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CRABUS
30 juin 2012

LA CRETE

 

VOYAGE  EN  CRETE

 

 En 2009, lorsque je suis partie à Marrakech,  je ne vous ai pas narré mon voyage.

Sans doute par négligence, et surtout parce que je n’ai pas gardé un souvenir impérissable du Maroc.

Cette année, j’ai eu la chance de voyager à nouveau et je vous invite à visiter la Crète avec moi.

Pourquoi la Crète ?

A l’origine, nous avions prévu une croisière dans les Cyclades, mais il fallait embarquer sur Venise et nous avons opté pour la simplicité avec un départ de Marseille.

Depuis ma tendre jeunesse, j’ai toujours voulu connaître la Grèce et ses îles.

Ok, la Crète n’est pas la Grèce, mais c’est une île grecque !

En fait, dans ma tête (qui est restée celle d’une gamine), je visionne toujours les villages avec les maisons blanchies à la chaux et coiffées d’un dôme bleu que l’on voit représentées sur toutes les brochures sur la Grèce et même dans les films, comme dans « Mamma Mia » par exemple.

Et j’espère bien en trouver en Crète.

Lundi  23 mai

Pas besoin de vous énoncer mes difficultés pour faire la valise, toujours les mêmes dilemmes invariables : qu’est-ce que j’emmène ?

Quel temps va-t-il faire ? Chaud, froid ? Bref, la même rengaine habituelle. Toutefois, j’ai l’autorisation pour 20 kg, j’ai donc de la marge.

J. m’avoue avoir oublié son k-way et je me moque en lui rappelant que nous allons en Crète, pas en Irlande !

Le départ de Marseille étant prévu pour 17H25, nous nous apprêtons à partir vers 14H.

Il faut arriver deux heures avant le décollage, mais avant, nous devons déposer la voiture au parking, relégué à l’autre bout de l’aéroport et ensuite, il faut emprunter une navette pour rejoindre l’aérogare.

14H, les valises sont dans l’entrée.

J. enfile ses mocassins et son pied gauche fait trempette dans la chaussure…

Vous vous souvenez peut-être que j’ai deux adorables chats, mi-sauvages, très attachés à moi, très anxieux ? Eh bien, oui ! L’un d’entre eux, probablement angoissé par la présence des valises et sûrement par mon comportement (un chat ressent profondément les choses), a fait pipi dedans !

A ce moment là, on ne sait pas trop si l’on doit être en colère ou en rire !

Ça commence bien !

On choisit d’en rire et comme nous avons une petite marge de temps, nous courons chez Décathlon acheter une nouvelle paire de chaussures bateaux.

Avant de partir, instinctivement, je prends mon parapluie et le glisse dans mon sac, au cas où…

Après l’éternelle attente pour l’enregistrement des bagages, nous déambulons dans le hall de l’embarquement, pendant trois bons quarts d’heure, le temps de visiter les toilettes et vider une bouteille d’eau.

Eh oui, nous sommes sobres !!

Nous voici installés dans l’avion. J. à droite et moi à gauche. Même rangée, mais séparés par l’allée centrale. Normal, nous ne portons pas le même nom, donc la notion de couple n’est pas retenue. Pas grave, je ne suis pas perdue ! Mais, comme je ne suis pas plus à l’aise que ça dans un avion, j’aime bien sentir une présence rassurante près de moi. On fera avec.

J. lie connaissance avec le couple assis à ses côtés, qui prend l’avion pour la première fois et qui angoisse un peu. Ils viennent d’Alès dans le Gard, à une heure de chez moi.

Mes voisins sont moins causants…

Nous décollons à l’heure (il faut le préciser, c’est rare sur un charter).

J’ai pris la précaution de placer des bouchons d’oreilles (maintenant je suis entraînée, je réussis du premier coup), ceux qui sont préconisés pour ne pas subir les inconvénients liés à la pression atmosphérique.

Pour le décollage, ça fonctionne. Pas de douleurs et je retrouve mon audition dans les minutes qui suivent.

Une petite collation nous est offerte : un mini sandwich composé d’un triangle de  pain de mie fourré de tranchettes de fromage et de jambon, enfin ça lui ressemble, et une boisson au choix (non alcoolisée, cela va de soi).

Pourvu qu’à l’arrivée à l’hôtel, nous ayons un repas !

Nous volons dans un Boeing 737 de la compagnie XL d’une capacité de 189 places,  à une altitude de 11300 m  avec une vitesse de croisière de 840 km/h et par -51° à l’extérieur.

Là aussi, pourvu qu’il fasse meilleure à l’arrivée !!

L’atterrissage est plutôt hard. J’ignore si cela provient du pilote ou de la piste d’atterrissage, mais nous sommes secoués comme des pruniers et au dernier coup de frein, nous sommes projetés en avant.

Ouf, l’avion s’est arrêté !

Cette fois, malgré les bouchons et le chewing-gum mâché énergiquement, je sors de l’avion, complètement sourde ! De fortes douleurs dans les tympans durant toute la descente ont embué mes  yeux, malgré moi.

Et moi qui rêvais d’être hôtesse de l’air étant enfant !! Comme quoi le destin fait bien les choses, parfois. J’ai bien dit « parfois » !

Nous voilà à l’aéroport d’Héraklion où la température est de 22°. Il est 20H30.

Petite attente pour récupérer les bagages : j’appréhende, comme d’habitude. Mais ils échouent, sains et saufs sur le tapis.

J. s’éloigne avec le couple de l’avion, me laissant seule en arrière, alors que j’envoie des textos à mes enfants pour les assurer de notre arrivée sans encombre en Crète.

Puis à la sortie, un représentant de Thomas Cook nous accueille et nous dirige vers un bus qui doit nous emmener à Anissaras, à environ 25 km.

Le trajet paraît interminable, d’une part à cause de la nuit tombée, nous ne voyons rien, les routes étant plongées dans un noir absolu, et d’autre part parce que le bus fait d'interminables détours afin de déposer des voyageurs dans d’autres hôtels.

Enfin, nous arrivons vers 10H30.

Un porteur de valises nous attend dans le hall qui nous paraît très petit par rapport à ceux que nous avons côtoyés jusqu’à présent.

Le restaurant est fermé, bien évidemment, et rien n’est prévu pour les arrivants noctambules.

Après réclamation, on nous offre un sandwich tout aussi minable que celui servi dans l’avion et en prime une petite bouteille d’eau.

« Bienvenus à l’hôtel Aquis Zorba et bon appétit »!

Au moins, pour notre première journée, nous n’aurons pas pris de poids !

Le porteur nous conduit à notre chambre, petit bungalow disséminé dans un parc arboré et très fleuri.

C’est un vrai labyrinthe, pas sûr que je retrouve mon chemin et je n’ai pas semé de petits cailloux, ni même de pain, le sandwich est trop petit !

Nous entrons dans une chambre spacieuse meublée d’une table bureau, d’une petite table basse, d’un coffre, d’un pouf pouvant servir de troisième couchage, d’une télé grand écran, d’un lecteur de DVD  de deux  lits jumeaux, garnis d’un dessus de lit bleu assorti aux rideaux.

Il y a aussi de grands placards, un réfrigérateur et une douche  à l’italienne (j’adore) et une terrasse avec une table et deux chaises.

Le grand luxe.

En ouvrant la fenêtre, je cherche désespérément la mer, car nous avons réservé une chambre avec vue sur la mer. Pas de mer, même en biais, même en montant sur une chaise : niet !

Nous ne déballons pas nos affaires et nous retournons à la réception pour régler le problème.

Le réceptionniste vérifie alors notre fiche et s’aperçoit qu’effectivement, nous ne sommes pas dans la bonne chambre.

Le hic, car il y a un hic, est qu’il faut attendre le lendemain pour obtenir « vue sur la mer » : il n’y a plus de disponibilité ce soir.

Pas grave, on arrangera ça demain, ce soir, nous sommes fatigués et pour dormir, nous n’avons pas besoin de regarder la mer !

Nous dévorons notre « dîner » et après une bonne douche, nous nous couchons.

Les draps sont d’une blancheur immaculée et sentent bon. La propreté règne dans la pièce (pas de vilaines bébêtes) et la fenêtre ferme correctement.

Je précise ces derniers points, car au Maroc, ce fut une autre affaire.

Problème similaire pour la chambre que nous avons dû changer aussi, car les fenêtres étaient tellement disjointes dans la première que le vent qui soufflait fort, s’engouffrait en hurlant juste au dessus du lit.

Les fenêtres de la deuxième chambre étaient un peu plus à l’équerre, quoique lors d’un orage, l’eau avait inondé une partie de la chambre.

Mais le pire, c’est que nous étions envahis de bébêtes noires, de gros cafards qui traversaient la chambre, en colonie, et  grouillaient dans la salle de bain, jusque dans les valises.

Une horreur ! J’en ai encore les poils hérissés en y repensant.

Les taies d’oreillers étaient d’un blanc douteux et sentaient mauvais.

Heureusement, en Crète, rien de commun.

Malgré la fatigue du voyage et l’estomac léger, je dors assez mal. Il faut dire que j’ai la sensation d’être dans une boîte de nuit. Non pas à cause du bruit, tout est silencieux et puis  j’ai toujours les oreilles bouchées. Mais il y a les petites lumières d’un détecteur d’incendie au plafond et celle du climatiseur qui clignotent juste en face de moi. C’est agaçant ! Et l’interrupteur, où l’on insère la carte-clé,  d’une couleur verte qui illumine la chambre.

Je finis tout de même par sombrer quelques heures. J. dort, comme un bébé (qui ronfle un peu).

 

Mardi 24 mai

Il a fallu avancer les montres d’une heure, la Crète est à l’heure d’hiver, enfin l’heure normale.

Il est 7H30, nous avons FAIM !

Il fait soleil, pas très chaud, mais soleil.

Le buffet du petit déjeuner est très appétissant par sa variété de mets proposés.

La salle à manger est spacieuse et agréable. Toujours cette impression de propreté qui se dégage.

De grandes baies vitrées offrent la vue sur mer : ça y est, on la voit !

La réception nous informe que nous n’aurons l’autre chambre qu’à partir de midi.

Une réunion d’information est prévue à 10H par le représentant Thomas Cook.

Pour patienter, nous visitons l’hôtel. Nous découvrons une très belle piscine avec ses transats « bleus » et un bar extérieur.

Une petite boutique, un espace de remise en forme avec sauna, hammam, piscine d’intérieur, jacuzzi et salle de sport équipée d’appareils sophistiqués comme un vélo, un tapis de course et des steppers.

Il y a aussi un petit théâtre extérieur, façon théâtre antique pour les animations.

Un terrain de pétanque et un court de tennis complètent les équipements.

Près du hall d’entrée, une bijouterie propose essentiellement des articles en argent.

D’énormes géraniums et de magnifiques verveines fleurissent au milieu des palmiers et des oliviers. On trouve aussi une espèce de sapin bizarre et un peu décharné.

Une petite route, peu fréquentée, sépare l’hôtel de la plage où sont installés des transats sous des parasols. Le sable est gravillonneux et de gros galets jonchent la mer :   rien à voir avec les belles plages du Languedoc ou de Tunisie !

Après une petite demi-heure d’attente, la réunion commence. Nous sommes une dizaine de Français. Il faut préciser que nous sommes très minoritaires dans l’hôtel.

Du reste, tout est affiché en anglais, en allemand, en italien et en russe, mais rien en français.

La communication avec le personnel qui ne parle que grec ou anglais est assez difficile, mon anglais collège est bien rudimentaire et je n’ai pas songé à prendre mon dico !

Je parviens à comprendre en saisissant quelques mots, mais le parler, rien à faire, ça ne sort pas !

Briefing très succinct. Quelques excursions proposées et très onéreuses.

Des conseils et des renseignements sur la vie en Crète. Nous restons un peu sur nos interrogations.

Malgré la menace de gros nuages, nous décidons d’explorer les alentours de l’hôtel.

Nous passons devant un superbe complexe hôtelier, visiblement neuf.

Toutes les chambres sont orientées vers la mer et l’alliance du blanc et du parme est ravissant.

Je suis un peu déçue, je n’aperçois, ni de loin, ni de près, un toit bleu…

En revanche, sur une grande majorité des toits plats, on peut apercevoir des tiges de fer signifiant le non-achèvement de la construction. C’est un moyen pour ne pas payer d’impôt… système D.

Sur les constructions terminées, on distingue des ballons d’eau chaude associés à des containers noirs servant à la récupération d’eau, le tout chauffé par le soleil (quand il y en a) : c’est l’énergie solaire à la crétoise !

Nous nous rendons chez un loueur de voiture afin d’obtenir un véhicule pour trois jours, à partir de demain. Nous avons décidé de faire les excursions par nos propres moyens.

La loueuse ne parlant que l’anglais, je sers d’interprète… mais si, j’ai réussi ! C’est vrai que ce n’était pas bien compliqué.

Il pleut.

Vers 13H, nous permutons de chambre.

Cette fois, nous sommes au 1er étage avec un balcon et vue sur la mer : légèrement en biais… Même configuration d’aménagement sauf que cette fois, nous avons une baignoire. Dommage, je préférais la douche. Mais ce n’est qu’un détail, je me laverai quand même !

Et c’était la douche ou la mer, alors !

Le balcon surplombe un terrain vague de terre rouge où paissent des brebis, des agneaux et des biquettes.

Nous déposons les valises et nous allons déjeuner, en passant par le bar, quand même !

Nous avons opté pour le « tout inclus », il faut en profiter !

Le soleil est revenu mais pas la chaleur.

Joli buffet et la nourriture est bonne, sauf les desserts qui n’offrent que des gâteaux à la crème synthétique ayant un goût de médicament, des mousses et des gelées tellement colorées que l’on croirait des fausses (je n’ai pas osé y goûter). Des pâtisseries grecques caoutchouteuses gorgées de miel.

Heureusement, il y a de la pastèque !

Ah, j’oubliais les glaces : très flashy aussi et toutes le même goût. Seule la couleur change !

Dommage qu’ils ne resservent pas la salade de fruits proposée au petit déjeuner.

Le rosé est bon…

Retour dans la chambre pour déballer nos affaires.

Une petite sieste s’avère nécessaire pour récupérer de la petite nuit.

Moi qui ne parviens jamais à en faire, je m’assoupis une vingtaine de minute.

Le climat crétois m’assomme !

En parlant de climat, l’humidité ambiante est très élevée, entre 80 et 90%.

Et je frise à nouveau. J’avais perdu mes frisettes chimiotiques depuis l’année dernière, les revoici ! Un petit coup de peigne et hop je suis coiffée. Super !

Normal que l’atmosphère soit humide : il repleut !

Le ciel est gris…gris ! Pourvu que ça ne dure pas ! Les prévisions affichées dans l’hôtel (j’arrive à les comprendre, c’est sous forme de dessin) ne sont guère optimistes.

Alternance de soleil et d’averses avec une température de 22° maxi.

Bien entendu, on nous signale que ce dérèglement climatique est exceptionnel pour un mois de mai en Crète.

Bizarrement, nous avons déjà entendu cette réflexion au Maroc où pour un mois de juin, nous avons eu de l’orage tous les jours, donc pluie, avec des températures avoisinant les 40°.

Ici, nous sommes loin des 40° mais la pluie est la même !

Profitant d’une éclaircie et courageusement, J. plonge dans l’eau de la piscine. Il n'y a personne d'autre !

Je l’accompagne, emmitouflée sur un transat.

Puis vient l’heure du bar (ben, oui, faut bien s’occuper) et l’heure du dîner.

Petite animation en soirée sans grand intérêt

Nous rejoignons Morphée pour une partie de songes.

 

Mercredi 25 mai

Le ciel est couvert au réveil mais il ne pleut pas.

Une petite laine est nécessaire.

Après le petit déj, toujours aussi copieux, nous prenons possession de la voiture, une  Hyundai, une petite Atos de couleur bleue (pas fait exprès !)

Quand nous avons opté pour la Crète, j’avais émis un vœu, celui de visiter l’île de Santorin.

C’est pourquoi, nous partons pour le port d’Héraklion afin de dénicher des renseignements sur les navettes.

Pour cela, nous devons traverser la ville : je suis déçue, c’est une ville comme une autre. Rien de vraiment typique. Sauf peut-être, la conduite crétoise…

Aux panneaux « stop », il ne faut pas s’arrêter, ils sont l’équivalent de nos « cédez le passage ». Sur les autoroutes, enfin les plus grandes routes, il n’y a pas deux fois deux voies, mais deux fois trois voies (voir quatre) ! Les bandes d’arrêt d’urgence sont considérées comme des voies. Et il vaut mieux se ranger sur le côté, sinon gare au klaxon !

Les feux tricolores existent mais peu sont activés.

Les panneaux de limitation de vitesse sont là, uniquement pour le décor.

Au port, personne dans le hall ni au bureau d’accueil.

Pour tenter de récupérer des infos, nous nous adressons à une jeune femme derrière un bureau de vente pour des trajets vers Santorin. Peu aimable, elle s’adresse à nous en anglais, mais je ne comprends rien car elle parle beaucoup trop vite. Malgré le manque de sourire, nous lui achetons deux billets pour demain. Il n’y a plus de places en classe éco pour l’aller, nous voyagerons donc en classe business : faut ce qu’il faut !

En sortant, nous apercevons le bateau que nous emprunterons demain matin, et nous repérons le parking.

Nous retraversons la ville pour nous rendre à Knossos, site doté de vestiges.

Il y a un monde fou et une queue interminable au guichet.

Midi approche et il faut rentrer à Anissaras pour rejoindre l’hôtel.

Nous déambulons un moment dans les boutiques de souvenirs avoisinantes. J. m’offre un joli vase bleu (bien entendu).

Les nuages, qui jouent à cache-cache avec le soleil, nous proposent un chaud et froid permanent.

La climatisation de la voiture ne fonctionne pas, mais pour le moment nous n’en avons guère l’utilité.

Par contre, les essuie-glaces sont en lambeaux et eux, sont utiles !

Retour à l’hôtel pour le déjeuner.

Passage obligé par le bar : l’Ouzo est de rigueur. C’est un alcool anisé qui ressemble au pastis de chez nous. Je n’aime pas l’anis, donc je me rabats sur un verre de rosé.

Le buffet est toujours copieux et bon, mais les entrées et les desserts ne varient guère.

Après la petite sieste de J., nous partons pour Agios Nikolos, petite ville sur la côte est.

Dire que le paysage est magnifique serait mentir, la pluie occultant la beauté de ce dernier.

Pourtant, cette ville est citée comme « le St-Tropez » de la Crète.

Nous avons choisi cette destination en vue de faire une petite excursion sur l’île de Spinalonga, l’île des lépreux. Il est 16H et il est trop tard pour les navettes.

Nous visitons la ville : il y a un petit lac avec une très jolie vue quand on grimpe sur les hauteurs.

C’est vrai que ce doit être joli, avec un rayon de soleil, mais c’est  la pluie qui nous accompagne.

Depuis notre arrivée, J. filme avec son caméscope,  mais surtout zoome  sans arrêt!

Le résultat n'est pas génial !

Dans la soirée, le soleil étant de retour, nous prenons un verre au bar extérieur, près de la piscine. C’est bien agréable ce soleil ! Profitons, profitons !

Ayant remarqué que certains cocktails proposés étaient à base de Cranberry, j’en commande un verre. Le serveur doit penser que c’est alcoolisé, car il me sert un petit verre à liqueur : heureusement que je n’étais pas assoiffée !

Après le repas, il y a une soirée avec danses et chansons grecques.

Les animations étant plutôt réduites ici, tout le monde est venu y assister et il n’y a plus aucune place dans le salon.

Au bout d’une bonne demi-heure, nous quittons la salle.

Non pas que ce soit moche, mais c’est toujours la même chose, la musique a toujours le même tempo et les pas de danse sont inlassablement les mêmes. Je reconnais toutefois que ce sont de très bons artistes.

C’est bizarre, il y a presque toujours des étoiles dans le ciel, chaque soir et pourtant il pleut le lendemain.

 

Jeudi 26 mai

C’est le grand jour.

Lever tôt car il faut embarquer à 9H45 à Héraklion.

J.  stresse, comme à chaque fois qu’il y a un horaire à respecter.

Et son stress me stresse aussi !

En grec, dans ce genre de situation, on dit « siga siga ». Traduisez, lentement, lentement.

Arrivés dans les temps au port : le bateau nous a attendus !

Nous nous installons en classe business. Pas de grosses différences avec l’autre classe, sauf que nous sommes au premier étage, avec peut-être une meilleure vue.

C’est un ferry rouge long de 55 m, sur coussins d’air, pouvant transporter 438 passagers et voguant à 42 nœuds (environ 78 km/h).

Il faudra environ 2H15 de navigation avant de rejoindre l’île de Santorin.

Près des grandes baies,  je devrais pouvoir admirer la mer et les îles que nous croisons, mais la pluie nous a rattrapés et la visibilité est réduite.

C’est rageant ! C’est peut-être la seule fois de ma vie que je pourrais faire ce voyage et visiter « mon île », et le soleil est absent, parti je ne sais où…

C’est un tout petit port qui nous accueille, mais de nombreux bateaux y font escale.

Une multitude de bus avalent les touristes pour monter en haut d’un grand rocher où sont nichées les habitations.

Sous la pluie, nous nous mettons en quête d’un bus local pour grimper.

Tout est écrit en anglais, j’avoue mon incapacité à traduire.

Nous optons pour la location d’une voiture, pour l’après-midi.

Cette fois, c’est une Nissan Micra : non pas bleue mais beige, na !

Il n’y a plus une goutte d’essence dans le réservoir et il faut parvenir à la première pompe, en haut, tout en haut…

Nous avions pensé louer un quad pour nous balader, mais la pluie aidant…la voiture est plus appropriée.

Bien nous en a pris, car la pluie redouble et nous doublons un couple en quad qui ressemble à deux serpillères ! Les pauvres !

Après avoir  chèrement abreuvé la Micra (le litre de sans plomb 95 est vendu en moyenne à 1,76 €), nous pénétrons dans un village… avec des toits bleus !!

La pluie est plus discrète mais elle mouille encore.

Je photographie à tout va.

Même sans soleil, c’est beau quand même !

J. zoome toujours.

Une petit faim se fait sentir, aussi nous achetons de quoi pique niquer dans un Lidl. Eh oui, il y a des Lidl à tous les coins de rues en Crète et visiblement à Santorin aussi.

Les prix sont bien différents de chez nous. Beaucoup plus élevés alors que le salaire moyen avoisine les 700 €. Comment font-ils ????

Le soleil brille à nouveau mais le vent s’est levé et il ne fait pas chaud.

Nous nous asseyons sur un banc, dans le petit square d’un village, un peu plus loin, pour pique niquer.

Le pain est un peu sec…

L’île est étroite et on peut apercevoir la mer de chaque côté.

Nous poursuivons notre route en direction de Oia, un peu plus au nord. Le village est accueillant, nous garons la voiture sur un parking moyennant une petite pièce.

Il fait chaud maintenant, malgré le vent.

Là, je suis subjuguée par le décor.

A mes pieds, il y a ces fameuses petites maisons blanches qui descendent en espaliers vers la mer.

Il y a peu de toits bleus mais c’est déjà tellement beau ainsi !

Le soleil, ce gentil soleil, illumine ce tableau.

C’est un peu irréel. Je crois bien que c’est ce que j’ai vu de plus beau après Abou Simbel. Je ressens une grande émotion, comme en Egypte. Je resterais bien là, assise sur un muret à contempler le spectacle.

Nous nous aventurons dans de minuscules ruelles, mais on nous chasse très vite : c’est un hôtel privé.

Un moment, nous avions envisagé de séjourner sur Santorin, lors de nos recherches pour ce voyage.

A ce moment, je regrette d’avoir choisi la Crète, c’est si beau ici !

Nous poursuivons la visite dans des petites rues piétonnes arborant leurs commerces.

Moi qui suis attirée par les ânes (ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas), je suis ravie car ils sont représentés partout, en photos ou en miniatures.

Il fait vraiment chaud maintenant et j’ai très soif.

Mais, il faut rentrer.

Je resterais bien encore un petit peu mais il faut songer retourner au port pour restituer la voiture.

J. prévoit un laps de temps bien trop grand à mon goût, mais le stress est toujours là… Siga, siga !

Nous sommes largement en avance en arrivant sur le quai du port, et le ferry est en retard !

Nous patientons en discutant avec un couple français, originaire de Martigues, dans les Bouches- du-Rhône.

Nous embarquons avec une heure de retard. Le retour est un peu plus rapide que l’aller.

Des mots fléchés nous occupent durant le trajet. J’ai même donné le virus à J qui devient accro aussi !

Evidemment, le retard est aussi à l’arrivée et J pense que le restaurant ferme à 21H. Il ne nous reste plus qu’une petite demi-heure pour rejoindre l’hôtel.

La guichetière du parking fait du zèle en nous demandant un justificatif et nous retarde encore de cinq bonnes minutes.

J. stresse toujours !

La petite japonaise n’est pas ménagée pour le retour.

Pas le temps de décharger le coffre, nous nous précipitons au restaurant. Il est exactement 21H.

Ne riez pas, mais les horaires affichent que les repas sont servis jusqu’à 21H30.

Siga, siga J. !

Le buffet ressemble aux buffets des autres jours. C’est lassant.

 Je rêve d’un bon yaourt et d’un morceau de camembert !

Quant au potage du soir, je n’ai pas de chance.

Chaque midi, ils en proposent aux légumes variés, mais je m’abstiens, car je préfère en manger le soir.

Et chaque soir, ils en servent, soit aux petits pois, soit aux lentilles, soit au poisson.

Déjà que le ventre souffre un peu avec la nourriture crétoise (entendez par là, que je gonfle un peu…) alors non merci pour les petits pois et les lentilles !

Et le poisson, je ne suis pas fan.

En prévention des problèmes digestifs, pour chacun de mes voyages, je fais une cure de petits cachets à base de ferments lactiques. C’est très efficace, j’ai toujours évité la tourista.

Nous terminons la soirée en passant par le bar…ils servent aussi des jus de fruits !

Je m’endors, la tête pleine de belles images.

Mon seul regret est de ne pas avoir croisé un âne en chair et en os : j’y retournerai un jour ou dans une autre vie !

 

Vendredi 27 mai

J’ouvre un œil. Que vois-je ? Un rayon de soleil qui entre dans la chambre !

Vite, profitons-en !

Toilette, petit déjeuner et hop, dans la voiture, direction Plaka, petit village, côte est.

De là, nous pourrons embarquer pour l’île de Spinalonga. Il y a des navettes toutes les demi-heures.

Cette fois, le paysage est très agréable, soleil oblige.

La côte ressemble effectivement à des portions de notre côte d’azur.

A une station service où nous désaltérons la Hyundai, le pompiste nous fait remarquer qu’un pneu à l’arrière est dégonflé.

Ça n’a pas l’air bien grave, J. se charge de le regonfler.

Un peu plus loin, à Elouda, la route est déviée à cause du marché.

Nous empruntons une autre route, indiquée par un minuscule panneau.

A un petit croisement, J. décide de bifurquer à droite. Nous effectuons un tour sur nous-mêmes, on se retrouve devant le marché…

On réitère, et cette fois, on bifurque à gauche. Une autre voiture de location nous précède.

Toute aussi perdue que nous, nous les suivons.

La route, enfin le chemin tout juste carrossable paraît interminable. Ce n’est pas l’idéal avec un pneu qui se dégonfle !

Enfin, la « grande route » (petite départementale chez nous) apparaît en contrebas.

Les passagers de devant nous font un signe de victoire par la portière !

Plaka est un charmant petit village de pêcheurs.

Effectivement, des navettes attendent sagement les touristes et leurs euros.

A peine dix minutes de traversée et nous voilà chez les lépreux.

Le soleil est toujours présent et il commence à faire chaud.

Pour visiter l’île, il faut encore sortir des euros.

Nous parcourons un chemin, à travers des habitations sommaires en ruine, qui gravite autour de l’île.

La végétation est sauvage. Des rosiers et des cactus résistent tant bien que mal. Des chardons aussi !

Tout autour, le paysage est très joli et l’eau est d’une transparence, tout comme à Oia.

La balade terminée, il nous faut attendre une navette pour rejoindre Plaka. Nous nous abritons à l’ombre d’un arbre, tellement il fait chaud. Il fait au moins 28 /29° à l’ombre, ça nous change de nos 21/22°.

Je m’aperçois que j’ai les pieds bronzés à la tropézienne : traduisez zébrés par le port des tropéziennes, ces sandales bridées.

Le bateau ne nous débarque pas au même endroit qu’à l’embarquement, ce qui nous oblige à traverser le village. Je soupçonne l’acte intentionnel, de manière à ce que le touriste soit attiré par les boutiques qui jalonnent les rues.

Mes fameuses tropéziennes n’ont pas résisté aux dernières pluies, la semelle est décollée.

Nous nous arrêtons dans un « carrefour-market » pour acheter de la colle.

Eh oui, carrefour est partout !

Nous rentrons pour l’apéritif et le repas de midi.

Pas de changements notoires dans la nourriture, si ce n’est une moussaka en prime.

Mais nous nous installons sur la terrasse, sous le soleil, face à la mer : c’est chouette !

Après la sieste, nous partons pour Malia, petite ville à un quart d’heure de voiture.

Je suis à la recherche de tee-shirts pour mes petits enfants.

Au bout d’un moment, d’un long moment d’après J., je trouve mon bonheur.

Nous choisissons aussi, un joli vase bleu pour sa fille. Y a pas que moi qui aime le bleu !

La voiture est garée dans une petite rue en contrebas de la ville, en direction de la plage.

Pour y accéder, nous empruntons une  ruelle bordée d’une multitude de clubs pour noctambules. Des affiches et des photos nous renseignent sur le déroulement des soirées entraînées, je veux dire avec des entraîneuses…

Je suis mal à l’aise.

Il pleut à nouveau.

Nous empruntons les bords de mer pour repartir. Nous sommes surpris de découvrir autant de restaurants et de commerces. Il y a foule.

A Anissaras, il y a bien quelques commerçants épars le long de la plage, mais rien de comparable.

A notre arrivée, nous reportons la voiture.

Nous signalons le problème du pneu, de la clim et des essuie-glaces.

La loueuse nous remercie (en anglais) de l’avertir car elle ne conduit pas la voiture elle-même et ignore ces problèmes.

Vous êtes épatés que j’ai compris tout ça, hein ?

Il pleut de plus en plus fort…

Sur le balcon, j’avais étendu un pantacourt lavé ce matin : il est rincé !!

Après le repas, il y a une soirée cabaret.

Nous n’y assistons pas, il n’y a plus de place.

Les animations ne sont pas à la hauteur de celles que nous avons connues en Tunisie.

Pourtant cet hôtel est de la même catégorie et du même tour opérateur.

J’ignore si c’est la Crète qui est en cause, à moins que ce ne soit la récession partout.

Nous serions peut-être déçus, si nous retournions en Tunisie.

 

Samedi 28 mai

J’ai mal dormi cette nuit, dérangée par le bruit de la pluie qui n’a pas cessé. Et croyez-moi, il tombait des cordes ! Par un moment, j’ai même cru qu’il pleuvait dans la chambre tant c’était fort.

Un petit peu d’eau s’est tout de même infiltrée sous la fenêtre.

Elle est tellement gonflée par la pluie qu’elle ferme mal.

La température a encore chuté.

Le jean est de rigueur, ainsi que les chaussures fermées.

Dire que je me suis moquée de J., avec son k-way !

Tels des aventuriers, après le petit déjeuner, nous bravons la météo et nous allons nous balader sur la route qui borde la plage.

D’énormes flaques d’eau inondent la route et  nous obligent à dévier par le sable mouillé qui est bien ferme.

La pluie redouble et malgré la maigre protection que procure le parapluie, nous nous réfugions dans un kiosque, sur la plage.

Il fait froid, pas plus de 18° ! Je suis transie.

Le gros nuage est passé, nous poursuivons la promenade jusqu’au village.

Nous croisons le couple rencontré dans l’avion, tout aussi décontenancé nous par ce sale temps.

Dommage qu’ils ne soient pas dans notre hôtel, je pense que nous aurions pu sympathiser avec eux. Bien sûr, nous avons échangé quelques mots avec plusieurs couples de notre hôtel, mais le courant n’était pas de 100 000 volts !

La pluie a raviné le sable et un peu partout, de grosses crevasses apparaissent sur la plage. C’est assez impressionnant et presque lunaire. La mer est déchaînée, de grosses vagues viennent s’échouer sur le sable.

Evidemment, aucun baigneur dans l’eau !

Au retour, petite accalmie, la pluie s’est arrêtée.

J’ai les pieds qui font floc-floc dans les chaussures détrempées.

Nous passons devant un hôtel cinq étoiles, un vrai palace.

La piscine dessert chaque chambre grâce à un astucieux méandre. Ça fait rêver, en imaginant le soleil, bien sûr !

A notre hôtel, certains bungalows ont aussi une piscine privée, mais rien de comparable.

A l’apéritif, un ouzo et un verre de vin blanc nous réchauffent…

L’après-midi, nous terminons quelques achats dans une boutique toute proche.

La pluie alterne avec le soleil.

Après une séance de pédalage intense dans la salle de gym, J. se rafraîchit courageusement dans la piscine.

Je me lance aussi. Non, non, pas dans l’eau…juste au bord de la piscine. J’étrenne enfin mon maillot de bain, spécialement acheté pour la Crète…

J’ai la chair de poule et je me blottis dans le paréo !

En allant dîner, nous nous arrêtons à la bijouterie et je m’offre une bague en argent et lapis-lazuli.

La soirée est assez morne. Toute balade est exclue, il repleut…

Heureusement il y a le Raki (alcool fort) pour remonter le moral des troupes !

 

Dimanche 29 mai

D’après la météo locale, il est prévu une belle journée.

Pour le moment, il n’y a que des nuages avec un minuscule coin de ciel bleu.

Il fait frais, le gilet est nécessaire.

Un vent froid déchaîne toujours la mer.

De gentils moustiques nous ont dévorés cette nuit : nous gratouillons !

10H : petite approche vers la piscine. Il va bien arriver ce soleil !

J. ose faire trempette dans une piscine déserte…

Nous n’avons toujours pas profité de la plage.

Vers 11H, un doux rayon vient réchauffer  mon transat : c’est bien agréable.

Le vent faiblit.

Les baigneurs arrivent et entament une séance d’aquagym sur une musique entraînante.

J. se mêle au groupe et s’active avec ardeur !

Pendant ce temps là, je dore ! C’est si bon de réchauffer mes vieux os !

Et l’eau est bien trop froide pour moi…

Apéritif et déjeuner en plein air, sous le soleil : un régal !

Tout l’après-midi, nous squattons les bords de piscine.

C’est notre dernière journée, alors si nous n’en profitons pas maintenant !

Difficile de me mettre sur le ventre et d’exposer mon dos : la tête du transat ne s’abaisse pas complètement. Je suis un peu tordue…

Tant pis, je ne brunirai que devant. Au moins, en rentrant, je ferai illusion, j’arborerai un joli teint hâlé. J’éviterai de me retourner !

J. a le corps hâlé (bien plus que moi), mais sa peau était déjà noire à l’arrivée car elle bronze sans soleil ! C’est de la triche…

Dernière promenade en bord de plage,  avant le dîner.

Hier, nous avions hâte de rentrer, lassés de cette pluie.

Ce soir, c’est avec un brin de nostalgie que nous pensons au départ, demain.

Toujours pas de yaourt en dessert, mais il y a des kiwis, ça change de la pastèque !

Un dernier verre avant d’aller se coucher, car je suis fatiguée de n’avoir rien fait de la journée !

 

Lundi 30 mai

Soleil et chaleur au réveil ! C’est râlant !

Pendant que J. transpire sur son vélo, je prépare ma valise. Chacun sa croix !

Dernier accès au buffet du petit déjeuner. Bien qu’il soit formellement interdit de sortir de la nourriture du restaurant, je confectionne deux sandwichs pour le repas de midi que je  cache dans le sac à dos. Ni vu ni connu !

Si la compagnie aérienne ne nous offre qu’une petite collation, il vaut mieux prévoir.

Je profite du dernier bain de J.  et du soleil pour photographier et immortaliser l’hôtel et ses environs.

11H : c’est l’heure du départ. Le ciel est bien bleu…

Des questionnaires de satisfaction à remplir à la réception et déjà le bus arrive.

Comme à l’arrivée, nous sommes les deux seuls passagers de l’hôtel qui repartent pour Marseille.

Passage obligatoire à l’enregistrement des bagages à l’aéroport.

Sur les conseils d’une accompagnatrice d’un autre club, je précise « together » pour ne pas être séparés dans l’avion. Je me perfectionne en anglais !

Si au départ, nous avions une grande marge dans le poids des valises, c’est différent en repartant : nous sommes presque à la limite : c’est la faute de l’Ouzo !

Pour patienter jusqu’à l’heure de l’embarquement, nous déambulons dans la zone tutti free.

Puis nous grignotons nos sandwichs. 

Même avion qu’à l’aller, mais cette fois, un repas nous est servi. Alors, on remange !

Rassurez-vous, les repas dans un charter sont très légers ! J’apprécie la crème à la banane, en dessert.

Nous survolons le Vésuve que nous distinguons très nettement. 

Nous avons décollé avec 10 minutes d’avance, mais nous atterrissons à l’heure.

Atterrissage très doux.

Point de grosses douleurs dans les oreilles, mais je suis à nouveau, entièrement sourde.

6 jours après, je n’ai pas retrouvé une audition complète, mais je ne désespère pas !

Pas l’idéal, les bouchons d’oreilles « earPlanes » de chez Quiès… Peut mieux faire !

Si vous avez des astuces efficaces, n’hésitez pas à me les communiquer !

Récupération des valises sans problèmes.

La Twingo nous attend sagement sur le parking. Elle est toute poussiéreuse : manque d’eau à Marseille !

Il fait soleil, mais le ciel n’est pas bleu Provence.

Retour vers 18H à Entraigues.

Contente de retrouver mes chats qui ont marqué leur territoire dans l’entrée : retour à la vraie vie !

A l’année prochaine, pour un prochain voyage !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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