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CRABUS
30 juin 2012

DJERBA

 

VOYAGE A DJERBA

Comme je l'ai mentionné sur le blog, les derniers mois ont été un peu difficiles.

Afin de déconnecter du quotidien et pour  recouvrer la pleine forme, je me suis octroyée un petit voyage à Djerba, en partie grâce aux royalties de Crabus. J'ai bien dit en partie, car il a fallu que j'ajoute une rallonge, une très grosse rallonge : il en manquait beaucoup !

J'en profite pour remercier tous les acheteurs de Crabus !

En espérant vous faire voyager quelques minutes et allez, soyons fous, vous faire rêver un petit peu, modestement  je  vous offre le récit de ces dernières aventures tunisiennes.

Au mois de mars dernier, alors qu'un petit vélo, voire un tricycle,  tournait en rond dans ma pov' caboche, avec Marie-Lou, une amie de Marseillan, nous décidons sur un coup de tête de nous offrir un petit voyage.

En cherchant sur le net, je déniche une offre "Pack & Go" de chez Thomas Cook. C'est une formule "pochette surprise" un peu moins onéreuse qu'un séjour normal. Nous connaissons la destination : Djerba. Mais nous ignorons le nom de l'hôtel jusqu'à l'arrivée à l'aéroport en Tunisie. Nous choisissons tout de même une catégorie 4*;  on ne sait jamais !

Il ne reste plus qu'à patienter jusqu'au 10 juin jour de départ…


Samedi 9 juin

Préparation de la valise. Je suis satisfaite de moi, je ne dépasse pas les 14 kg, un exploit !

Je pars optimiste, en "principe", en Tunisie à cette époque de l'année, il fait beau et chaud. Et ce n'est pas la Crète,  je ne peux imaginer avoir deux fois le même scénario.

Je n'ai donc pris que des petites tenues légères.

Un petit dérangement intestinal me taquine depuis jeudi et m'oblige à une fréquentation assidue des toilettes. Souhaitons  que cela se calme avant de partir, sinon vous imaginez la scène dans l'avion ?

 

Dimanche 10 juin

En tant que bonne citoyenne, j'accomplis mon devoir et je vote pour le premier tour des législatives.

Marie-Lou arrive vers 16H et deux heures après nous partons pour Marignane.

Nous avons de la marge, l'avion ne décolle qu'à 19H30, mais on ne sait jamais…

Il pleut mais je refuse d'emmener un parapluie, je ne veux pas que ça me porte la poisse !

Toujours le même rituel avec le parking excentré, sa navette à attendre et l'interminable queue pour l'enregistrement des bagages.

Au passage du portique de contrôle, alors que je n'ai rien de métallique sur moi, je déclenche l'alarme. On me demande d'ôter mes chaussures mais ça sonne toujours.

A moins de passer en petite tenue, je ne vois pas comment remédier au problème…

On m'autorise à passer et je suis fouillée (palpée) par une douanière peu souriante. Je n'ai pourtant rien d'une terroriste !

Nous achetons une bouteille d'eau car nous n'avons pas encore pris le rythme chameau et il faut patienter en salle d'embarquement. Je déconseille à mon amie d'acheter de quoi manger, persuadée d'avoir une collation  dans l'avion, comme d'habitude.

Un premier retard de 15 mn est annoncé. Problème mécanique. Pas rassurant… Remarquez, il vaut mieux qu'ils s'en préoccupent au sol qu'en vol ! Finalement nous embarquons avec  un retard de 35 mn.

Nous nous installons dans l'avion. Ça y est, le voyage commence.

Pas tout à fait encore… Une annonce est faite en langue étrangère : Anglais ? Grec ? Je ne saurais vraiment le dire, bref nous comprenons qu'un bagage du dernier vol a été oublié dans la soute et qu'il faut ressortir toutes nos valises pour le récupérer. Nous patientons donc encore un long moment avant de décoller.

C'est un avion de la compagnie "Air Méditerranée", un airbus A320, avec un équipage grec, peu aimable. L'avion est correct, presque neuf.

Pour remédier à mon problème d'oreille, toujours récurent, j'ai lu dans un forum sur internet, qu'il fallait prendre des corticoïdes avant le décollage. J'essaie. Deux petits cachets plus les fameux bouchons Quiès. Le décollage se déroule sans encombre pour l'avion, les passagers et mes oreilles.

Même pas mal ! Même pas sourde !

Il est 21H quand je m'inquiète de ne pas apercevoir de chariot "ravitaillement".

Il arrive enfin, mais toute consommation est maintenant payante ! La crise est présente même dans les avions !

Nous prenons un petit sandwich un peu rassis à 5€.

Pas d'annonce du commandant pour nous tenir au courant de la vitesse de croisière ou de la température extérieure. Il faut dire qu'il ne parle pas le français, nous ne comprendrions donc rien ! Le vol dure 1H45.

L'atterrissage est moins cool pour mes povs'oreilles. Moins douloureux qu'à l'accoutumée mais encore trop à mon goût. Je suis sourde, le tympan gauche émet des bruits de craquements qui m'inquiètent. Conclusion : peut encore mieux faire !

Nous atterrissons à Djerba avec une bonne heure de retard sur l'horaire initial. Il y a une heure de décalage entre la France et la Tunisie.

Un représentant Thomas Cook nous accueille à l'aéroport et nous dévoile le nom de l'hôtel où nous logerons. J'avais espéré qu'une bonne étoile nous mènerait à Zarzis, à l'Eden Star où j'avais séjourné en 2008, mais  nous allons au Negresco, l'hôtel que j'avais sélectionné en dernier sur ma liste…

C'est un 4* mais je n'ai trouvé aucun commentaire car il vient d'être racheté au printemps.

Chassons cette petite déception et profitons du climat doux qu'offre cette première soirée  tunisienne ! Rejoignons le bus.

Les voyages organisés vous apprennent une chose : LA PATIENCE !

Il faut encore attendre d'autres passagers venus de diverses destinations car le bus dessert plusieurs hôtels.

Par chance, nous descendons au premier sur la liste. Nous sommes une petite dizaine de voyageurs. Il est minuit, heure tunisienne.

Première impression décevante. Sans prétention, je suis habituée à des entrées plus luxueuses.

Affamés, nous réclamons une petite collation comme il se doit mais il faudra se contenter d'une bouteille d'eau. On ne sert plus RIEN après 23H. Heureusement "qui dort, dîne". Allons vite dormir !

Nous suivons un bagagiste qui accompagne un couple et traversons un petit patio qui a l'air sympa, puis un long couloir vitré. Interminable ce couloir !

L'employé nous demande de l'attendre à un embranchement de couloirs. Nous sommes un peu saturées d'attendre aussi nous montons seules au premier étage où se trouve notre chambre. Ma deuxième impression n'est guère meilleure.

L'ensemble, malgré un récent coup de peinture, est vieillot. Les sanitaires auraient besoin d'un coup de jeune. La faïence de la salle de bain est lézardée par endroits. Le robinet de la baignoire me reste dans les mains. L'abattant de WC, pourtant propre, me pince les fesses car il est fendu. Les serviettes et le tapis de bain sont tout effilochés mais douces.

Du balcon, nous entendons la mer mais impossible de la voir, il fait trop nuit. Pour dormir, nous laissons la fenêtre ouverte et arrêtons la clim car le bruit empêche Marie-Lou de dormir.

Après avoir envoyé des textos rassurants à la famille, nous nous couchons. Un bon point, les draps sont propres (au Maroc, ils étaient très douteux et sentaient mauvais) ! Deux moustiques perturbent mon endormissement. Je les tue.

 

Lundi 11 juin

Lever 8H. Il fait déjà très beau et très chaud.

Nous apercevons la mer depuis notre balcon, mais il faut tout de même se pencher.

Nous allons nous restaurer avant  la réunion d'information prévue à 9H30.

Au buffet, on trouve de la baguette fade. Je les excuse, il n'y a guère qu'en France que la baguette est bonne ! Pas de pains orientaux pourtant appréciables. Des viennoiseries appétissantes mais qui ont toutes le même goût et sont assez compactes en bouche. Le jus d'orange est industriel (en poudre) et très sucré. Pour une orange pressée, il faut payer…

Heureusement, il y a de la faisselle, ce fromage blanc en grosse motte qui se coupe au couteau, exactement comme sur le marché d'Amiens,  lorsque j'étais enfant. Un vrai régal !

Il y a aussi des fruits dont des dattes fraîches en branches, des yaourts, 3 sortes de confiture, du miel et un gâteau genre quatre-quarts. Il y a aussi des crêpes maison très bonnes mais beaucoup trop grosses. Pour les affamés, ça cale !

Pour les adeptes du salé, je ne me prononcerai pas trop dessus, je n'ai pas goûté à la charcuterie mais j'ai tenté le fromage que je n'ai pas aimé. Pas d'œufs sur le plat, juste des œufs durs :  un peu bourratif le matin !

La salle de restaurant est très grande et divisée en deux parties. L'une climatisée, l'autre non !

La première est une salle  sombre éclairée par quelques fenêtres donnant sur un côté  et qui ne s'ouvrent pas. Aucune possibilité de manger dehors : c'est dommage, c'est si agréable de prendre le petit déjeuner sur une terrasse ! D'autant plus dommage qu'il y a la place dehors.

Après la réunion où nous faisons connaissance ave les animateurs et la représentante de Thomas Cook, nous visitons l'hôtel.

Une fontaine se dresse au milieu du patio central où l'on trouve deux boutiques bazar dont une plus spécialisée dans les bijoux (beaucoup d'imitations !).

 L'accès  à la réception, à la salle à manger, au bar, à la discothèque, au salon café-maure, aux chambres, à la piscine et à la plage donnent sur ce patio.

Le bar est constitué d'un salon intérieur et d'une terrasse extérieure. Un grand écran plat trône au milieu du salon : les soirs de foot,commme c'est l'Euro, il y a  foule !

Les animateurs ont même grimé les supporters avec des petits drapeaux peints  sur les joues !

Des apéros animés et dansants se déroulent le soir sur la terrasse.

Le café-maure est peu fréquenté car les consommations sont payantes…

La discothèque qui fait aussi office de salle de spectacle est assidûment fréquentée tous les soirs. Un amphithéâtre extérieur  est prévu, mais il est en travaux pour le moment.

 Un billard et une table de ping–pong se trouvent sous un préau.

Les chambres sont réparties sur trois niveaux. Pas d'ascenseur…

Heureusement, nous sommes au premier étage. Ne souriez pas, dur de monter la valise de 14 kg !

Grâce à ces quelques marches grimpées plusieurs fois par jour et aux longs couloirs, nous avons entretenu notre forme et éviter les kilos superflus !

Pour se rendre à la piscine, il faut emprunter un autre couloir, tout aussi grand qui mène également à la plage. Semer des petits cailloux pour retrouver son chemin est utile le premier jour ! Des panneaux avec des petits symboles seraient les bienvenus et faciliteraient  la vie !

Premier jour oblige, nous sommes assaillies par différents vendeurs de prestations qui proposent soit des excursions, à chameaux, en quad, en bateau ou en calèche,  soit des massages.

Nous déclinons toutes les offres et nous nous dirigeons vers la piscine extérieure  qui déploie une belle surface, mais aurait besoin d'une réfection au niveau du carrelage. Elle a aussi l'inconvénient d'être trop profonde et nous n'avons  pieds nulle part. Heureusement, la piscine intérieure est mieux adaptée et sert pour l'aquagym. Et en bonus, elle est encore plus chaude que dehors ! J'adore !

Un haut parleur aux décibels classés G++ diffuse une musique près de la pataugeoire devant la piscine. Un animateur se déhanche sur un rythme de zumba mais peu de courageux  l'imitent.

Un bar attenant à la piscine avec un grand salon de plein-air abrité par des paillotes a dû être joli autrefois.

Petit coup d'œil à la plage par un accès direct de l'hôtel. Des parasols dressent leurs dômes de paille devant une mer envahie d'algues. Le sable est très fin (et très chaud) mais pas super propre.

Petite trempette dans la piscine avant de louer un coffre à la réception pour mettre les passeports, les portes-feuilles et surtout les billets retour !

Nous changeons quelques dollars, euh non quelques euros,  contres quelques dinars tunisiens.

Un euro vaut à peu près 2 dinars, aussi nous repartons avec plus de billets, ça donne l'illusion d'être plus  riche !

A midi, il n'y a pas de jeux apéro au bar comme dans les autres clubs que j'ai fréquentés. Pas non plus de cocktails journaliers offrant une couleur différente chaque jour.

Le "tout inclus" est très limité. Hormis les alcools locaux gratuits et à volonté, tous les autres sont payants. Le thé à la menthe aussi !

Déjà l'heure du déjeuner. Nous choisissons une table près d'une fenêtre pour avoir l'impression de manger dehors. Le buffet est correct. Il n'y a pas un choix énorme (la moitié du buffet reste vide) mais la nourriture est bonne.  Par prudence, nous ne mangeons pas de crudités pourtant tentantes. Les desserts sont appétissants et très sucrés ! Par contre le rosé est chaud…

Le personnel paraît aimable et un peu dépassé par l'afflux des vacanciers.

Le café pris au bar est bon.

Les suites du voyage, la chaleur et le rosé imposent une petite sieste.

La chambre a été nettoyée et sur chaque lit, il y a des serviettes roulées en forme de cygne et de cœur. C'est un rituel très plaisant que je retrouve à chaque voyage.

 Pour ma part, impossible de dormir aussi je décide de faire un peu de sport… cérébral avec des sudokus sur le balcon : pas tenable ! Je  cuis littéralement ! (Non, ce n'est pas mon cerveau qui fume !)

Au réveil de Marie-Lou, nous partons explorer les alentours de l'hôtel. Trois supermarkets sont installés non loin. Ce sont de grands bazars avec des produits de toutes sortes dont les djellabas traditionnelles, mais surtout des imitations de grandes marques en maroquinerie et vêtements de luxe.

Les prix sont raisonnables, voire moitié prix de chez nous. La qualité est à l'appréciation de chacun…

Quand nous criions famine, le soir de notre arrivée, nous rêvions de chocolat… Achat réalisé et remisé dans le petit réfrigérateur de la chambre.

Dans l'un des magasins, nous sommes invitées à observer le travail de tapisserie réalisé à la main. Méfiante, je reste un peu en retrait mais Marie-Lou, confiante s'approche et tente même un point. Nous sommes alors dotées d'un joli bracelet fait de fils de laine en guise de porte bonheur, moyennant  un dinar !!

Retour à l'hôtel pour préparer notre première soirée. Par ignorance des horaires, nous avons raté les jeux apéro au bar. Ceux-ci consistent essentiellement à danser au son d'un piano-bar installé sur la terrasse.

Au dîner, le rosé est plus frais mais la nappe est sale, ayant déjà servie au premier service. Qu'à cela ne tienne ! Le serveur secoue et retourne la nappe : elle est propre ! Un peu spécial pour un 4*…

La nourriture est toujours correcte, c'est l'essentiel !

Pas de café décaféiné au bar. Du reste quand j'ai demandé un déca, j'ai eu la sensation d'être une extra-terrestre !

Nous goûtons à la Cidratine. C'est un alcool fort et sucré à base de plantes dont la verveine. Je n'en ferai pas mon ordinaire.

Marie-Lou non plus, elle renverse son verre !

Ensuite, les animateurs nous proposent un spectacle de danse. Ils sont excellents dans leurs prestations.

Ils enchaînent par une danse du club pour lancer la soirée discothèque.

Nous sommes sages (c'est mieux que de dire fatiguées comme des vieilles) et nous regagnons notre chambre vers 22H45.

Le tricycle dans ma tête tourne toujours mais ce n'est plus qu'un tandem.

Morphée tarde à nous rejoindre aussi nous papotons et refaisons le monde, enfin notre vie…

Pour finir, j'implore mes statues Egyptiennes (oui, je suis toujours accro à ce pays) de me donner de l'amour avec un grand A.

Quelques minutes plus tard, mon vœu est exaucé !

Alors que la lumière est éteinte, quatre créatures entrées par la fenêtre ouverte,  apparaissent.

D'abord timides, elles me frôlent en m'envoyant des bisous sonores.

Puis elles entament un ballet au dessus de moi. Elles ignorent totalement Marie-Lou.

Elles s'enhardissent alors en me caressant et  me couvrant de suçons.

C'est un amour fou, un amour passion, un amour dévorant !

C'est l'Amour des GM de Tunisie.

Croyez-moi, début de nuit torride !!

Les dieux Egyptiens m'ont gâtée !

Mais qui sont ces GM Tunisiens ?

Allez, cherchez un peu dans votre imagination et non, non, ne fantasmez pas, ce ne sont pas les serveurs ni les animateurs, ni mêmes des gentils membres comme au club Med.

Tout simplement de Gentils Moustiques !!

Amour trop piquant pour moi… je les extermine d'un coup de tong !

2H du matin, nous rejoignons enfin Morphée, je suis épuisée par ma nuit d'amour !


Mardi 12 juin

6 H du matin, je suis déjà réveillée mais pas Marie-Lou.

La nuit portant conseil, j'ai pris de bonnes résolutions : faire dérailler le petit vélo pour qu'il quitte mon esprit. Je veux profiter au mieux de ce séjour !

Le ciel est déjà d'un bleu limpide et il fait déjà chaud.

Je m'installe sur le balcon et j'entreprends de consigner les anecdotes du séjour dans un carnet.

Un jardinier est déjà à pied d'œuvre et cisaille les plantes avec un tempo régulier.

A peine entrée dans la salle de bain, je suis assaillie de bisous amoureux par 4 autres GM embusqués. Stop ! Telle une mente religieuse, je les dévore ! Enfin je les tue ! C'est ce qu'on appelle se consumer d'amour…

J'ignore si c'est la mer, la chaleur ou l'Orient, mais je frise à nouveau !  Pourquoi je ne frise plus en  France ? Mystère…

Après le petit déjeuner, matinée sportive (si, si, je vais bouger).

Petite balade, les pieds dans l'eau (et les algues) au bord de la plage bordée d'hôtels.

Je croise un homme qui propose une promenade en dromadaire où à cheval. Il a peu de succès.

Des vendeurs à la sauvette marchandent des paréos et des colliers.

Le sable est jonché de saletés.

Le soleil chauffe déjà très fort. Je rejoins la piscine et Marie-Lou pour une séance d'aquagym avec notre animatrice Paola, petit bout de femme dynamique et fort sympathique. Toujours souriante et serviable. Très professionnelle aussi. Je l'apprécie.

Après l'effort, il faut bien un peu de repos sur un des transats. Ces derniers sont un peu détendus et il y a une barre très gênante en plein milieu du dos ou du ventre, selon votre posture.

Mais le ciel est bleu et le soleil bronzant !

Finalement, il y a bien des jeux apéros le midi, mais ils se font à la piscine et non au bar.

Pour clore ces jeux, les animateurs habillés en schtroumpf (leur tenue se compose d'un short marine et d'un tee-shirt turquoise) invitent les vacanciers à danser sur la chorégraphie de l'apéro.

Après l'apéro, il faut déjeuner.

Après déjeuner, il faut faire la sieste.

Tout un programme !

Après-midi farniente et bronzage.

Un des animateurs propose une partie de fléchettes ou de pétanque, suivie d'une autre séance d'aquagym. Des courageux l'accompagnent (pas nous).

Nous effectuons tout de même quelques longueurs de piscine !

Pour les très courageux, je veux dire les sportifs, donc pas pour nous,  il y a aussi un terrain de tennis et du tir à l'arc.

Le repas du soir débute mal.

Nous sommes assises à une table et je demande du rosé. Le serveur me répond qu'il n'y en a plus. Du blanc, alors ? Y en a plus non plus.

"Tu n'as qu'à arriver à l'heure, tu arrives toujours en retard" !

 Gloups ! Qu'il n'y ait plus de rosé ni de blanc, c'est une chose, certes pas très normal mais que l'on me parle ainsi, ça ne passe pas. Je lui fais remarquer que les horaires pour le diner sont jusqu'à 21H30 et qu'il n'est que 20H30. Il s'emporte.

Finalement, le chef, du moins celui qui fait office de chef, un petit homme, le sourire commercial en permanence, s'interpose et calme le serveur qui clame que je ne suis pas gentille mais Marie-Lou qui est silencieuse, si ! Je suis cataloguée !

 Mais nous n'avons pas de rosé !

Je goûte à tous les plats y compris les spécialités du pays, en prenant une petite cuillère à chaque fois : je suis curieuse et pour une fois la curiosité n'est pas un vilain défaut car les plats sont bons dans la grande majorité. Du reste, je félicite le chef qui vient au-devant de moi. Il me demande de mettre un petit mot sur internet pour dire que sa cuisine est bonne !

A chaque repas, je me sermonne pour les desserts : sois raisonnable Maryse, pas trop… Oui, mais c'est tellement bon les gâteaux !!

Avant de nous rendre au bar pour une soirée karaoké, nous entrons dans la bijouterie.

Aussitôt, le vendeur nous propose "ses" plus beaux bijoux, affirmant que ce sont des vrais. Il n'est pas suffisamment convaincant car nous repartons les mains vides !

La nuit tombe vite et les GM s'en donnent à cœur joie sur la terrasse du bar, le soir.

Heureusement, j'ai mis un pantalon !

Nous ne nous participons pas au  karaoké (pitié pour les autres !) mais nous dansons un peu.

Nous sommes toujours aussi sages et nous nous couchons avant minuit !

Pas de GM dans la chambre. Cette fois, nous avons pris la précaution de mettre la clim avant de descendre diner. La chambre est donc rafraîchie pour la nuit. Inutile de laisser la fenêtre ouverte car il fait bien plus doux dehors.

La nuit est paisible.

 

Mercredi 13 juin

Journée Tunisienne.

Après notre entraînement sportif intensif, je veux parler de l'aquagym et du transat, les animateurs emmènent un petit groupe de volontaires jusqu'à la boutique de l'hôtel pour choisir des costumes tunisiens. Je suis un peu réticente pour ce genre de démonstration, mais je suis inscrite d'office en même temps que Marie-Lou qui elle, est partante.

Ils ont organisé un défilé sur la mode tunisienne et nous en serons les mannequins.

Une fois habillées, le photographe de l'hôtel mitraille les vedettes devant la fontaine du patio : c'est un décor parfait pour l'occasion.

Marie-Lou se prête au jeu avec un plaisir évident. Elle s'amuse beaucoup.

Je m'éclipse discrètement.

Ensuite, nous devons faire le tour de la piscine pour présenter les tenues sur un fond de musique orientale. Je ne suis guère à l'aise et ça se voit sur les photos ! En prime, le vent  s'est levé et ébouriffe les cheveux !

Pour la rituelle danse de l'apéro qui suit,  je suis obligée de m'exécuter. Je m'embrouille un peu dans les pas, mais finalement je passe un bon moment grâce à la bonne humeur du petit groupe et des animateurs.

Une fois n'est pas coutume, nous dégustons une bière au bar de la piscine où le barman m'apprend qu'il a passé quelques temps en France, à Amiens. Je lui avoue que j'y suis née. Du coup il me surnomme "Damien" !

Pour le déjeuner, au restaurant, nous changeons de secteur. Inutile de recréer un incident avec le serveur d'hier.

Le chef nous accueille et s'empresse de nous trouver une table.

Le rosé arrive dans la foulée. Hélas, il est servi dans un verre à eau bien épais, pas dans un verre à pied.

De nouveaux vacanciers Polonais sont arrivés et visiblement après le vin, il y a pénurie de vaisselle.

Désormais, c'est un rituel. Il faut réussir à trouver une table, qui bien souvent encombrée des restes du précédent occupant, affiche une nappe plus que douteuse.

Puis il faut trouver une assiette au buffet, souvent en attente pour cause de lavage.

Et si l'on ne veut pas manger avec les doigts, il faut trouver des couverts !

Le système D est de chiper ceux de  la table voisine…

Si l'on réclame une serviette de table, il faut bien l'examiner avant de s'en servir. C'est souvent une deuxième main, enfin une deuxième bouche ! Elles sont présentées chiffonnées dans les verres, ce qui est trompeur. Mais les tâches ne mentent pas !

Une touriste du nord, une ch'timi nous a raconté une petite anecdote.

Installée à une table pour diner avec d'autres convives, elle boit un verre d'eau avant que le serveur ne vienne remplir les verres de vin. Ne buvant pas de vin, elle laisse le verre de côté. Le serveur a donc repris le verre pour le proposer à une table voisine. Mais elle avait déjà bu dans le verre !

Eh oui, c'est ce qu'on offre comme prestation dans uns un 4* chez Thomas Cook !!!

Une autre fois, alors que j'avais réussi à obtenir du rosé dans un verre à pied, le serveur a pris mon verre à eau pour une autre table sans se préoccuper si j'avais besoin de ce verre et si j'avais bu dedans.

C'est la crise partout !!

Mais il n'en reste pas moins que le chef et le serveur de cette zone sont charmants et charmeurs !

J'ignore si c'est mon petit coup de gueule de l'autre soir ou si c'est mon propre charme, mais le tapis rouge est déployé !!

Le soir, c'est repas tunisien et soirée tunisienne.

Les animateurs ont coutume de manger avec les vacanciers et ce soir, c'est Paola qui dîne à notre table que nous partageons aussi avec une célibataire de Manosque fort sympathique.

Il y a du couscous au buffet ! Et un délicieux couscous avec une semoule très fine. Je me régale et j'en reprends même une petite louche.

Quelques personnes se sont habillées en tunisiens pour l'occasion. Les animateurs arborent de jolis costumes. L'un deux, Naoufen, le plus gentil et le plus sympathique d'après moi et cela n'engage que moi, est très élégant dans son habit.

Avec des petits moyens, nos jeunes animateurs se démènent vraiment pour nous distraire. Ils sont présents du matin 9H au soir très tard, et répètent encore leur spectacle pendant que nous dormons à poings fermés. Bravo à eux ! Ils réussissent à nous faire oublier les petits inconvénients et c'est une belle prouesse. Le directeur (à propos, c'est un homme peu avenant) leur doit beaucoup et Thomas Cook aussi. J'ai lu dans un commentaire qu'ils étaient l'âme de l'hôtel. Je confirme !!

Puis un spectacle tunisien nous attend. En fait, c'est nous qui attendons un long moment car les artistes arrivent très en retard. Pour patienter,  on peut se déhancher sur la piste de danse sous une musique assourdissante : tout ce que j'aime !

M. Lou s'amuse…sur la piste.

Enfin, des fakirs font leur show. D'abord impressionnants, car il faut reconnaître que tout le monde ne fait pas ce qu'ils font, les numéros deviennent un peu lassants car répétitifs.

Pour les couche-tard, la musique reprend après le spectacle.

J'abandonne le navire, je monte me coucher.

 

Jeudi 14 juin

Aquagym avec Khalil, très décontracté et un petit côté clown.

Séance agréable et utile après l'engloutissement des pâtisseries !

Nous participons au jeu apéro de midi. C'est le jeu de la chaise musicale : je perds très rapidement mais Marie-Lou arrive en finale !

Petite danse de l'apéro : je m'améliore lentement.

Ce soir, c'est la soirée tenue colorée. Ça tombe bien, j'ai pris quelques coups de soleil sur les épaules, entre les seins et sur le nez ! Le petit vent (rien à voir avec le mistral) cache l'intensité des rayons de soleil et a tendance à vite brûler.

A l'apéritif, il y a un nouvel animateur qui lance le jeu des musiques de génériques et de films.

Le but est de les reconnaître le premier et d'en donner le nom. Je suis bien trop lente…

Et en plus, il y a un homme ultra rapide qui a dû passer sa vie devant son écran de télé, il les connaît

tous !

Après le repas, les animateurs proposent des petits sketchs qui nous amusent beaucoup. L'un deux est une parodie d'eux-mêmes. C'est à mourir de rire !

 

Vendredi 15 juin

Nous avons souscrit pour un tour de l'île en une demi-journée.

Nous partons en bus à 8H direction Midoun où il nous dépose pour flâner sur le marché. Le temps imparti est de 30mn.

Il fait déjà très chaud et pourtant il n'est que 8H30. La foule grouille au milieu des épices  et les étals colorés. Les courgettes sont vert pâle et toutes fripées. Certains melons ont un aspect que je ne connais pas.

Avant de reprendre la route, nous attendons des retardataires pendant un quart d'heure puis le guide décide de repartir sans eux. L'heure c'est l'heure !

Prochaine destination la Chaussée Romaine, route que j'ai déjà empruntée en 2008 pour me rendre à Zarzis.

J'ai un petit coup de barre. Je mets ça sur la soif qui se fait déjà sentir malgré les gorgées d'eau plus très fraîches d'une bouteille d'eau que j'ai emmenée.

Puis arrêt dans une fabrique de poteries à Guellala, village de potiers. Nous assistons à une démonstration de fabrication d'un pot en terre.

Nous remontons dans le bus pour effectuer quelques centaines de mètres et visiter le musée d'art et traditions populaires. Le site est accueillant et surplombe la région du haut de ses 53m d'altitude. C'est le point  culminant de l'île !

Le musée est très intéressant et nous regrettons de n'avoir que 30 mn à lui consacrer, le double nous aurait plus convenu. On y apprend que les jeunes promises devaient garder une peau blanche et laiteuse jusqu'à leur mariage. De ce fait, elles sortaient peu le mois précédent la cérémonie ou alors elles se couvraient entièrement, même les mains. Pour afficher quelques rondeurs, bienvenues en Tunisie, pas comme en France, elles se nourrissaient de pâtisseries bien sucrées et bien grasses.

C'est ce que nous faisons à chaque repas ! hou là là, les kilos au retour !!

A la sortie, nous nous abreuvons d'un jus d'oranges pressées bien frais : un régal pour les assoiffées que nous sommes !

Retour dans le bus pour la capitale de l'île : Houmt Souk.

Pendant le trajet, je n'entends que des bribes des explications du guide qui parle essentiellement italien car je me sens assommée et je m'endors. Impossible de vous décrire le paysage, je n'ai rien vu ! Ce n'est guère mon habitude. Y a quelque chose de bizarre…

Le bus nous dépose pour une heure de shopping, enfin de souk.

Nous commençons à nous aventurer à travers les échoppes mais nous rebroussons chemin très vite, car nous sommes assaillies et harcelées par des marchands.

Nous décidons d'attendre avec patience, assises à l'ombre dans un square, que le bus revienne.

Il fait soif   et j'ai sommeil !!

Retour à l'hôtel pour le déjeuner puis nous montons dans la chambre nous reposer pour une petite sieste : nous sommes épuisées.

Et nous dormons tout l'après-midi ! Y a quelque chose de bizarre…

Pour le diner, plus de place dans la première salle. Nous sommes relégués dans la deuxième  non climatisée et nous partageons notre table avec un couple de Vauclusiens et  leurs deux petits-fils, des jumeaux adorables âgés de 6 ans.

Soirée cabaret à la discothèque.

Encore une fois, ce sont nos chers animateurs qui mettent l'ambiance et  y parviennent parfaitement.

Ils vont parodier des chansons françaises connues.

Honnêtement j'ai beaucoup rit : le Titanic restera gravé dans ma mémoire…

Ensuite,  je délaisse  très vite Marie-Lou pour allez de nouveau me coucher. Et je redors toute la nuit !

En fait, j'ai attrapé un coup de chaleur sur le marché ce matin. J'ai bien senti que le soleil brûlait  ma nuque mais je n'avais rien pour me protéger.

Futurs vacanciers, pensez à emporter un chapeau ou un chèche…si vous voulez profiter des excursions !

 

Samedi 16 juin

Réveil matinal en pleine forme.

Je déjeune seule car Marie-Lou se repose encore.

A défaut de presse-agrume, j'écrase une orange pour obtenir un vrai jus d'orange… chacun sa méthode !

Le chef pose furtivement un petit bouquet de fleurs sur la table. C'est une gentille attention… Rien que pour moi, na !

Balade les pieds dans l'eau au bord de la mer pendant une petite heure.

Le soleil chauffe…

Marie-Lou aussi ! Elle dore sur un transat au bord de la piscine.

Aquagym pour se rafraîchir et tenter un ultime renforcement musculaire…

Le cours est très dissipé aujourd'hui, ça se relâche !

Nous prenons part au jeu de l'apéro, notre dernier… snif !

Dernière chorégraphie aussi : je suis presque en rythme  pourtant !

Mini sieste avant de retourner dans les boutiques extérieures pour les ultimes achats de souvenirs.

Cette fois, Marie-Lou a choisi de mettre un tee-shirt et moi  un paréo sur les épaules. Pas question de brûler plus, la cuisson est à point !

Nous avons effectué notre BA, nous avons dépensé tous nos dinars pour aider les Tunisiens…

Apéro dansant et dernières danses au bar.

Quand je parle d'apéro, ne pensez pas que nous nous enivrons. Nous ne buvons qu'une bière ou un panaché, juste de quoi faire gonfler nos abdos !

Chaque soir, un thème vestimentaire est à l'honneur. Il y a eu la soirée en jean, la soirée en  blanc, la tunisienne, la colorée et ce soir c'est l'élégante.

Nous sommes tous  invités à nous mettre sur notre 31.

Les animateurs sont sublimes dans leurs tenues de soirée. Les voir en costume et chemise blanche est surprenant,  car nous ne les voyons toujours qu'en schtroumpf.

Dernier dîner avant le dernier spectacle de nos gentils organisateurs.

Ce soir ils dansent pour nous : bravo et merci  à eux pour ces chorégraphies super bien exécutées avec un ensemble digne de pros !

 

Dimanche 17 juin

Dernier petit déjeuner.

En prévision d'une disette sur le trajet du retour, je prends deux petits pains au chocolat. On ne sait  jamais !

Dernier petit tour de l'hôtel pour prendre des photos.

Sincèrement, je pense que cet hôtel a dû être un bel hôtel, il y a quelques années et a dû mériter ses 4* à l'époque.

La chambre doit être libérée pour 12H au plus tard et nous ne partons qu'à 14H45.

Nous empilons donc le linge sale dans la valise…sans oublier la tablette de chocolat intacte.

Nous avons eu notre dose de sucreries avec toutes les desserts !

Contre une caution, le premier jour, nous avions emprunté une serviette de plage.

Il est temps de la rendre et de récupérer nos dinars.

Dinars à échanger à l'aéroport. Pour cela, il faut le reçu de change de l'hôtel.

Le souci est que l'imprimante ne fonctionne pas… et ça fait déjà 4 jours que c'est ainsi !

Il faut insister et insister pour obtenir ce papier qui finalement sera imprimé sur une autre machine.

Les gens du nord, qui sont venus en Tunisie  chercher le soleil qu'ils n'ont pas chez eux, sont sur le départ et tous réunis dans le patio pour un dernier pot.

Nous les rejoignons après avoir déposé nos valises dans la salle des coffres.

C'est un moment d'échange très agréable et sympathique où tout le monde papote avec son voisin.

Le petit groupe ch'ti quitte l'hôtel après une petite collation et nous l'accompagnons jusqu'au bus pour lui dire adieu.

Déjà une page de tournée.

A notre tour de nous restaurer.

Dernière chasse aux couverts…

Derniers bavardages avec les animateurs et les sudistes (en partance pour Marseille) qui sont sur le point de partir aussi.

Le bus est devant l'hôtel.

Derniers adieux sur la chanson d'Hervé Vilard "Reviens" à Paola, Naoufen, Khalil et Jihad.

Le bus démarre, ça y est c'est fini, nous tournons encore une autre page.

Globalement, même si l'hôtel ne mérite qu'un 3*, nous sommes heureuses de notre séjour.

L'ambiance était au rendez-vous, que ce soit avec le personnel, les animateurs et les autres vacanciers.

Je devine une petite curiosité chez certains d'entre vous…

Vous vous demandez peut-être si Marie-Lou, la blonde et Maryse, la brune, ont été courtisées ?

Mais bien sûr !

Les Tunisiens adorent les gazelles françaises et notre charme est irrésistible !

Vous n'en doutez pas, j'espère ?

Et comme nous sommes des femmes très sérieuses, nous avons toujours décliné très poliment les invitations !

Patience, patience et encore patience !

Et bien, il nous en faut encore un peu car notre avion a deux heures de retard.

La rumeur qui circule avance l'hypothèse d'une alerte à la bombe à l'aéroport de Marseille. Vrai ou faux ?

On ne le saura jamais.

Même compagnie aérienne et toujours pas de collation dans l'avion : les petits pains au chocolat de l'hôtel ne sont finalement pas si mauvais que ça !

Le décollage et surtout l'atterrissage sont  très doux : les oreilles sont bouchées  mais même pas mal !

Retour à Marignane à 22H30, heure française.

Comme deux Cendrillon, nous sommes de retour à Avignon vers minuit.

Cette fois, c'est bien fini, retour à la vraie vie !

Et à bientôt pour une autre destination !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

a

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Commentaires
M
voici encore une belle aventure ! toujours positive , c'est bien toi ! tu m'as donné envie de partir avec Thomas Cook ..... enfin à voir ou à boire le petit rosé plus ou moins frais , mais toujours avec cette note très très positive , car tu restes fraîche et drôle malgré les situations. Bravo , et au prochain voyage !
G
Y en a qui ont bien de la chance de partir au soleil. Reste à voir les photos maintenant.
L
J'ai adoré!!!!!!!!Toujours aussi positive.
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