je sens que ça tape vraiment. Si bien, qu'après les explications de la guide, je cherche de l'ombre. Vite, il me faut de l'ombre, je ne me sens pas bien ! Il faut dire que nous ne sommes que 8 personnes mais de nationalité différente, aussi la guide commence toujours par des explications en anglais avant le français. Et ça dure des heures ! En plus, elle a une voix monocorde et ce qu'elle raconte n'a pas grand intérêt… Donc, je suis à l'ombre, mais debout.  Mon état ne s'améliorant pas et  repérant un banc en contrebas, je dévale la pente pour m'affaler dessus. Ouf, il était temps, le paysage, bien que grandiose, tanguait dangereusement ! Je bois une gorgée d'eau et je me mets à trembler alors qu'il fait au moins 35° !Retour vers le bus et là, oh joie ! Un marchand de jus d'orange pressée ! J'engloutis un grand verre pour me requinquer. Ça va mieux !

3 minutes plus tard, nouvel arrêt pour visiter le tombeau d'Agamemnon. Nous constatons que les constructions ne sont pas aussi raffinées qu'en Egypte. Et toc, je vous l'ai remis une deuxième fois !

Quelques minutes plus tard, pause déjeuner dans un très grand restaurant. Le repas, typiquement grec, est très bon et surtout beaucoup trop copieux, car nous n'avons qu'une demi-heure pour tout avaler ! Tout ça pour nous emmener dans une boutique d'artisanat où  tout est moche !  Enfin, pas du tout mes goûts ! Tant mieux je ne dépense rien !

Escale 30 mn à Nauplie, petit port très accueillant où les méduses flottent gaiement dans des eaux turquoise et transparentes.

Après avoir longé des champs de citronniers et de pistaches, nous arrivons au théâtre d'Epidaure. Superbe et majestueux théâtre avec la particularité d'avoir une acoustique exceptionnelle. Quelques touristes en font la démonstration. Pour apprécier, il faut grimper 110 marches. Je capitule, je ne peux plus grimper ! Mes gambettes refusent ce nouvel effort. Il fait toujours très chaud et je crains un nouveau malaise. Eh oui, les vieilles ne sont pas sortables !!Allez, un petit effort et je me dirige vers un mini musée dans l'enceinte de la cité. Il y fait bon, c'est déjà ça ! J'ai le malheur de tâter une statue, je me fais rappelée à l'ordre immédiatement ! Que voulez-vous, j'aime les vieilles pierres, elles dégagent tant de choses que je ne peux résister !!

Le trajet du retour s'effectue par les bords de mer. Nous traversons de magnifiques gorges. J'imprime tout dans ma petite tête, c'est trop beau pour oublier !

Arrivée à Athènes vers 18H20. Encore un peu d'énergie pour le métro et le bus afin de regagner l'hôtel. Je ne peux plus marcher, j'ai affreusement mal aux jambes. Pour une fois, c'est un bus climatisé et c'est tant mieux !

Effectivement, une fois déchaussée, je constate que mes pieds ont doublé de volume et sont  tout bleus : il est temps que j'arrête ! Voyez que je n'ai pas fait de chiquet aujourd'hui !

Le lit me semble très moelleux et  bienvenu !!

 Vendredi est une journée détente. Nous avons appris qu'une découverte thalasso était comprise dans notre forfait. On peut y passer la journée si on le désire. Hormis les piscines d'eau de mer, il y a le sauna et le hammam. Thalasso et détente vont de pair, aussi nous montons (petit effort avant la récompense) jusqu'au spa. Il règne un silence feutré et les lumières tamisées éclairent un espace tout en marbre. Un réceptionniste fournit un peignoir, une serviette, des chaussons en plastique et une petite charlotte transparente. Les vestiaires et les sanitaires ont bien meilleur allure que dans les bungalows ! La plus grande piscine, chauffée à une température de 30° environ, est parfaite pour moi ! Elle est dotée de multiples jets  plus ou moins forts. Idéal pour un massage du dos ! Il y a aussi un parcours à contre-courant où il faut vraiment s'accrocher pour marcher ! Deux autres bassins se font face au fond su spa. Ils sont à 36°, un véritable bain décontractant ! L'un est un jacuzzi avec des bulles et des remous qui malaxent agréablement. L'autre comporte des jets très puissants. Pendant plus de deux heures, j'alterne entre les bassins, ça fait un bien fou ! Nous dégustons  une boisson chaude drainante et dépurative. Il me semble reconnaître le goût et l'odeur du thym. Je m'abstiens pour le sauna et le hammam, je ne suis pas fan.

Pour parfaire ce moment de décompression, petite bière en apéritif avant le repas. Faut ce qu'il faut !! Ensuite, sieste, piscine, plage : rien que de la détente !

En fin d'après-midi, nous tentons une virée dans le village voisin : circulez, y a rien à voir ! Juste un magasin "spar" où nous achetons des pistaches (pour accompagner la bière !)

Après le dîner, je parviens enfin à me connecter à skype, grâce à un petit groupe de jeunes français. Hourra ! C'est beau la jeunesse, tout de même !! Je réussis à converser un moment avec ma fille avant d'être coupée. La connexion n'est tout de même pas au top !

 Samedi, dernier petit déjeuner au Mare Nostrum.

L'ascenseur, toujours lunatique, refuse de descendre et comme c'est un cauchemar récurrent chez moi, j'emprunte l'escalier !

Le wifi fonctionne impeccable ce matin. J'en profite pour appeler ma sœur et ma fille.

Après déjeuner, petite sieste en prévision de la longue nuit qui nous attend.

Une fois les bagages bouclés, nous allons faire du pédalo. Le but est d'aller jusqu'à une petite île déserte à 25 mn de l'hôtel. C'est très agréable, il fait beau, pas trop chaud, l'eau est d'un bleu transparent. Que demander de plus ? Deux magnifiques yachts mouillent à quelques dizaines de mètres de l'île. Leur petit bateau de secours nous suffirait !! Nous les frôlons fièrement du haut de notre pédalo !!

Au retour, J. participe à une pétanque pendant que je me repose sur un transat à la piscine. Non, je ne suis pas paresseuse, il faut juste que je récupère de mon pédalage !

Pas de repas à l'hôtel, ce soir. Il n'est pas compris dans le forfait. Il faut avouer que nous sommes privilégiés, car nous avons pu profiter du premier jour de notre arrivée presqu'entièrement et complètement du jour de départ. Donc, ce soir, nous allons dîner "en ville", enfin au village. Un quart d'heure de marche et nous débouchons dans la rue principale où 2 ou 3 restaurants nous paraissent corrects. Un serveur de notre hôtel se trouve justement attablé à une terrasse et nous aborde, nous recommandant ce resto. Nous communiquons en anglais. Si, si ! Quelquefois, il suffit de trois mots pour se comprendre…! J'ai juste dit que nous devions partir à 22H pour notre avion. Je vous épate, hein ! La spécialité de la maison étant le poisson, j'opte pour une petite friture. Je me régale et les matous qui envahissent la salle, aussi ! Ils sont tellement maigres qu'il faut bien les nourrir !

22H, un taxi nous emmène à l'aéroport en compagnie du couple de lyonnais. Le chauffeur, qui du reste est une femme, ne connaît pas le trajet et se trompe de route. Heureusement elle branche son GPS, c'est plus rassurant !

Je suis barbouillée, les petits poissons ne passent pas bien… Je bois un thé citron à l'aéroport pour tenter une meilleur digestion.

Dès 23H15, nous embarquons. Nos sièges se situent au premier rang, ce qui a pour avantage d'allonger les jambes.Décollage à 23H40, sans problème pour mes oreilles.  Au-dessus des Alpes, nous traversons un orage, ça remue un peu. Atterrissage à 2H30, avec l'oreille gauche complètement bouchée. La récupération des bagages est bien longue, surtout que la fatigue commence à se ressentir. De drôles de craquements retentissent dans mon oreille gauche,  c'est douloureux et désagréable. Et en plus, je reste sourde !

Dehors la pluie et une grande fraîcheur nous accueillent. Ça sent la fin des vacances !! Nous essuyons des trombes d'eau sur la route : un vrai plaisir !

Petite pause café pour nous réveiller, car nous avons embarqué Morphée qui faisait du stop sur la route !

Sortie d'autoroute épique au péage : la voiture, qui nous suit, fraude en nous collant et réussit à sortir sans déclencher l'alarme. Y a des petits malins…!

Maya, ma chatte, nous reçoit en miaulant pendant plus de 30 mn. Mécontentement ou joie de nous    revoir ? J'opte pour la deuxième solution, c'est plus positif !

 Voilà, le voyage est terminé. J'espère vous avoir fait rêver un petit moment, et peut-être même sourire.

Quant à moi, enrichie de beaux souvenirs et musclée des cuisses, je suis très heureuse de ce séjour !

 Je retournerai en Grèce avec grand plaisir.

 Avis aux amateurs !!

 

 

 

 

 

22 décembre 2012

TRES BON NOËL !

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A tous et à toutes, je vous souhaite de  JOYEUSES FÊTES DE NOËL !

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Bisous

vil-femme

 

Maryse

 

27 juillet 2012

SARRIANS

Bonjour tout le monde

Un petit billet pour vous inviter à la 12ème Journée du Livre et des Arts à Sarrians, le dimanche 29 juillet à partir de 10H et jusqu'à 20H.

C'est avec plaisir que je vous accueillerai parmi les exposants. Nous pourrons ainsi papoter et pour ceux qui n'ont pas encore pu se procurer "Crabus", je serai heureuse de vous en proposer un, avec un grigri si vous le désirez.

Il y aura aussi des maisons d'édition et des peintres.

Cette manifestation est couplée avec la fête de la tomate.

Soyez gentils, ne m'en bombardez pas, même si vous n'aimez pas mon livre !

A dimanche !

 

PS : il se peut qu'à ce jour,  vous rencontriez des difficultés pour trouver le livre auprès des libraires et même sur internet.

Victime de son succès  : y en a plus !

Mais rassurez-vous, j'en ai encore ! Demandez , via ce blog, et je vous en envoie un exemplaire.

Merci.

 

30 juin 2012

Méa culpa

Bonjour à toutes et à tous,

Méa culpa…

Je sais, je suis une vilaine, je vous ai laissé plusieurs mois sans nouvelles.

Les excuses que je pourrais vous donner seraient bien pauvres. Je vais juste vous avouer qu'un petit vélo tournait à l'envers dans ma tête et que par conséquent, je n'avais guère envie de vous ennuyer avec mes états d'âme.

Une thérapeute m'a aidée à y voir plus clair, et grâce à ses dons de guérisseuse, elle s'est également occupée des douleurs de mon dos et VICTOIRE, je souffre moins depuis deux mois. Pourvu que ça dure !

Merci Chantal !

Il faut dire que question douleur, j'ai eu de quoi faire avec une épitrochléite que j'ai traînée pendant trois mois. J'ai tenté divers traitements qui ont tous échoué. Seules les infiltrations m'ont soulagée. Vous vous demandez peut-être ce que c'est qu'une épitrochléite ? Plus communément, c'est un golf elbow, soit une douleur qui siège au niveau du coude intérieur et qui irradie dans tout le bras. Ce sont surtout les golfeurs qui en sont atteints.

Je suis certaine que vous vous imaginez que je me suis mise au golf et que c'est pour ça que je vous avais abandonnés. Mais pas du tout ! J'admets pourtant que j'ai bien pratiqué le golf, mais à la Wi ! Comme quoi, les muscles sont bien sollicités en jouant !

Pour me faire pardonner de ce long silence, je vous propose deux  évasions pour le prix d'une ! L'an dernier, je suis allée en Crète et je n'avais pas transmis le récit sur le blog. Alors voici la Crète et Djerba (dernière destination).

Vous trouverez également quelques photos dans l'album.

Bonne lecture ! Et comme d'habitude, n'hésitez pas à laisser un commentaire (bon ou mauvais) si le cœur vous en dit !

A bientôt.

 

30 juin 2012

DJERBA

 

VOYAGE A DJERBA

Comme je l'ai mentionné sur le blog, les derniers mois ont été un peu difficiles.

Afin de déconnecter du quotidien et pour  recouvrer la pleine forme, je me suis octroyée un petit voyage à Djerba, en partie grâce aux royalties de Crabus. J'ai bien dit en partie, car il a fallu que j'ajoute une rallonge, une très grosse rallonge : il en manquait beaucoup !

J'en profite pour remercier tous les acheteurs de Crabus !

En espérant vous faire voyager quelques minutes et allez, soyons fous, vous faire rêver un petit peu, modestement  je  vous offre le récit de ces dernières aventures tunisiennes.

Au mois de mars dernier, alors qu'un petit vélo, voire un tricycle,  tournait en rond dans ma pov' caboche, avec Marie-Lou, une amie de Marseillan, nous décidons sur un coup de tête de nous offrir un petit voyage.

En cherchant sur le net, je déniche une offre "Pack & Go" de chez Thomas Cook. C'est une formule "pochette surprise" un peu moins onéreuse qu'un séjour normal. Nous connaissons la destination : Djerba. Mais nous ignorons le nom de l'hôtel jusqu'à l'arrivée à l'aéroport en Tunisie. Nous choisissons tout de même une catégorie 4*;  on ne sait jamais !

Il ne reste plus qu'à patienter jusqu'au 10 juin jour de départ…


Samedi 9 juin

Préparation de la valise. Je suis satisfaite de moi, je ne dépasse pas les 14 kg, un exploit !

Je pars optimiste, en "principe", en Tunisie à cette époque de l'année, il fait beau et chaud. Et ce n'est pas la Crète,  je ne peux imaginer avoir deux fois le même scénario.

Je n'ai donc pris que des petites tenues légères.

Un petit dérangement intestinal me taquine depuis jeudi et m'oblige à une fréquentation assidue des toilettes. Souhaitons  que cela se calme avant de partir, sinon vous imaginez la scène dans l'avion ?

 

Dimanche 10 juin

En tant que bonne citoyenne, j'accomplis mon devoir et je vote pour le premier tour des législatives.

Marie-Lou arrive vers 16H et deux heures après nous partons pour Marignane.

Nous avons de la marge, l'avion ne décolle qu'à 19H30, mais on ne sait jamais…

Il pleut mais je refuse d'emmener un parapluie, je ne veux pas que ça me porte la poisse !

Toujours le même rituel avec le parking excentré, sa navette à attendre et l'interminable queue pour l'enregistrement des bagages.

Au passage du portique de contrôle, alors que je n'ai rien de métallique sur moi, je déclenche l'alarme. On me demande d'ôter mes chaussures mais ça sonne toujours.

A moins de passer en petite tenue, je ne vois pas comment remédier au problème…

On m'autorise à passer et je suis fouillée (palpée) par une douanière peu souriante. Je n'ai pourtant rien d'une terroriste !

Nous achetons une bouteille d'eau car nous n'avons pas encore pris le rythme chameau et il faut patienter en salle d'embarquement. Je déconseille à mon amie d'acheter de quoi manger, persuadée d'avoir une collation  dans l'avion, comme d'habitude.

Un premier retard de 15 mn est annoncé. Problème mécanique. Pas rassurant… Remarquez, il vaut mieux qu'ils s'en préoccupent au sol qu'en vol ! Finalement nous embarquons avec  un retard de 35 mn.

Nous nous installons dans l'avion. Ça y est, le voyage commence.

Pas tout à fait encore… Une annonce est faite en langue étrangère : Anglais ? Grec ? Je ne saurais vraiment le dire, bref nous comprenons qu'un bagage du dernier vol a été oublié dans la soute et qu'il faut ressortir toutes nos valises pour le récupérer. Nous patientons donc encore un long moment avant de décoller.

C'est un avion de la compagnie "Air Méditerranée", un airbus A320, avec un équipage grec, peu aimable. L'avion est correct, presque neuf.

Pour remédier à mon problème d'oreille, toujours récurent, j'ai lu dans un forum sur internet, qu'il fallait prendre des corticoïdes avant le décollage. J'essaie. Deux petits cachets plus les fameux bouchons Quiès. Le décollage se déroule sans encombre pour l'avion, les passagers et mes oreilles.

Même pas mal ! Même pas sourde !

Il est 21H quand je m'inquiète de ne pas apercevoir de chariot "ravitaillement".

Il arrive enfin, mais toute consommation est maintenant payante ! La crise est présente même dans les avions !

Nous prenons un petit sandwich un peu rassis à 5€.

Pas d'annonce du commandant pour nous tenir au courant de la vitesse de croisière ou de la température extérieure. Il faut dire qu'il ne parle pas le français, nous ne comprendrions donc rien ! Le vol dure 1H45.

L'atterrissage est moins cool pour mes povs'oreilles. Moins douloureux qu'à l'accoutumée mais encore trop à mon goût. Je suis sourde, le tympan gauche émet des bruits de craquements qui m'inquiètent. Conclusion : peut encore mieux faire !

Nous atterrissons à Djerba avec une bonne heure de retard sur l'horaire initial. Il y a une heure de décalage entre la France et la Tunisie.

Un représentant Thomas Cook nous accueille à l'aéroport et nous dévoile le nom de l'hôtel où nous logerons. J'avais espéré qu'une bonne étoile nous mènerait à Zarzis, à l'Eden Star où j'avais séjourné en 2008, mais  nous allons au Negresco, l'hôtel que j'avais sélectionné en dernier sur ma liste…

C'est un 4* mais je n'ai trouvé aucun commentaire car il vient d'être racheté au printemps.

Chassons cette petite déception et profitons du climat doux qu'offre cette première soirée  tunisienne ! Rejoignons le bus.

Les voyages organisés vous apprennent une chose : LA PATIENCE !

Il faut encore attendre d'autres passagers venus de diverses destinations car le bus dessert plusieurs hôtels.

Par chance, nous descendons au premier sur la liste. Nous sommes une petite dizaine de voyageurs. Il est minuit, heure tunisienne.

Première impression décevante. Sans prétention, je suis habituée à des entrées plus luxueuses.

Affamés, nous réclamons une petite collation comme il se doit mais il faudra se contenter d'une bouteille d'eau. On ne sert plus RIEN après 23H. Heureusement "qui dort, dîne". Allons vite dormir !

Nous suivons un bagagiste qui accompagne un couple et traversons un petit patio qui a l'air sympa, puis un long couloir vitré. Interminable ce couloir !

L'employé nous demande de l'attendre à un embranchement de couloirs. Nous sommes un peu saturées d'attendre aussi nous montons seules au premier étage où se trouve notre chambre. Ma deuxième impression n'est guère meilleure.

L'ensemble, malgré un récent coup de peinture, est vieillot. Les sanitaires auraient besoin d'un coup de jeune. La faïence de la salle de bain est lézardée par endroits. Le robinet de la baignoire me reste dans les mains. L'abattant de WC, pourtant propre, me pince les fesses car il est fendu. Les serviettes et le tapis de bain sont tout effilochés mais douces.

Du balcon, nous entendons la mer mais impossible de la voir, il fait trop nuit. Pour dormir, nous laissons la fenêtre ouverte et arrêtons la clim car le bruit empêche Marie-Lou de dormir.

Après avoir envoyé des textos rassurants à la famille, nous nous couchons. Un bon point, les draps sont propres (au Maroc, ils étaient très douteux et sentaient mauvais) ! Deux moustiques perturbent mon endormissement. Je les tue.

 

Lundi 11 juin

Lever 8H. Il fait déjà très beau et très chaud.

Nous apercevons la mer depuis notre balcon, mais il faut tout de même se pencher.

Nous allons nous restaurer avant  la réunion d'information prévue à 9H30.

Au buffet, on trouve de la baguette fade. Je les excuse, il n'y a guère qu'en France que la baguette est bonne ! Pas de pains orientaux pourtant appréciables. Des viennoiseries appétissantes mais qui ont toutes le même goût et sont assez compactes en bouche. Le jus d'orange est industriel (en poudre) et très sucré. Pour une orange pressée, il faut payer…

Heureusement, il y a de la faisselle, ce fromage blanc en grosse motte qui se coupe au couteau, exactement comme sur le marché d'Amiens,  lorsque j'étais enfant. Un vrai régal !

Il y a aussi des fruits dont des dattes fraîches en branches, des yaourts, 3 sortes de confiture, du miel et un gâteau genre quatre-quarts. Il y a aussi des crêpes maison très bonnes mais beaucoup trop grosses. Pour les affamés, ça cale !

Pour les adeptes du salé, je ne me prononcerai pas trop dessus, je n'ai pas goûté à la charcuterie mais j'ai tenté le fromage que je n'ai pas aimé. Pas d'œufs sur le plat, juste des œufs durs :  un peu bourratif le matin !

La salle de restaurant est très grande et divisée en deux parties. L'une climatisée, l'autre non !

La première est une salle  sombre éclairée par quelques fenêtres donnant sur un côté  et qui ne s'ouvrent pas. Aucune possibilité de manger dehors : c'est dommage, c'est si agréable de prendre le petit déjeuner sur une terrasse ! D'autant plus dommage qu'il y a la place dehors.

Après la réunion où nous faisons connaissance ave les animateurs et la représentante de Thomas Cook, nous visitons l'hôtel.

Une fontaine se dresse au milieu du patio central où l'on trouve deux boutiques bazar dont une plus spécialisée dans les bijoux (beaucoup d'imitations !).

 L'accès  à la réception, à la salle à manger, au bar, à la discothèque, au salon café-maure, aux chambres, à la piscine et à la plage donnent sur ce patio.

Le bar est constitué d'un salon intérieur et d'une terrasse extérieure. Un grand écran plat trône au milieu du salon : les soirs de foot,commme c'est l'Euro, il y a  foule !

Les animateurs ont même grimé les supporters avec des petits drapeaux peints  sur les joues !

Des apéros animés et dansants se déroulent le soir sur la terrasse.

Le café-maure est peu fréquenté car les consommations sont payantes…

La discothèque qui fait aussi office de salle de spectacle est assidûment fréquentée tous les soirs. Un amphithéâtre extérieur  est prévu, mais il est en travaux pour le moment.

 Un billard et une table de ping–pong se trouvent sous un préau.

Les chambres sont réparties sur trois niveaux. Pas d'ascenseur…

Heureusement, nous sommes au premier étage. Ne souriez pas, dur de monter la valise de 14 kg !

Grâce à ces quelques marches grimpées plusieurs fois par jour et aux longs couloirs, nous avons entretenu notre forme et éviter les kilos superflus !

Pour se rendre à la piscine, il faut emprunter un autre couloir, tout aussi grand qui mène également à la plage. Semer des petits cailloux pour retrouver son chemin est utile le premier jour ! Des panneaux avec des petits symboles seraient les bienvenus et faciliteraient  la vie !

Premier jour oblige, nous sommes assaillies par différents vendeurs de prestations qui proposent soit des excursions, à chameaux, en quad, en bateau ou en calèche,  soit des massages.

Nous déclinons toutes les offres et nous nous dirigeons vers la piscine extérieure  qui déploie une belle surface, mais aurait besoin d'une réfection au niveau du carrelage. Elle a aussi l'inconvénient d'être trop profonde et nous n'avons  pieds nulle part. Heureusement, la piscine intérieure est mieux adaptée et sert pour l'aquagym. Et en bonus, elle est encore plus chaude que dehors ! J'adore !

Un haut parleur aux décibels classés G++ diffuse une musique près de la pataugeoire devant la piscine. Un animateur se déhanche sur un rythme de zumba mais peu de courageux  l'imitent.

Un bar attenant à la piscine avec un grand salon de plein-air abrité par des paillotes a dû être joli autrefois.

Petit coup d'œil à la plage par un accès direct de l'hôtel. Des parasols dressent leurs dômes de paille devant une mer envahie d'algues. Le sable est très fin (et très chaud) mais pas super propre.

Petite trempette dans la piscine avant de louer un coffre à la réception pour mettre les passeports, les portes-feuilles et surtout les billets retour !

Nous changeons quelques dollars, euh non quelques euros,  contres quelques dinars tunisiens.

Un euro vaut à peu près 2 dinars, aussi nous repartons avec plus de billets, ça donne l'illusion d'être plus  riche !

A midi, il n'y a pas de jeux apéro au bar comme dans les autres clubs que j'ai fréquentés. Pas non plus de cocktails journaliers offrant une couleur différente chaque jour.

Le "tout inclus" est très limité. Hormis les alcools locaux gratuits et à volonté, tous les autres sont payants. Le thé à la menthe aussi !

Déjà l'heure du déjeuner. Nous choisissons une table près d'une fenêtre pour avoir l'impression de manger dehors. Le buffet est correct. Il n'y a pas un choix énorme (la moitié du buffet reste vide) mais la nourriture est bonne.  Par prudence, nous ne mangeons pas de crudités pourtant tentantes. Les desserts sont appétissants et très sucrés ! Par contre le rosé est chaud…

Le personnel paraît aimable et un peu dépassé par l'afflux des vacanciers.

Le café pris au bar est bon.

Les suites du voyage, la chaleur et le rosé imposent une petite sieste.

La chambre a été nettoyée et sur chaque lit, il y a des serviettes roulées en forme de cygne et de cœur. C'est un rituel très plaisant que je retrouve à chaque voyage.

 Pour ma part, impossible de dormir aussi je décide de faire un peu de sport… cérébral avec des sudokus sur le balcon : pas tenable ! Je  cuis littéralement ! (Non, ce n'est pas mon cerveau qui fume !)

Au réveil de Marie-Lou, nous partons explorer les alentours de l'hôtel. Trois supermarkets sont installés non loin. Ce sont de grands bazars avec des produits de toutes sortes dont les djellabas traditionnelles, mais surtout des imitations de grandes marques en maroquinerie et vêtements de luxe.

Les prix sont raisonnables, voire moitié prix de chez nous. La qualité est à l'appréciation de chacun…

Quand nous criions famine, le soir de notre arrivée, nous rêvions de chocolat… Achat réalisé et remisé dans le petit réfrigérateur de la chambre.

Dans l'un des magasins, nous sommes invitées à observer le travail de tapisserie réalisé à la main. Méfiante, je reste un peu en retrait mais Marie-Lou, confiante s'approche et tente même un point. Nous sommes alors dotées d'un joli bracelet fait de fils de laine en guise de porte bonheur, moyennant  un dinar !!

Retour à l'hôtel pour préparer notre première soirée. Par ignorance des horaires, nous avons raté les jeux apéro au bar. Ceux-ci consistent essentiellement à danser au son d'un piano-bar installé sur la terrasse.

Au dîner, le rosé est plus frais mais la nappe est sale, ayant déjà servie au premier service. Qu'à cela ne tienne ! Le serveur secoue et retourne la nappe : elle est propre ! Un peu spécial pour un 4*…

La nourriture est toujours correcte, c'est l'essentiel !

Pas de café décaféiné au bar. Du reste quand j'ai demandé un déca, j'ai eu la sensation d'être une extra-terrestre !

Nous goûtons à la Cidratine. C'est un alcool fort et sucré à base de plantes dont la verveine. Je n'en ferai pas mon ordinaire.

Marie-Lou non plus, elle renverse son verre !

Ensuite, les animateurs nous proposent un spectacle de danse. Ils sont excellents dans leurs prestations.

Ils enchaînent par une danse du club pour lancer la soirée discothèque.

Nous sommes sages (c'est mieux que de dire fatiguées comme des vieilles) et nous regagnons notre chambre vers 22H45.

Le tricycle dans ma tête tourne toujours mais ce n'est plus qu'un tandem.

Morphée tarde à nous rejoindre aussi nous papotons et refaisons le monde, enfin notre vie…

Pour finir, j'implore mes statues Egyptiennes (oui, je suis toujours accro à ce pays) de me donner de l'amour avec un grand A.

Quelques minutes plus tard, mon vœu est exaucé !

Alors que la lumière est éteinte, quatre créatures entrées par la fenêtre ouverte,  apparaissent.

D'abord timides, elles me frôlent en m'envoyant des bisous sonores.

Puis elles entament un ballet au dessus de moi. Elles ignorent totalement Marie-Lou.

Elles s'enhardissent alors en me caressant et  me couvrant de suçons.

C'est un amour fou, un amour passion, un amour dévorant !

C'est l'Amour des GM de Tunisie.

Croyez-moi, début de nuit torride !!

Les dieux Egyptiens m'ont gâtée !

Mais qui sont ces GM Tunisiens ?

Allez, cherchez un peu dans votre imagination et non, non, ne fantasmez pas, ce ne sont pas les serveurs ni les animateurs, ni mêmes des gentils membres comme au club Med.

Tout simplement de Gentils Moustiques !!

Amour trop piquant pour moi… je les extermine d'un coup de tong !

2H du matin, nous rejoignons enfin Morphée, je suis épuisée par ma nuit d'amour !


Mardi 12 juin

6 H du matin, je suis déjà réveillée mais pas Marie-Lou.

La nuit portant conseil, j'ai pris de bonnes résolutions : faire dérailler le petit vélo pour qu'il quitte mon esprit. Je veux profiter au mieux de ce séjour !

Le ciel est déjà d'un bleu limpide et il fait déjà chaud.

Je m'installe sur le balcon et j'entreprends de consigner les anecdotes du séjour dans un carnet.

Un jardinier est déjà à pied d'œuvre et cisaille les plantes avec un tempo régulier.

A peine entrée dans la salle de bain, je suis assaillie de bisous amoureux par 4 autres GM embusqués. Stop ! Telle une mente religieuse, je les dévore ! Enfin je les tue ! C'est ce qu'on appelle se consumer d'amour…

J'ignore si c'est la mer, la chaleur ou l'Orient, mais je frise à nouveau !  Pourquoi je ne frise plus en  France ? Mystère…

Après le petit déjeuner, matinée sportive (si, si, je vais bouger).

Petite balade, les pieds dans l'eau (et les algues) au bord de la plage bordée d'hôtels.

Je croise un homme qui propose une promenade en dromadaire où à cheval. Il a peu de succès.

Des vendeurs à la sauvette marchandent des paréos et des colliers.

Le sable est jonché de saletés.

Le soleil chauffe déjà très fort. Je rejoins la piscine et Marie-Lou pour une séance d'aquagym avec notre animatrice Paola, petit bout de femme dynamique et fort sympathique. Toujours souriante et serviable. Très professionnelle aussi. Je l'apprécie.

Après l'effort, il faut bien un peu de repos sur un des transats. Ces derniers sont un peu détendus et il y a une barre très gênante en plein milieu du dos ou du ventre, selon votre posture.

Mais le ciel est bleu et le soleil bronzant !

Finalement, il y a bien des jeux apéros le midi, mais ils se font à la piscine et non au bar.

Pour clore ces jeux, les animateurs habillés en schtroumpf (leur tenue se compose d'un short marine et d'un tee-shirt turquoise) invitent les vacanciers à danser sur la chorégraphie de l'apéro.

Après l'apéro, il faut déjeuner.

Après déjeuner, il faut faire la sieste.

Tout un programme !

Après-midi farniente et bronzage.

Un des animateurs propose une partie de fléchettes ou de pétanque, suivie d'une autre séance d'aquagym. Des courageux l'accompagnent (pas nous).

Nous effectuons tout de même quelques longueurs de piscine !

Pour les très courageux, je veux dire les sportifs, donc pas pour nous,  il y a aussi un terrain de tennis et du tir à l'arc.

Le repas du soir débute mal.

Nous sommes assises à une table et je demande du rosé. Le serveur me répond qu'il n'y en a plus. Du blanc, alors ? Y en a plus non plus.

"Tu n'as qu'à arriver à l'heure, tu arrives toujours en retard" !

 Gloups ! Qu'il n'y ait plus de rosé ni de blanc, c'est une chose, certes pas très normal mais que l'on me parle ainsi, ça ne passe pas. Je lui fais remarquer que les horaires pour le diner sont jusqu'à 21H30 et qu'il n'est que 20H30. Il s'emporte.

Finalement, le chef, du moins celui qui fait office de chef, un petit homme, le sourire commercial en permanence, s'interpose et calme le serveur qui clame que je ne suis pas gentille mais Marie-Lou qui est silencieuse, si ! Je suis cataloguée !

 Mais nous n'avons pas de rosé !

Je goûte à tous les plats y compris les spécialités du pays, en prenant une petite cuillère à chaque fois : je suis curieuse et pour une fois la curiosité n'est pas un vilain défaut car les plats sont bons dans la grande majorité. Du reste, je félicite le chef qui vient au-devant de moi. Il me demande de mettre un petit mot sur internet pour dire que sa cuisine est bonne !

A chaque repas, je me sermonne pour les desserts : sois raisonnable Maryse, pas trop… Oui, mais c'est tellement bon les gâteaux !!

Avant de nous rendre au bar pour une soirée karaoké, nous entrons dans la bijouterie.

Aussitôt, le vendeur nous propose "ses" plus beaux bijoux, affirmant que ce sont des vrais. Il n'est pas suffisamment convaincant car nous repartons les mains vides !

La nuit tombe vite et les GM s'en donnent à cœur joie sur la terrasse du bar, le soir.

Heureusement, j'ai mis un pantalon !

Nous ne nous participons pas au  karaoké (pitié pour les autres !) mais nous dansons un peu.

Nous sommes toujours aussi sages et nous nous couchons avant minuit !

Pas de GM dans la chambre. Cette fois, nous avons pris la précaution de mettre la clim avant de descendre diner. La chambre est donc rafraîchie pour la nuit. Inutile de laisser la fenêtre ouverte car il fait bien plus doux dehors.

La nuit est paisible.

 

Mercredi 13 juin

Journée Tunisienne.

Après notre entraînement sportif intensif, je veux parler de l'aquagym et du transat, les animateurs emmènent un petit groupe de volontaires jusqu'à la boutique de l'hôtel pour choisir des costumes tunisiens. Je suis un peu réticente pour ce genre de démonstration, mais je suis inscrite d'office en même temps que Marie-Lou qui elle, est partante.

Ils ont organisé un défilé sur la mode tunisienne et nous en serons les mannequins.

Une fois habillées, le photographe de l'hôtel mitraille les vedettes devant la fontaine du patio : c'est un décor parfait pour l'occasion.

Marie-Lou se prête au jeu avec un plaisir évident. Elle s'amuse beaucoup.

Je m'éclipse discrètement.

Ensuite, nous devons faire le tour de la piscine pour présenter les tenues sur un fond de musique orientale. Je ne suis guère à l'aise et ça se voit sur les photos ! En prime, le vent  s'est levé et ébouriffe les cheveux !

Pour la rituelle danse de l'apéro qui suit,  je suis obligée de m'exécuter. Je m'embrouille un peu dans les pas, mais finalement je passe un bon moment grâce à la bonne humeur du petit groupe et des animateurs.

Une fois n'est pas coutume, nous dégustons une bière au bar de la piscine où le barman m'apprend qu'il a passé quelques temps en France, à Amiens. Je lui avoue que j'y suis née. Du coup il me surnomme "Damien" !

Pour le déjeuner, au restaurant, nous changeons de secteur. Inutile de recréer un incident avec le serveur d'hier.

Le chef nous accueille et s'empresse de nous trouver une table.

Le rosé arrive dans la foulée. Hélas, il est servi dans un verre à eau bien épais, pas dans un verre à pied.

De nouveaux vacanciers Polonais sont arrivés et visiblement après le vin, il y a pénurie de vaisselle.

Désormais, c'est un rituel. Il faut réussir à trouver une table, qui bien souvent encombrée des restes du précédent occupant, affiche une nappe plus que douteuse.

Puis il faut trouver une assiette au buffet, souvent en attente pour cause de lavage.

Et si l'on ne veut pas manger avec les doigts, il faut trouver des couverts !

Le système D est de chiper ceux de  la table voisine…

Si l'on réclame une serviette de table, il faut bien l'examiner avant de s'en servir. C'est souvent une deuxième main, enfin une deuxième bouche ! Elles sont présentées chiffonnées dans les verres, ce qui est trompeur. Mais les tâches ne mentent pas !

Une touriste du nord, une ch'timi nous a raconté une petite anecdote.

Installée à une table pour diner avec d'autres convives, elle boit un verre d'eau avant que le serveur ne vienne remplir les verres de vin. Ne buvant pas de vin, elle laisse le verre de côté. Le serveur a donc repris le verre pour le proposer à une table voisine. Mais elle avait déjà bu dans le verre !

Eh oui, c'est ce qu'on offre comme prestation dans uns un 4* chez Thomas Cook !!!

Une autre fois, alors que j'avais réussi à obtenir du rosé dans un verre à pied, le serveur a pris mon verre à eau pour une autre table sans se préoccuper si j'avais besoin de ce verre et si j'avais bu dedans.

C'est la crise partout !!

Mais il n'en reste pas moins que le chef et le serveur de cette zone sont charmants et charmeurs !

J'ignore si c'est mon petit coup de gueule de l'autre soir ou si c'est mon propre charme, mais le tapis rouge est déployé !!

Le soir, c'est repas tunisien et soirée tunisienne.

Les animateurs ont coutume de manger avec les vacanciers et ce soir, c'est Paola qui dîne à notre table que nous partageons aussi avec une célibataire de Manosque fort sympathique.

Il y a du couscous au buffet ! Et un délicieux couscous avec une semoule très fine. Je me régale et j'en reprends même une petite louche.

Quelques personnes se sont habillées en tunisiens pour l'occasion. Les animateurs arborent de jolis costumes. L'un deux, Naoufen, le plus gentil et le plus sympathique d'après moi et cela n'engage que moi, est très élégant dans son habit.

Avec des petits moyens, nos jeunes animateurs se démènent vraiment pour nous distraire. Ils sont présents du matin 9H au soir très tard, et répètent encore leur spectacle pendant que nous dormons à poings fermés. Bravo à eux ! Ils réussissent à nous faire oublier les petits inconvénients et c'est une belle prouesse. Le directeur (à propos, c'est un homme peu avenant) leur doit beaucoup et Thomas Cook aussi. J'ai lu dans un commentaire qu'ils étaient l'âme de l'hôtel. Je confirme !!

Puis un spectacle tunisien nous attend. En fait, c'est nous qui attendons un long moment car les artistes arrivent très en retard. Pour patienter,  on peut se déhancher sur la piste de danse sous une musique assourdissante : tout ce que j'aime !

M. Lou s'amuse…sur la piste.

Enfin, des fakirs font leur show. D'abord impressionnants, car il faut reconnaître que tout le monde ne fait pas ce qu'ils font, les numéros deviennent un peu lassants car répétitifs.

Pour les couche-tard, la musique reprend après le spectacle.

J'abandonne le navire, je monte me coucher.

 

Jeudi 14 juin

Aquagym avec Khalil, très décontracté et un petit côté clown.

Séance agréable et utile après l'engloutissement des pâtisseries !

Nous participons au jeu apéro de midi. C'est le jeu de la chaise musicale : je perds très rapidement mais Marie-Lou arrive en finale !

Petite danse de l'apéro : je m'améliore lentement.

Ce soir, c'est la soirée tenue colorée. Ça tombe bien, j'ai pris quelques coups de soleil sur les épaules, entre les seins et sur le nez ! Le petit vent (rien à voir avec le mistral) cache l'intensité des rayons de soleil et a tendance à vite brûler.

A l'apéritif, il y a un nouvel animateur qui lance le jeu des musiques de génériques et de films.

Le but est de les reconnaître le premier et d'en donner le nom. Je suis bien trop lente…

Et en plus, il y a un homme ultra rapide qui a dû passer sa vie devant son écran de télé, il les connaît

tous !

Après le repas, les animateurs proposent des petits sketchs qui nous amusent beaucoup. L'un deux est une parodie d'eux-mêmes. C'est à mourir de rire !

 

Vendredi 15 juin

Nous avons souscrit pour un tour de l'île en une demi-journée.

Nous partons en bus à 8H direction Midoun où il nous dépose pour flâner sur le marché. Le temps imparti est de 30mn.

Il fait déjà très chaud et pourtant il n'est que 8H30. La foule grouille au milieu des épices  et les étals colorés. Les courgettes sont vert pâle et toutes fripées. Certains melons ont un aspect que je ne connais pas.

Avant de reprendre la route, nous attendons des retardataires pendant un quart d'heure puis le guide décide de repartir sans eux. L'heure c'est l'heure !

Prochaine destination la Chaussée Romaine, route que j'ai déjà empruntée en 2008 pour me rendre à Zarzis.

J'ai un petit coup de barre. Je mets ça sur la soif qui se fait déjà sentir malgré les gorgées d'eau plus très fraîches d'une bouteille d'eau que j'ai emmenée.

Puis arrêt dans une fabrique de poteries à Guellala, village de potiers. Nous assistons à une démonstration de fabrication d'un pot en terre.

Nous remontons dans le bus pour effectuer quelques centaines de mètres et visiter le musée d'art et traditions populaires. Le site est accueillant et surplombe la région du haut de ses 53m d'altitude. C'est le point  culminant de l'île !

Le musée est très intéressant et nous regrettons de n'avoir que 30 mn à lui consacrer, le double nous aurait plus convenu. On y apprend que les jeunes promises devaient garder une peau blanche et laiteuse jusqu'à leur mariage. De ce fait, elles sortaient peu le mois précédent la cérémonie ou alors elles se couvraient entièrement, même les mains. Pour afficher quelques rondeurs, bienvenues en Tunisie, pas comme en France, elles se nourrissaient de pâtisseries bien sucrées et bien grasses.

C'est ce que nous faisons à chaque repas ! hou là là, les kilos au retour !!

A la sortie, nous nous abreuvons d'un jus d'oranges pressées bien frais : un régal pour les assoiffées que nous sommes !

Retour dans le bus pour la capitale de l'île : Houmt Souk.

Pendant le trajet, je n'entends que des bribes des explications du guide qui parle essentiellement italien car je me sens assommée et je m'endors. Impossible de vous décrire le paysage, je n'ai rien vu ! Ce n'est guère mon habitude. Y a quelque chose de bizarre…

Le bus nous dépose pour une heure de shopping, enfin de souk.

Nous commençons à nous aventurer à travers les échoppes mais nous rebroussons chemin très vite, car nous sommes assaillies et harcelées par des marchands.

Nous décidons d'attendre avec patience, assises à l'ombre dans un square, que le bus revienne.

Il fait soif   et j'ai sommeil !!

Retour à l'hôtel pour le déjeuner puis nous montons dans la chambre nous reposer pour une petite sieste : nous sommes épuisées.

Et nous dormons tout l'après-midi ! Y a quelque chose de bizarre…

Pour le diner, plus de place dans la première salle. Nous sommes relégués dans la deuxième  non climatisée et nous partageons notre table avec un couple de Vauclusiens et  leurs deux petits-fils, des jumeaux adorables âgés de 6 ans.

Soirée cabaret à la discothèque.

Encore une fois, ce sont nos chers animateurs qui mettent l'ambiance et  y parviennent parfaitement.

Ils vont parodier des chansons françaises connues.

Honnêtement j'ai beaucoup rit : le Titanic restera gravé dans ma mémoire…

Ensuite,  je délaisse  très vite Marie-Lou pour allez de nouveau me coucher. Et je redors toute la nuit !

En fait, j'ai attrapé un coup de chaleur sur le marché ce matin. J'ai bien senti que le soleil brûlait  ma nuque mais je n'avais rien pour me protéger.

Futurs vacanciers, pensez à emporter un chapeau ou un chèche…si vous voulez profiter des excursions !

 

Samedi 16 juin

Réveil matinal en pleine forme.

Je déjeune seule car Marie-Lou se repose encore.

A défaut de presse-agrume, j'écrase une orange pour obtenir un vrai jus d'orange… chacun sa méthode !

Le chef pose furtivement un petit bouquet de fleurs sur la table. C'est une gentille attention… Rien que pour moi, na !

Balade les pieds dans l'eau au bord de la mer pendant une petite heure.

Le soleil chauffe…

Marie-Lou aussi ! Elle dore sur un transat au bord de la piscine.

Aquagym pour se rafraîchir et tenter un ultime renforcement musculaire…

Le cours est très dissipé aujourd'hui, ça se relâche !

Nous prenons part au jeu de l'apéro, notre dernier… snif !

Dernière chorégraphie aussi : je suis presque en rythme  pourtant !

Mini sieste avant de retourner dans les boutiques extérieures pour les ultimes achats de souvenirs.

Cette fois, Marie-Lou a choisi de mettre un tee-shirt et moi  un paréo sur les épaules. Pas question de brûler plus, la cuisson est à point !

Nous avons effectué notre BA, nous avons dépensé tous nos dinars pour aider les Tunisiens…

Apéro dansant et dernières danses au bar.

Quand je parle d'apéro, ne pensez pas que nous nous enivrons. Nous ne buvons qu'une bière ou un panaché, juste de quoi faire gonfler nos abdos !

Chaque soir, un thème vestimentaire est à l'honneur. Il y a eu la soirée en jean, la soirée en  blanc, la tunisienne, la colorée et ce soir c'est l'élégante.

Nous sommes tous  invités à nous mettre sur notre 31.

Les animateurs sont sublimes dans leurs tenues de soirée. Les voir en costume et chemise blanche est surprenant,  car nous ne les voyons toujours qu'en schtroumpf.

Dernier dîner avant le dernier spectacle de nos gentils organisateurs.

Ce soir ils dansent pour nous : bravo et merci  à eux pour ces chorégraphies super bien exécutées avec un ensemble digne de pros !

 

Dimanche 17 juin

Dernier petit déjeuner.

En prévision d'une disette sur le trajet du retour, je prends deux petits pains au chocolat. On ne sait  jamais !

Dernier petit tour de l'hôtel pour prendre des photos.

Sincèrement, je pense que cet hôtel a dû être un bel hôtel, il y a quelques années et a dû mériter ses 4* à l'époque.

La chambre doit être libérée pour 12H au plus tard et nous ne partons qu'à 14H45.

Nous empilons donc le linge sale dans la valise…sans oublier la tablette de chocolat intacte.

Nous avons eu notre dose de sucreries avec toutes les desserts !

Contre une caution, le premier jour, nous avions emprunté une serviette de plage.

Il est temps de la rendre et de récupérer nos dinars.

Dinars à échanger à l'aéroport. Pour cela, il faut le reçu de change de l'hôtel.

Le souci est que l'imprimante ne fonctionne pas… et ça fait déjà 4 jours que c'est ainsi !

Il faut insister et insister pour obtenir ce papier qui finalement sera imprimé sur une autre machine.

Les gens du nord, qui sont venus en Tunisie  chercher le soleil qu'ils n'ont pas chez eux, sont sur le départ et tous réunis dans le patio pour un dernier pot.

Nous les rejoignons après avoir déposé nos valises dans la salle des coffres.

C'est un moment d'échange très agréable et sympathique où tout le monde papote avec son voisin.

Le petit groupe ch'ti quitte l'hôtel après une petite collation et nous l'accompagnons jusqu'au bus pour lui dire adieu.

Déjà une page de tournée.

A notre tour de nous restaurer.

Dernière chasse aux couverts…

Derniers bavardages avec les animateurs et les sudistes (en partance pour Marseille) qui sont sur le point de partir aussi.

Le bus est devant l'hôtel.

Derniers adieux sur la chanson d'Hervé Vilard "Reviens" à Paola, Naoufen, Khalil et Jihad.

Le bus démarre, ça y est c'est fini, nous tournons encore une autre page.

Globalement, même si l'hôtel ne mérite qu'un 3*, nous sommes heureuses de notre séjour.

L'ambiance était au rendez-vous, que ce soit avec le personnel, les animateurs et les autres vacanciers.

Je devine une petite curiosité chez certains d'entre vous…

Vous vous demandez peut-être si Marie-Lou, la blonde et Maryse, la brune, ont été courtisées ?

Mais bien sûr !

Les Tunisiens adorent les gazelles françaises et notre charme est irrésistible !

Vous n'en doutez pas, j'espère ?

Et comme nous sommes des femmes très sérieuses, nous avons toujours décliné très poliment les invitations !

Patience, patience et encore patience !

Et bien, il nous en faut encore un peu car notre avion a deux heures de retard.

La rumeur qui circule avance l'hypothèse d'une alerte à la bombe à l'aéroport de Marseille. Vrai ou faux ?

On ne le saura jamais.

Même compagnie aérienne et toujours pas de collation dans l'avion : les petits pains au chocolat de l'hôtel ne sont finalement pas si mauvais que ça !

Le décollage et surtout l'atterrissage sont  très doux : les oreilles sont bouchées  mais même pas mal !

Retour à Marignane à 22H30, heure française.

Comme deux Cendrillon, nous sommes de retour à Avignon vers minuit.

Cette fois, c'est bien fini, retour à la vraie vie !

Et à bientôt pour une autre destination !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 juin 2012

LA CRETE

 

VOYAGE  EN  CRETE

 

 En 2009, lorsque je suis partie à Marrakech,  je ne vous ai pas narré mon voyage.

Sans doute par négligence, et surtout parce que je n’ai pas gardé un souvenir impérissable du Maroc.

Cette année, j’ai eu la chance de voyager à nouveau et je vous invite à visiter la Crète avec moi.

Pourquoi la Crète ?

A l’origine, nous avions prévu une croisière dans les Cyclades, mais il fallait embarquer sur Venise et nous avons opté pour la simplicité avec un départ de Marseille.

Depuis ma tendre jeunesse, j’ai toujours voulu connaître la Grèce et ses îles.

Ok, la Crète n’est pas la Grèce, mais c’est une île grecque !

En fait, dans ma tête (qui est restée celle d’une gamine), je visionne toujours les villages avec les maisons blanchies à la chaux et coiffées d’un dôme bleu que l’on voit représentées sur toutes les brochures sur la Grèce et même dans les films, comme dans « Mamma Mia » par exemple.

Et j’espère bien en trouver en Crète.

Lundi  23 mai

Pas besoin de vous énoncer mes difficultés pour faire la valise, toujours les mêmes dilemmes invariables : qu’est-ce que j’emmène ?

Quel temps va-t-il faire ? Chaud, froid ? Bref, la même rengaine habituelle. Toutefois, j’ai l’autorisation pour 20 kg, j’ai donc de la marge.

J. m’avoue avoir oublié son k-way et je me moque en lui rappelant que nous allons en Crète, pas en Irlande !

Le départ de Marseille étant prévu pour 17H25, nous nous apprêtons à partir vers 14H.

Il faut arriver deux heures avant le décollage, mais avant, nous devons déposer la voiture au parking, relégué à l’autre bout de l’aéroport et ensuite, il faut emprunter une navette pour rejoindre l’aérogare.

14H, les valises sont dans l’entrée.

J. enfile ses mocassins et son pied gauche fait trempette dans la chaussure…

Vous vous souvenez peut-être que j’ai deux adorables chats, mi-sauvages, très attachés à moi, très anxieux ? Eh bien, oui ! L’un d’entre eux, probablement angoissé par la présence des valises et sûrement par mon comportement (un chat ressent profondément les choses), a fait pipi dedans !

A ce moment là, on ne sait pas trop si l’on doit être en colère ou en rire !

Ça commence bien !

On choisit d’en rire et comme nous avons une petite marge de temps, nous courons chez Décathlon acheter une nouvelle paire de chaussures bateaux.

Avant de partir, instinctivement, je prends mon parapluie et le glisse dans mon sac, au cas où…

Après l’éternelle attente pour l’enregistrement des bagages, nous déambulons dans le hall de l’embarquement, pendant trois bons quarts d’heure, le temps de visiter les toilettes et vider une bouteille d’eau.

Eh oui, nous sommes sobres !!

Nous voici installés dans l’avion. J. à droite et moi à gauche. Même rangée, mais séparés par l’allée centrale. Normal, nous ne portons pas le même nom, donc la notion de couple n’est pas retenue. Pas grave, je ne suis pas perdue ! Mais, comme je ne suis pas plus à l’aise que ça dans un avion, j’aime bien sentir une présence rassurante près de moi. On fera avec.

J. lie connaissance avec le couple assis à ses côtés, qui prend l’avion pour la première fois et qui angoisse un peu. Ils viennent d’Alès dans le Gard, à une heure de chez moi.

Mes voisins sont moins causants…

Nous décollons à l’heure (il faut le préciser, c’est rare sur un charter).

J’ai pris la précaution de placer des bouchons d’oreilles (maintenant je suis entraînée, je réussis du premier coup), ceux qui sont préconisés pour ne pas subir les inconvénients liés à la pression atmosphérique.

Pour le décollage, ça fonctionne. Pas de douleurs et je retrouve mon audition dans les minutes qui suivent.

Une petite collation nous est offerte : un mini sandwich composé d’un triangle de  pain de mie fourré de tranchettes de fromage et de jambon, enfin ça lui ressemble, et une boisson au choix (non alcoolisée, cela va de soi).

Pourvu qu’à l’arrivée à l’hôtel, nous ayons un repas !

Nous volons dans un Boeing 737 de la compagnie XL d’une capacité de 189 places,  à une altitude de 11300 m  avec une vitesse de croisière de 840 km/h et par -51° à l’extérieur.

Là aussi, pourvu qu’il fasse meilleure à l’arrivée !!

L’atterrissage est plutôt hard. J’ignore si cela provient du pilote ou de la piste d’atterrissage, mais nous sommes secoués comme des pruniers et au dernier coup de frein, nous sommes projetés en avant.

Ouf, l’avion s’est arrêté !

Cette fois, malgré les bouchons et le chewing-gum mâché énergiquement, je sors de l’avion, complètement sourde ! De fortes douleurs dans les tympans durant toute la descente ont embué mes  yeux, malgré moi.

Et moi qui rêvais d’être hôtesse de l’air étant enfant !! Comme quoi le destin fait bien les choses, parfois. J’ai bien dit « parfois » !

Nous voilà à l’aéroport d’Héraklion où la température est de 22°. Il est 20H30.

Petite attente pour récupérer les bagages : j’appréhende, comme d’habitude. Mais ils échouent, sains et saufs sur le tapis.

J. s’éloigne avec le couple de l’avion, me laissant seule en arrière, alors que j’envoie des textos à mes enfants pour les assurer de notre arrivée sans encombre en Crète.

Puis à la sortie, un représentant de Thomas Cook nous accueille et nous dirige vers un bus qui doit nous emmener à Anissaras, à environ 25 km.

Le trajet paraît interminable, d’une part à cause de la nuit tombée, nous ne voyons rien, les routes étant plongées dans un noir absolu, et d’autre part parce que le bus fait d'interminables détours afin de déposer des voyageurs dans d’autres hôtels.

Enfin, nous arrivons vers 10H30.

Un porteur de valises nous attend dans le hall qui nous paraît très petit par rapport à ceux que nous avons côtoyés jusqu’à présent.

Le restaurant est fermé, bien évidemment, et rien n’est prévu pour les arrivants noctambules.

Après réclamation, on nous offre un sandwich tout aussi minable que celui servi dans l’avion et en prime une petite bouteille d’eau.

« Bienvenus à l’hôtel Aquis Zorba et bon appétit »!

Au moins, pour notre première journée, nous n’aurons pas pris de poids !

Le porteur nous conduit à notre chambre, petit bungalow disséminé dans un parc arboré et très fleuri.

C’est un vrai labyrinthe, pas sûr que je retrouve mon chemin et je n’ai pas semé de petits cailloux, ni même de pain, le sandwich est trop petit !

Nous entrons dans une chambre spacieuse meublée d’une table bureau, d’une petite table basse, d’un coffre, d’un pouf pouvant servir de troisième couchage, d’une télé grand écran, d’un lecteur de DVD  de deux  lits jumeaux, garnis d’un dessus de lit bleu assorti aux rideaux.

Il y a aussi de grands placards, un réfrigérateur et une douche  à l’italienne (j’adore) et une terrasse avec une table et deux chaises.

Le grand luxe.

En ouvrant la fenêtre, je cherche désespérément la mer, car nous avons réservé une chambre avec vue sur la mer. Pas de mer, même en biais, même en montant sur une chaise : niet !

Nous ne déballons pas nos affaires et nous retournons à la réception pour régler le problème.

Le réceptionniste vérifie alors notre fiche et s’aperçoit qu’effectivement, nous ne sommes pas dans la bonne chambre.

Le hic, car il y a un hic, est qu’il faut attendre le lendemain pour obtenir « vue sur la mer » : il n’y a plus de disponibilité ce soir.

Pas grave, on arrangera ça demain, ce soir, nous sommes fatigués et pour dormir, nous n’avons pas besoin de regarder la mer !

Nous dévorons notre « dîner » et après une bonne douche, nous nous couchons.

Les draps sont d’une blancheur immaculée et sentent bon. La propreté règne dans la pièce (pas de vilaines bébêtes) et la fenêtre ferme correctement.

Je précise ces derniers points, car au Maroc, ce fut une autre affaire.

Problème similaire pour la chambre que nous avons dû changer aussi, car les fenêtres étaient tellement disjointes dans la première que le vent qui soufflait fort, s’engouffrait en hurlant juste au dessus du lit.

Les fenêtres de la deuxième chambre étaient un peu plus à l’équerre, quoique lors d’un orage, l’eau avait inondé une partie de la chambre.

Mais le pire, c’est que nous étions envahis de bébêtes noires, de gros cafards qui traversaient la chambre, en colonie, et  grouillaient dans la salle de bain, jusque dans les valises.

Une horreur ! J’en ai encore les poils hérissés en y repensant.

Les taies d’oreillers étaient d’un blanc douteux et sentaient mauvais.

Heureusement, en Crète, rien de commun.

Malgré la fatigue du voyage et l’estomac léger, je dors assez mal. Il faut dire que j’ai la sensation d’être dans une boîte de nuit. Non pas à cause du bruit, tout est silencieux et puis  j’ai toujours les oreilles bouchées. Mais il y a les petites lumières d’un détecteur d’incendie au plafond et celle du climatiseur qui clignotent juste en face de moi. C’est agaçant ! Et l’interrupteur, où l’on insère la carte-clé,  d’une couleur verte qui illumine la chambre.

Je finis tout de même par sombrer quelques heures. J. dort, comme un bébé (qui ronfle un peu).

 

Mardi 24 mai

Il a fallu avancer les montres d’une heure, la Crète est à l’heure d’hiver, enfin l’heure normale.

Il est 7H30, nous avons FAIM !

Il fait soleil, pas très chaud, mais soleil.

Le buffet du petit déjeuner est très appétissant par sa variété de mets proposés.

La salle à manger est spacieuse et agréable. Toujours cette impression de propreté qui se dégage.

De grandes baies vitrées offrent la vue sur mer : ça y est, on la voit !

La réception nous informe que nous n’aurons l’autre chambre qu’à partir de midi.

Une réunion d’information est prévue à 10H par le représentant Thomas Cook.

Pour patienter, nous visitons l’hôtel. Nous découvrons une très belle piscine avec ses transats « bleus » et un bar extérieur.

Une petite boutique, un espace de remise en forme avec sauna, hammam, piscine d’intérieur, jacuzzi et salle de sport équipée d’appareils sophistiqués comme un vélo, un tapis de course et des steppers.

Il y a aussi un petit théâtre extérieur, façon théâtre antique pour les animations.

Un terrain de pétanque et un court de tennis complètent les équipements.

Près du hall d’entrée, une bijouterie propose essentiellement des articles en argent.

D’énormes géraniums et de magnifiques verveines fleurissent au milieu des palmiers et des oliviers. On trouve aussi une espèce de sapin bizarre et un peu décharné.

Une petite route, peu fréquentée, sépare l’hôtel de la plage où sont installés des transats sous des parasols. Le sable est gravillonneux et de gros galets jonchent la mer :   rien à voir avec les belles plages du Languedoc ou de Tunisie !

Après une petite demi-heure d’attente, la réunion commence. Nous sommes une dizaine de Français. Il faut préciser que nous sommes très minoritaires dans l’hôtel.

Du reste, tout est affiché en anglais, en allemand, en italien et en russe, mais rien en français.

La communication avec le personnel qui ne parle que grec ou anglais est assez difficile, mon anglais collège est bien rudimentaire et je n’ai pas songé à prendre mon dico !

Je parviens à comprendre en saisissant quelques mots, mais le parler, rien à faire, ça ne sort pas !

Briefing très succinct. Quelques excursions proposées et très onéreuses.

Des conseils et des renseignements sur la vie en Crète. Nous restons un peu sur nos interrogations.

Malgré la menace de gros nuages, nous décidons d’explorer les alentours de l’hôtel.

Nous passons devant un superbe complexe hôtelier, visiblement neuf.

Toutes les chambres sont orientées vers la mer et l’alliance du blanc et du parme est ravissant.

Je suis un peu déçue, je n’aperçois, ni de loin, ni de près, un toit bleu…

En revanche, sur une grande majorité des toits plats, on peut apercevoir des tiges de fer signifiant le non-achèvement de la construction. C’est un moyen pour ne pas payer d’impôt… système D.

Sur les constructions terminées, on distingue des ballons d’eau chaude associés à des containers noirs servant à la récupération d’eau, le tout chauffé par le soleil (quand il y en a) : c’est l’énergie solaire à la crétoise !

Nous nous rendons chez un loueur de voiture afin d’obtenir un véhicule pour trois jours, à partir de demain. Nous avons décidé de faire les excursions par nos propres moyens.

La loueuse ne parlant que l’anglais, je sers d’interprète… mais si, j’ai réussi ! C’est vrai que ce n’était pas bien compliqué.

Il pleut.

Vers 13H, nous permutons de chambre.

Cette fois, nous sommes au 1er étage avec un balcon et vue sur la mer : légèrement en biais… Même configuration d’aménagement sauf que cette fois, nous avons une baignoire. Dommage, je préférais la douche. Mais ce n’est qu’un détail, je me laverai quand même !

Et c’était la douche ou la mer, alors !

Le balcon surplombe un terrain vague de terre rouge où paissent des brebis, des agneaux et des biquettes.

Nous déposons les valises et nous allons déjeuner, en passant par le bar, quand même !

Nous avons opté pour le « tout inclus », il faut en profiter !

Le soleil est revenu mais pas la chaleur.

Joli buffet et la nourriture est bonne, sauf les desserts qui n’offrent que des gâteaux à la crème synthétique ayant un goût de médicament, des mousses et des gelées tellement colorées que l’on croirait des fausses (je n’ai pas osé y goûter). Des pâtisseries grecques caoutchouteuses gorgées de miel.

Heureusement, il y a de la pastèque !

Ah, j’oubliais les glaces : très flashy aussi et toutes le même goût. Seule la couleur change !

Dommage qu’ils ne resservent pas la salade de fruits proposée au petit déjeuner.

Le rosé est bon…

Retour dans la chambre pour déballer nos affaires.

Une petite sieste s’avère nécessaire pour récupérer de la petite nuit.

Moi qui ne parviens jamais à en faire, je m’assoupis une vingtaine de minute.

Le climat crétois m’assomme !

En parlant de climat, l’humidité ambiante est très élevée, entre 80 et 90%.

Et je frise à nouveau. J’avais perdu mes frisettes chimiotiques depuis l’année dernière, les revoici ! Un petit coup de peigne et hop je suis coiffée. Super !

Normal que l’atmosphère soit humide : il repleut !

Le ciel est gris…gris ! Pourvu que ça ne dure pas ! Les prévisions affichées dans l’hôtel (j’arrive à les comprendre, c’est sous forme de dessin) ne sont guère optimistes.

Alternance de soleil et d’averses avec une température de 22° maxi.

Bien entendu, on nous signale que ce dérèglement climatique est exceptionnel pour un mois de mai en Crète.

Bizarrement, nous avons déjà entendu cette réflexion au Maroc où pour un mois de juin, nous avons eu de l’orage tous les jours, donc pluie, avec des températures avoisinant les 40°.

Ici, nous sommes loin des 40° mais la pluie est la même !

Profitant d’une éclaircie et courageusement, J. plonge dans l’eau de la piscine. Il n'y a personne d'autre !

Je l’accompagne, emmitouflée sur un transat.

Puis vient l’heure du bar (ben, oui, faut bien s’occuper) et l’heure du dîner.

Petite animation en soirée sans grand intérêt

Nous rejoignons Morphée pour une partie de songes.

 

Mercredi 25 mai

Le ciel est couvert au réveil mais il ne pleut pas.

Une petite laine est nécessaire.

Après le petit déj, toujours aussi copieux, nous prenons possession de la voiture, une  Hyundai, une petite Atos de couleur bleue (pas fait exprès !)

Quand nous avons opté pour la Crète, j’avais émis un vœu, celui de visiter l’île de Santorin.

C’est pourquoi, nous partons pour le port d’Héraklion afin de dénicher des renseignements sur les navettes.

Pour cela, nous devons traverser la ville : je suis déçue, c’est une ville comme une autre. Rien de vraiment typique. Sauf peut-être, la conduite crétoise…

Aux panneaux « stop », il ne faut pas s’arrêter, ils sont l’équivalent de nos « cédez le passage ». Sur les autoroutes, enfin les plus grandes routes, il n’y a pas deux fois deux voies, mais deux fois trois voies (voir quatre) ! Les bandes d’arrêt d’urgence sont considérées comme des voies. Et il vaut mieux se ranger sur le côté, sinon gare au klaxon !

Les feux tricolores existent mais peu sont activés.

Les panneaux de limitation de vitesse sont là, uniquement pour le décor.

Au port, personne dans le hall ni au bureau d’accueil.

Pour tenter de récupérer des infos, nous nous adressons à une jeune femme derrière un bureau de vente pour des trajets vers Santorin. Peu aimable, elle s’adresse à nous en anglais, mais je ne comprends rien car elle parle beaucoup trop vite. Malgré le manque de sourire, nous lui achetons deux billets pour demain. Il n’y a plus de places en classe éco pour l’aller, nous voyagerons donc en classe business : faut ce qu’il faut !

En sortant, nous apercevons le bateau que nous emprunterons demain matin, et nous repérons le parking.

Nous retraversons la ville pour nous rendre à Knossos, site doté de vestiges.

Il y a un monde fou et une queue interminable au guichet.

Midi approche et il faut rentrer à Anissaras pour rejoindre l’hôtel.

Nous déambulons un moment dans les boutiques de souvenirs avoisinantes. J. m’offre un joli vase bleu (bien entendu).

Les nuages, qui jouent à cache-cache avec le soleil, nous proposent un chaud et froid permanent.

La climatisation de la voiture ne fonctionne pas, mais pour le moment nous n’en avons guère l’utilité.

Par contre, les essuie-glaces sont en lambeaux et eux, sont utiles !

Retour à l’hôtel pour le déjeuner.

Passage obligé par le bar : l’Ouzo est de rigueur. C’est un alcool anisé qui ressemble au pastis de chez nous. Je n’aime pas l’anis, donc je me rabats sur un verre de rosé.

Le buffet est toujours copieux et bon, mais les entrées et les desserts ne varient guère.

Après la petite sieste de J., nous partons pour Agios Nikolos, petite ville sur la côte est.

Dire que le paysage est magnifique serait mentir, la pluie occultant la beauté de ce dernier.

Pourtant, cette ville est citée comme « le St-Tropez » de la Crète.

Nous avons choisi cette destination en vue de faire une petite excursion sur l’île de Spinalonga, l’île des lépreux. Il est 16H et il est trop tard pour les navettes.

Nous visitons la ville : il y a un petit lac avec une très jolie vue quand on grimpe sur les hauteurs.

C’est vrai que ce doit être joli, avec un rayon de soleil, mais c’est  la pluie qui nous accompagne.

Depuis notre arrivée, J. filme avec son caméscope,  mais surtout zoome  sans arrêt!

Le résultat n'est pas génial !

Dans la soirée, le soleil étant de retour, nous prenons un verre au bar extérieur, près de la piscine. C’est bien agréable ce soleil ! Profitons, profitons !

Ayant remarqué que certains cocktails proposés étaient à base de Cranberry, j’en commande un verre. Le serveur doit penser que c’est alcoolisé, car il me sert un petit verre à liqueur : heureusement que je n’étais pas assoiffée !

Après le repas, il y a une soirée avec danses et chansons grecques.

Les animations étant plutôt réduites ici, tout le monde est venu y assister et il n’y a plus aucune place dans le salon.

Au bout d’une bonne demi-heure, nous quittons la salle.

Non pas que ce soit moche, mais c’est toujours la même chose, la musique a toujours le même tempo et les pas de danse sont inlassablement les mêmes. Je reconnais toutefois que ce sont de très bons artistes.

C’est bizarre, il y a presque toujours des étoiles dans le ciel, chaque soir et pourtant il pleut le lendemain.

 

Jeudi 26 mai

C’est le grand jour.

Lever tôt car il faut embarquer à 9H45 à Héraklion.

J.  stresse, comme à chaque fois qu’il y a un horaire à respecter.

Et son stress me stresse aussi !

En grec, dans ce genre de situation, on dit « siga siga ». Traduisez, lentement, lentement.

Arrivés dans les temps au port : le bateau nous a attendus !

Nous nous installons en classe business. Pas de grosses différences avec l’autre classe, sauf que nous sommes au premier étage, avec peut-être une meilleure vue.

C’est un ferry rouge long de 55 m, sur coussins d’air, pouvant transporter 438 passagers et voguant à 42 nœuds (environ 78 km/h).

Il faudra environ 2H15 de navigation avant de rejoindre l’île de Santorin.

Près des grandes baies,  je devrais pouvoir admirer la mer et les îles que nous croisons, mais la pluie nous a rattrapés et la visibilité est réduite.

C’est rageant ! C’est peut-être la seule fois de ma vie que je pourrais faire ce voyage et visiter « mon île », et le soleil est absent, parti je ne sais où…

C’est un tout petit port qui nous accueille, mais de nombreux bateaux y font escale.

Une multitude de bus avalent les touristes pour monter en haut d’un grand rocher où sont nichées les habitations.

Sous la pluie, nous nous mettons en quête d’un bus local pour grimper.

Tout est écrit en anglais, j’avoue mon incapacité à traduire.

Nous optons pour la location d’une voiture, pour l’après-midi.

Cette fois, c’est une Nissan Micra : non pas bleue mais beige, na !

Il n’y a plus une goutte d’essence dans le réservoir et il faut parvenir à la première pompe, en haut, tout en haut…

Nous avions pensé louer un quad pour nous balader, mais la pluie aidant…la voiture est plus appropriée.

Bien nous en a pris, car la pluie redouble et nous doublons un couple en quad qui ressemble à deux serpillères ! Les pauvres !

Après avoir  chèrement abreuvé la Micra (le litre de sans plomb 95 est vendu en moyenne à 1,76 €), nous pénétrons dans un village… avec des toits bleus !!

La pluie est plus discrète mais elle mouille encore.

Je photographie à tout va.

Même sans soleil, c’est beau quand même !

J. zoome toujours.

Une petit faim se fait sentir, aussi nous achetons de quoi pique niquer dans un Lidl. Eh oui, il y a des Lidl à tous les coins de rues en Crète et visiblement à Santorin aussi.

Les prix sont bien différents de chez nous. Beaucoup plus élevés alors que le salaire moyen avoisine les 700 €. Comment font-ils ????

Le soleil brille à nouveau mais le vent s’est levé et il ne fait pas chaud.

Nous nous asseyons sur un banc, dans le petit square d’un village, un peu plus loin, pour pique niquer.

Le pain est un peu sec…

L’île est étroite et on peut apercevoir la mer de chaque côté.

Nous poursuivons notre route en direction de Oia, un peu plus au nord. Le village est accueillant, nous garons la voiture sur un parking moyennant une petite pièce.

Il fait chaud maintenant, malgré le vent.

Là, je suis subjuguée par le décor.

A mes pieds, il y a ces fameuses petites maisons blanches qui descendent en espaliers vers la mer.

Il y a peu de toits bleus mais c’est déjà tellement beau ainsi !

Le soleil, ce gentil soleil, illumine ce tableau.

C’est un peu irréel. Je crois bien que c’est ce que j’ai vu de plus beau après Abou Simbel. Je ressens une grande émotion, comme en Egypte. Je resterais bien là, assise sur un muret à contempler le spectacle.

Nous nous aventurons dans de minuscules ruelles, mais on nous chasse très vite : c’est un hôtel privé.

Un moment, nous avions envisagé de séjourner sur Santorin, lors de nos recherches pour ce voyage.

A ce moment, je regrette d’avoir choisi la Crète, c’est si beau ici !

Nous poursuivons la visite dans des petites rues piétonnes arborant leurs commerces.

Moi qui suis attirée par les ânes (ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas), je suis ravie car ils sont représentés partout, en photos ou en miniatures.

Il fait vraiment chaud maintenant et j’ai très soif.

Mais, il faut rentrer.

Je resterais bien encore un petit peu mais il faut songer retourner au port pour restituer la voiture.

J. prévoit un laps de temps bien trop grand à mon goût, mais le stress est toujours là… Siga, siga !

Nous sommes largement en avance en arrivant sur le quai du port, et le ferry est en retard !

Nous patientons en discutant avec un couple français, originaire de Martigues, dans les Bouches- du-Rhône.

Nous embarquons avec une heure de retard. Le retour est un peu plus rapide que l’aller.

Des mots fléchés nous occupent durant le trajet. J’ai même donné le virus à J qui devient accro aussi !

Evidemment, le retard est aussi à l’arrivée et J pense que le restaurant ferme à 21H. Il ne nous reste plus qu’une petite demi-heure pour rejoindre l’hôtel.

La guichetière du parking fait du zèle en nous demandant un justificatif et nous retarde encore de cinq bonnes minutes.

J. stresse toujours !

La petite japonaise n’est pas ménagée pour le retour.

Pas le temps de décharger le coffre, nous nous précipitons au restaurant. Il est exactement 21H.

Ne riez pas, mais les horaires affichent que les repas sont servis jusqu’à 21H30.

Siga, siga J. !

Le buffet ressemble aux buffets des autres jours. C’est lassant.

 Je rêve d’un bon yaourt et d’un morceau de camembert !

Quant au potage du soir, je n’ai pas de chance.

Chaque midi, ils en proposent aux légumes variés, mais je m’abstiens, car je préfère en manger le soir.

Et chaque soir, ils en servent, soit aux petits pois, soit aux lentilles, soit au poisson.

Déjà que le ventre souffre un peu avec la nourriture crétoise (entendez par là, que je gonfle un peu…) alors non merci pour les petits pois et les lentilles !

Et le poisson, je ne suis pas fan.

En prévention des problèmes digestifs, pour chacun de mes voyages, je fais une cure de petits cachets à base de ferments lactiques. C’est très efficace, j’ai toujours évité la tourista.

Nous terminons la soirée en passant par le bar…ils servent aussi des jus de fruits !

Je m’endors, la tête pleine de belles images.

Mon seul regret est de ne pas avoir croisé un âne en chair et en os : j’y retournerai un jour ou dans une autre vie !

 

Vendredi 27 mai

J’ouvre un œil. Que vois-je ? Un rayon de soleil qui entre dans la chambre !

Vite, profitons-en !

Toilette, petit déjeuner et hop, dans la voiture, direction Plaka, petit village, côte est.

De là, nous pourrons embarquer pour l’île de Spinalonga. Il y a des navettes toutes les demi-heures.

Cette fois, le paysage est très agréable, soleil oblige.

La côte ressemble effectivement à des portions de notre côte d’azur.

A une station service où nous désaltérons la Hyundai, le pompiste nous fait remarquer qu’un pneu à l’arrière est dégonflé.

Ça n’a pas l’air bien grave, J. se charge de le regonfler.

Un peu plus loin, à Elouda, la route est déviée à cause du marché.

Nous empruntons une autre route, indiquée par un minuscule panneau.

A un petit croisement, J. décide de bifurquer à droite. Nous effectuons un tour sur nous-mêmes, on se retrouve devant le marché…

On réitère, et cette fois, on bifurque à gauche. Une autre voiture de location nous précède.

Toute aussi perdue que nous, nous les suivons.

La route, enfin le chemin tout juste carrossable paraît interminable. Ce n’est pas l’idéal avec un pneu qui se dégonfle !

Enfin, la « grande route » (petite départementale chez nous) apparaît en contrebas.

Les passagers de devant nous font un signe de victoire par la portière !

Plaka est un charmant petit village de pêcheurs.

Effectivement, des navettes attendent sagement les touristes et leurs euros.

A peine dix minutes de traversée et nous voilà chez les lépreux.

Le soleil est toujours présent et il commence à faire chaud.

Pour visiter l’île, il faut encore sortir des euros.

Nous parcourons un chemin, à travers des habitations sommaires en ruine, qui gravite autour de l’île.

La végétation est sauvage. Des rosiers et des cactus résistent tant bien que mal. Des chardons aussi !

Tout autour, le paysage est très joli et l’eau est d’une transparence, tout comme à Oia.

La balade terminée, il nous faut attendre une navette pour rejoindre Plaka. Nous nous abritons à l’ombre d’un arbre, tellement il fait chaud. Il fait au moins 28 /29° à l’ombre, ça nous change de nos 21/22°.

Je m’aperçois que j’ai les pieds bronzés à la tropézienne : traduisez zébrés par le port des tropéziennes, ces sandales bridées.

Le bateau ne nous débarque pas au même endroit qu’à l’embarquement, ce qui nous oblige à traverser le village. Je soupçonne l’acte intentionnel, de manière à ce que le touriste soit attiré par les boutiques qui jalonnent les rues.

Mes fameuses tropéziennes n’ont pas résisté aux dernières pluies, la semelle est décollée.

Nous nous arrêtons dans un « carrefour-market » pour acheter de la colle.

Eh oui, carrefour est partout !

Nous rentrons pour l’apéritif et le repas de midi.

Pas de changements notoires dans la nourriture, si ce n’est une moussaka en prime.

Mais nous nous installons sur la terrasse, sous le soleil, face à la mer : c’est chouette !

Après la sieste, nous partons pour Malia, petite ville à un quart d’heure de voiture.

Je suis à la recherche de tee-shirts pour mes petits enfants.

Au bout d’un moment, d’un long moment d’après J., je trouve mon bonheur.

Nous choisissons aussi, un joli vase bleu pour sa fille. Y a pas que moi qui aime le bleu !

La voiture est garée dans une petite rue en contrebas de la ville, en direction de la plage.

Pour y accéder, nous empruntons une  ruelle bordée d’une multitude de clubs pour noctambules. Des affiches et des photos nous renseignent sur le déroulement des soirées entraînées, je veux dire avec des entraîneuses…

Je suis mal à l’aise.

Il pleut à nouveau.

Nous empruntons les bords de mer pour repartir. Nous sommes surpris de découvrir autant de restaurants et de commerces. Il y a foule.

A Anissaras, il y a bien quelques commerçants épars le long de la plage, mais rien de comparable.

A notre arrivée, nous reportons la voiture.

Nous signalons le problème du pneu, de la clim et des essuie-glaces.

La loueuse nous remercie (en anglais) de l’avertir car elle ne conduit pas la voiture elle-même et ignore ces problèmes.

Vous êtes épatés que j’ai compris tout ça, hein ?

Il pleut de plus en plus fort…

Sur le balcon, j’avais étendu un pantacourt lavé ce matin : il est rincé !!

Après le repas, il y a une soirée cabaret.

Nous n’y assistons pas, il n’y a plus de place.

Les animations ne sont pas à la hauteur de celles que nous avons connues en Tunisie.

Pourtant cet hôtel est de la même catégorie et du même tour opérateur.

J’ignore si c’est la Crète qui est en cause, à moins que ce ne soit la récession partout.

Nous serions peut-être déçus, si nous retournions en Tunisie.

 

Samedi 28 mai

J’ai mal dormi cette nuit, dérangée par le bruit de la pluie qui n’a pas cessé. Et croyez-moi, il tombait des cordes ! Par un moment, j’ai même cru qu’il pleuvait dans la chambre tant c’était fort.

Un petit peu d’eau s’est tout de même infiltrée sous la fenêtre.

Elle est tellement gonflée par la pluie qu’elle ferme mal.

La température a encore chuté.

Le jean est de rigueur, ainsi que les chaussures fermées.

Dire que je me suis moquée de J., avec son k-way !

Tels des aventuriers, après le petit déjeuner, nous bravons la météo et nous allons nous balader sur la route qui borde la plage.

D’énormes flaques d’eau inondent la route et  nous obligent à dévier par le sable mouillé qui est bien ferme.

La pluie redouble et malgré la maigre protection que procure le parapluie, nous nous réfugions dans un kiosque, sur la plage.

Il fait froid, pas plus de 18° ! Je suis transie.

Le gros nuage est passé, nous poursuivons la promenade jusqu’au village.

Nous croisons le couple rencontré dans l’avion, tout aussi décontenancé nous par ce sale temps.

Dommage qu’ils ne soient pas dans notre hôtel, je pense que nous aurions pu sympathiser avec eux. Bien sûr, nous avons échangé quelques mots avec plusieurs couples de notre hôtel, mais le courant n’était pas de 100 000 volts !

La pluie a raviné le sable et un peu partout, de grosses crevasses apparaissent sur la plage. C’est assez impressionnant et presque lunaire. La mer est déchaînée, de grosses vagues viennent s’échouer sur le sable.

Evidemment, aucun baigneur dans l’eau !

Au retour, petite accalmie, la pluie s’est arrêtée.

J’ai les pieds qui font floc-floc dans les chaussures détrempées.

Nous passons devant un hôtel cinq étoiles, un vrai palace.

La piscine dessert chaque chambre grâce à un astucieux méandre. Ça fait rêver, en imaginant le soleil, bien sûr !

A notre hôtel, certains bungalows ont aussi une piscine privée, mais rien de comparable.

A l’apéritif, un ouzo et un verre de vin blanc nous réchauffent…

L’après-midi, nous terminons quelques achats dans une boutique toute proche.

La pluie alterne avec le soleil.

Après une séance de pédalage intense dans la salle de gym, J. se rafraîchit courageusement dans la piscine.

Je me lance aussi. Non, non, pas dans l’eau…juste au bord de la piscine. J’étrenne enfin mon maillot de bain, spécialement acheté pour la Crète…

J’ai la chair de poule et je me blottis dans le paréo !

En allant dîner, nous nous arrêtons à la bijouterie et je m’offre une bague en argent et lapis-lazuli.

La soirée est assez morne. Toute balade est exclue, il repleut…

Heureusement il y a le Raki (alcool fort) pour remonter le moral des troupes !

 

Dimanche 29 mai

D’après la météo locale, il est prévu une belle journée.

Pour le moment, il n’y a que des nuages avec un minuscule coin de ciel bleu.

Il fait frais, le gilet est nécessaire.

Un vent froid déchaîne toujours la mer.

De gentils moustiques nous ont dévorés cette nuit : nous gratouillons !

10H : petite approche vers la piscine. Il va bien arriver ce soleil !

J. ose faire trempette dans une piscine déserte…

Nous n’avons toujours pas profité de la plage.

Vers 11H, un doux rayon vient réchauffer  mon transat : c’est bien agréable.

Le vent faiblit.

Les baigneurs arrivent et entament une séance d’aquagym sur une musique entraînante.

J. se mêle au groupe et s’active avec ardeur !

Pendant ce temps là, je dore ! C’est si bon de réchauffer mes vieux os !

Et l’eau est bien trop froide pour moi…

Apéritif et déjeuner en plein air, sous le soleil : un régal !

Tout l’après-midi, nous squattons les bords de piscine.

C’est notre dernière journée, alors si nous n’en profitons pas maintenant !

Difficile de me mettre sur le ventre et d’exposer mon dos : la tête du transat ne s’abaisse pas complètement. Je suis un peu tordue…

Tant pis, je ne brunirai que devant. Au moins, en rentrant, je ferai illusion, j’arborerai un joli teint hâlé. J’éviterai de me retourner !

J. a le corps hâlé (bien plus que moi), mais sa peau était déjà noire à l’arrivée car elle bronze sans soleil ! C’est de la triche…

Dernière promenade en bord de plage,  avant le dîner.

Hier, nous avions hâte de rentrer, lassés de cette pluie.

Ce soir, c’est avec un brin de nostalgie que nous pensons au départ, demain.

Toujours pas de yaourt en dessert, mais il y a des kiwis, ça change de la pastèque !

Un dernier verre avant d’aller se coucher, car je suis fatiguée de n’avoir rien fait de la journée !

 

Lundi 30 mai

Soleil et chaleur au réveil ! C’est râlant !

Pendant que J. transpire sur son vélo, je prépare ma valise. Chacun sa croix !

Dernier accès au buffet du petit déjeuner. Bien qu’il soit formellement interdit de sortir de la nourriture du restaurant, je confectionne deux sandwichs pour le repas de midi que je  cache dans le sac à dos. Ni vu ni connu !

Si la compagnie aérienne ne nous offre qu’une petite collation, il vaut mieux prévoir.

Je profite du dernier bain de J.  et du soleil pour photographier et immortaliser l’hôtel et ses environs.

11H : c’est l’heure du départ. Le ciel est bien bleu…

Des questionnaires de satisfaction à remplir à la réception et déjà le bus arrive.

Comme à l’arrivée, nous sommes les deux seuls passagers de l’hôtel qui repartent pour Marseille.

Passage obligatoire à l’enregistrement des bagages à l’aéroport.

Sur les conseils d’une accompagnatrice d’un autre club, je précise « together » pour ne pas être séparés dans l’avion. Je me perfectionne en anglais !

Si au départ, nous avions une grande marge dans le poids des valises, c’est différent en repartant : nous sommes presque à la limite : c’est la faute de l’Ouzo !

Pour patienter jusqu’à l’heure de l’embarquement, nous déambulons dans la zone tutti free.

Puis nous grignotons nos sandwichs. 

Même avion qu’à l’aller, mais cette fois, un repas nous est servi. Alors, on remange !

Rassurez-vous, les repas dans un charter sont très légers ! J’apprécie la crème à la banane, en dessert.

Nous survolons le Vésuve que nous distinguons très nettement. 

Nous avons décollé avec 10 minutes d’avance, mais nous atterrissons à l’heure.

Atterrissage très doux.

Point de grosses douleurs dans les oreilles, mais je suis à nouveau, entièrement sourde.

6 jours après, je n’ai pas retrouvé une audition complète, mais je ne désespère pas !

Pas l’idéal, les bouchons d’oreilles « earPlanes » de chez Quiès… Peut mieux faire !

Si vous avez des astuces efficaces, n’hésitez pas à me les communiquer !

Récupération des valises sans problèmes.

La Twingo nous attend sagement sur le parking. Elle est toute poussiéreuse : manque d’eau à Marseille !

Il fait soleil, mais le ciel n’est pas bleu Provence.

Retour vers 18H à Entraigues.

Contente de retrouver mes chats qui ont marqué leur territoire dans l’entrée : retour à la vraie vie !

A l’année prochaine, pour un prochain voyage !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

__CRETE_blog

4 janvier 2012

2012

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Tous mes voeux pour cette Nouvelle Année 2012 !

Bon rétablissement à tous ceux et celles qui se battent contre Crabus et bonne continuation pour tous ceux et celles qui ont gagné la guerre.

Je trinque avec vous en buvant ce cocktail de Santé, d'Amour, d'Argent et de Réussite dans les projets.
Sans aucun doute,  la joie et le bonheur seront au rendez-vous !

Champagne-001

Bisousfetes3461

27 octobre 2011

où trouver le livre Crabus ?

Certaines personnes me demandent où trouver le livre.

Vous pouvez le commandez dans n'importe quelle librairie, mais aussi en ligne, aux éditions Persée, à la Fnac, sur Amazon, C-discount.

Mais dans le Vaucluse, vous pouvez aussi le trouver  à l'espace culturel Leclerc à Carpentras, à la librairie Espace Couleur  à Sorgues, à la Presse du centre commercial de carrefour market à Entraigues et à la cafétéria de la clinique Ste Catherine.

Je peux également vous le vendre moi-même, il suffit de me mettre un petit mot dans les commentaires et je vcus contacterai.

Voilà, vous savez tout ! Bonne lecture !

23 octobre 2011

Vaucluse Magazine

Encore un article sur Crabus !

Cette fois, c'est le Conseil Général qui a gentiment rédigé cet article dans le Vaucluse Magazine, qui est distribué gratuitement,  dans tout le département.

Crabus nous fait un clin d'oeil à la page 17.

Si vous ne l'avez pas encore reçu, regardez ci-dessous et vous pouvez faire des commentaires pour que tout le monde en profite !

Bisous à tous

PS : juste une précision, j'ai repris 5 kilos depuis, mais rassurez-vous, je ne suis pas obèse  !

vaucluse magazine

18 octobre 2011

Passage radio (RCF AVIGNON) juillet 2011

Mieux vaut tard que jamais. Voici l'enregistrement de l'interview diffusé sur les ondes d'une radio locale à Avignon, le 2 juillet dernier.

Il a d'abord fallu récupérer l' enregistrement de l'émission aurprès de la radio (environ deux mois et demi d'attente), puis il a fallu ôter la musique du générique et la deuxième partie qui ne concernait pas Crabus.

Et aujourd'hui, il faut encore bidouiller le fichier pour l'insérer dans le blog.

Comme je n'y connais rien en informatique, j'ai dû faire appel à de bonnes âmes pour m'aider...

Je vous laisse donc écouter religieusement (sans jeu de mots, car c'était sur une radio catholique), cliquez juste sur ce lien :

N'hésitez pas à mettre un commentaire, si le coeur vous en dit, vous êtes les bienvenu(e)s sur ce blog !

A bientôt.

 

29 août 2011

Voici l'article sur Crabus paru dans la Provence,

Voici l'article sur Crabus paru dans la Provence, vendredi 26 Août.

Pas trop de monde pour cette soirée, mais beaucoup de moustiques !!

 

Le Pontet 23 08 2011

21 août 2011

Amies Crabusettes, ne m'en veuillez pas si je

Amies Crabusettes, ne m'en veuillez pas si je suis restée silencieuse aussi longtemps.

Non, non, je n'étais ni sous des cocotiers lointains ni même sur une plage pour faire bronzette.

La réalité est plus triste.

Ma belle-mère, la femme de mon père, est décédée subitement au mois de juin, laissant mon Papa désemparé.

Il est malvoyant et malentendant.

Je vous laisse imaginer les démarches administratives qu'il a fallu effectuer et encore, tout n'est pas résolu !

Mon petit Pifou (enfin mon gros chat) s'en est allé aussi.

Dans la foulée, le père de mes enfants a fait un AVC. Il s'en sort plutôt bien avec des petites séquelles, comme une difficulté à se servir de sa main droite.

A part toutes ces misères, la vie continue normalement, je veux dire avec un grand mal de dos...mais c'est logique vu la situation, j'en ai plein le dos !

Et si Mardi 23 Août,  vous avez eu bien trop chaud dans la journée et qu'une soirée à l'air frais vous tente, n'hésitez pas, venez au Pontet !

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LE 23 AOUT de 18h à 21h30 : Nocturne à la bibliothèque municipale (5 avenue Pasteur - Le Pontet ) :

présence de l'auteure Maryse Silbert (dédicaces), jeux géants installés dans la cour par la Ludothèque Le Tournesol, atelier de création de bijoux en perles, atelier de cartes postales réalisées à partir de vieux livres, balades en poney dans la cour pour les enfants.

Allez, restons Zen et Positivons !!

Bisous à toutes.

2 juin 2011

Si l'ennui vous prend, dimanche prochain, le 5

Si l'ennui vous prend, dimanche prochain, le 5 juin à partir de 9H et jusqu'à 18H, rendez-vous à Rochefort-du-Gard, petit village à 10 mn d'Avignon, après les Angles, en direction de Nîmes.

Dans les rues du villages, des artistes peintres exposeront leurs oeuvres, des fleuristes vous proposeront de magnifiques compositions et des auteurs dédicaceront leurs livres.

Je fais partie de ces derniers et je suis impatiente de vous rencontrer !

Croisons les doigts pour que la météo soit suffisamment clémente !!!!!!!!!

A dimanche...

Rochefort 05 06 11

 

8 mai 2011

Passage à la radio FRANCE BLEU VAUCLUSE

Bonjour !

Pour toutes ceux et celles qui veulent écouter l'émission de France Bleu Vaucluse, du 21 avril dernier, vous pouvez cliquer sur la petite flèche verte dans le rectangle ci-dessous.

J'ai un peu tardé à vous le communiquer : excusez-moi...

Il a d'abord fallu demander une copie à la radio, puis un de mes fistons a supprimé les pubs, la météo, les infos et les chansons, pour ne garder que les propos sur le cancer.

Ensuite, l'autre fiston a bidouillé sur canalblog pour insérer le lien qui vous permet d'écouter l'émission.

Voilà, vous savez tout !

N'hésitez pas à mettre un commentaire si vous le souhaitez.

Ayez une petite pensée positive pour moi, mercredi prochain, jour de contrôle, enfin visite avec l'oncologue...

Je ne ferai pas le dosage des marqueurs avant, car je souffre d'une pharyngite "maison" er j'ai trop peur d'un résultat alarmant !

J'ignore si ça influencerait le résultat, mais je ne veux pas prendre le risque de mourir de peur !

Je patienterai jusqu'à la semaine prochaine.

A bientôt !

17 avril 2011

Jeudi 21 avril, à 9H du matin, la radio France

Jeudi 21 avril, à 9H du matin, la radio France Bleu Vaucluse m'a gentiment invitée pour une émission sur  "Crabus" et le cancer.
C'est une émission en direct où les auditeurs(trices) peuvent intervenir et poser des questions.
En théorie, si je ne bafouille pas trop, j'essaierai de répondre dans la mesure de mon vécu.
Alors, si vous voulez écouter l'émission en direct, cliquez sur le lien ci-dessous.
 
Pour les vauclusiens la fréquence de la radio est : 100,4 ou 98,8
 
Si vous n'êtes pas dispo, à ce moment-là, vous pouvez réécouter plus tard en vous connectant toujours sur le même site.
Si ça ne vous intéresse pas du tout, ce n'est pas grave, je ne vous en voudrais pas !!
Et si des crabusettes, qui lisent ce billet, désirent intervenir à l'antenne, qu'elles n'hésitent pas, je serais heureuse de les entendre !
 
A très vite !
Maryse
 

 

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