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CRABUS
27 février 2007

XVI - Février 2007

anim5571

FEVRIER 2007

 

Jeudi 1er Février, David Abiker,  journaliste de France Inter me propose de chroniquer mon blog à l'antenne dans son émission "blog à part". J'ai une interview par téléphone dans l'après midi. Je bafouille pas mal, je suis moins à l'aise à l'oral qu'à l'écrit !! Je ne sais pas ce que va donner le montage, j'espère persuader les auditeurs d'aller consulter mon blog et de pouvoir ainsi aider d'autres malades.

Vendredi 2 février, à 6H20 j'écoute France Inter et j'entends le journaliste qui annonce mon blog : je retiens mon souffle et  je m'entends…. ! ça ne dure que  2 mn  et ça me fait tout drôle, je ne reconnais pas bien ma voix. Je ne me trouve pas parfaite mais j'espère avoir été suffisamment convaincante envers les auditeurs. Je reste à l'écoute pour l'émission de 10H30 qui a également pour thème le cancer, plus spécifiquement la campagne publicitaire actuelle sur le cancer. L'invitée est une femme qui a été atteinte d'un cancer il y a quelques années. Très imbue de sa personne, elle ne cessera de couper la parole à David Abiker. Elle a écrit des bouquins mais elle ne me donne pas du tout l'envie de les acheter. Le chroniqueur avance l'idée d'un "vis ma vie" sur le cancer, j'adhère à cette idée, ce serait une bonne façon de faire connaître cet" inconnu si familier".
A près tout mon blog est un peu un "vis ma vie" !
En deux heures, j'ai 70 connexions sur mon blog. Le soir, j'approche les 200. Mes amis m'appellent, ça amuse tout le monde.

Samedi 3 février, encore de nombreuses connexions et des commentaires qui me réchauffent le cœur. Bien sûr la reconnaissance de mon courage me flatte mais ce sont les remerciements pour le réconfort qu'apporte ce blog qui me comblent. Ça donne un sens à ce dernier. Merci à David Abiker de son soutien envers ma démarche.

Dimanche 4 février, je me rends chez ma fille à Sisteron. C'est une belle journée ensoleillée, nous fêtons les 79 ans de ma belle-mère. Mon plaisir est un peu gâché par les douleurs dorsales qu'occasionne le retour en voiture. Je dois toujours associer plaisir et déplaisir !

Lundi 5 février, je bidouille tout l'après midi sur powerpoint car j'ai une idée de réalisation en tête. Ça fait 4 ans que je n'ai pas utilisé ce logiciel, il faut que je m'y retrouve, ce n'est pas comme le vélo, ça se perd !!

Mardi 6 février, j'ai bien mal à mon bras, bien fait pour moi, je suis restée trop longtemps hier  sur mon ordi !!

Wilfried  tente une présélection pour un concours administratif sur Marseille. Lui qui possède un diplôme d'ingénieur du son  est bien loin de son univers artistique mais le travail dans ce domaine  ne court pas les rues !

Mercredi 7 février, j'ai le plaisir de recevoir "le musée de l'homme, le premier livre de David Abiker, personnellement dédicacé. En me plongeant dans ce livre, je vais pouvoir oublier mon angoisse grandissante à l'approche du jour J, le 13 février prochain, jour de l'IRM, jour de verdict.

Jeudi 8 février, je suis déçue, j'apprends que l'article dans femme actuelle est différé à une date ultérieure non précisée. Je crois bien que je suis évincée, je dois laisser la priorité à une association qui traite du cancer : je ne fais pas le poids avec mon pauvre crabus !!! j'attendrai une autre occasion pour le faire connaître !

J'ai un peu les idées noires à cause de l'angoisse qui m'envahit . J' ai peur qu'on m'annonce une rechute, j'en ai mal au ventre rien que d'y penser. J'aurais bien voulu boucler la boucle avec femme actuelle, maintenant, au cas où je devrais retourner dans mon tunnel. Mais entre ce que je souhaiterais et la réalité, il y a un grouffre !!

Vendredi 9 février, en allumant mon ordinateur, une alerte me précise que j'ai deux nouveaux commentaires sur le blog. Le premier émane d'une crabusette qui a atterri sur crabus en passant par le lien que France Inter a mis sur le site des Essentielles. Elle m'offre son soutien.

Le deuxième est écrit par la même crabusette qui me demande d'effacer  son message. J'avoue que je suis perplexe, je ne comprends pas. Son adresse e-mail n'apparaît nulle part sur le blog, elle peut signer d'un pseudonyme, elle reste donc anonyme pour le public. Si la réaction de toutes les crabusettes qui me lisent est identique, effectivement, il n'y aura guère de commentaires sur le blog, et c'est bien dommage que nous n'en profitions pas tous et toutes. C'est mon avis et ça n'engage que moi, mais merci quand même pour votre soutien, il est enregistré......... dans ma petite tête !

Avec ce blog, je cherche à aider d'autres malades en partageant mon "expérience". En essayant de répondre aux questions que se posent celles qui viennent de rencontrer la "bête". En essayant d'aider  celles qui sont en traitement à positiver. En essayant d'informer sur la maladie, leur entourage ou toute autre personne en pleine santé.
Ce blog n'est pas un forum et je ne pourrai répondre à tous les messages. De même pour les communications téléphoniques : je ne désire pas  passer mes journées au téléphone, rappelez-vous que moi aussi, je suis encore fatiguée et que je m'efforce d'alimenter ce blog régulièrement avec mes petites anecdotes vécues et c'est déjà pas mal. Pardonnez-moi si je vous déçois mais je fais ce que je peux !

Samedi 10 février, j'entre dans une phase de chance. C'est de bonne augure pour mardi……je m'explique : après un gros "splatch" mon lave vaisselle a rendu l'âme. Il n'est plus tout jeune :  une réparation s'élèverait aux alentours de 300 € d'après le réparateur. Je capitule, je relave ma vaisselle à la main !

Dimanche 11 février, j'organise une crêpe party familiale. Il faut que je m'occupe l'esprit, il faut que je voie du monde.
Ma belle fille n'est pas venue, elle est souffrante et fatiguée : elle est presque à terme pour le deuxième.
Mon père ne veut pas venir non plus, il préfère rester chez lui. Lui aussi est fatigué.
Ma fille n'est pas venue ce week-end.
Je gave mes deux fils et mon petit fils avec plaisir !

Lundi 12 février, je me réveille courbaturée, ce qui se traduit chez moi par des douleurs dans le dos et les jambes, surtout les jambes. Normal, je suis restée deux bonne heures debout hier pour faire mes crêpes, je paie aujourd'hui !! En plus le temps n'est pas mon allié aujourd'hui : il pleut ! rien de meilleur pour les douleurs ! le ciel gris a déteint sur mon moral. Il faut dire que si dans la journée je m'occupe beaucoup l'esprit, les nuits sont peuplées de cauchemars. Je me demande où je vais chercher tous ces rêves ! ça carbure dur là haut ! Je me fais mes petits scénarios "catastrophe" ; bien évidemment tout tourne autour de la petite "surdensité" de mon sein. J' interprète moi-même (en rêve) les clichés de l'IRM :    il y a une masse de 1,2cm. Il faut la retirer, c'est à nouveau une tumeur cancéreuse, etc………….Pas difficile de comprendre pourquoi je me suis réveillée pleine de douleurs et en pleine forme, le moral gonflé à bloc !!

Mardi 13 février, c'est le grand jour. Je fréquente assidûment les toilettes grâce à de douloureuses coliques. A midi, je me décide à prendre un quart de lexomil tant je suis oppressée. Gentiment, fidèlement et courageusement  Wilfried m'accompagne à l'heure dite. Nous partons en avance et c'est tant mieux car nous nous égarons un peu, il y a deux centres qui pratiquent les IRM et nous ne choisissons pas le bon en premier, évidemment. Ensuite, il faut passer par l'enregistrement pour l'impression des étiquettes de mon dossier et se rendre au secrétariat qui est surchargé. J'attends un bon moment avant que l'on s'occupe de mes papiers. J'ai envie d'hurler qu'ils se dépêchent, que je ne tiens plus tant j'ai peur, que je voudrais avoir fini, que je voudrais SAVOIR !
Ils finissent par m'entendre. Je transite par un petit sas pour me déshabiller et enfiler l'éternelle blouse verte si seyante. Celle-ci s'ouvre sur le devant, normal ce sont mes seins qui vont être sous la rampe du champ magnétique. L'infirmière qui me pose un petit cathéter en vue d'injecter le produit de contraste est très gentille et très compréhensive : normale, elle me confie son ex-condition de crabusette. Tout à coup, un vent d'espoir m'envahit, elle affiche une belle sérénité et elle dégage un grand optimiste dans ses paroles. C'est un grand réconfort
J'ai déjà expérimenté par deux fois ce genre d'appareil pour ma colonne vertébrale. Ces fois-là, j'étais couchée sur le dos et durant tout le temps de l'examen, j'observais le tunnel en comptant les coups de marteau piqueur qui emplissaient ma tête malgré un casque sur les oreilles qui diffusait de la musique. Aujourd'hui, il y a une petite variante : je dois m'installer sur le ventre, les seins coincés dans un trou spécialement  préformé à la morphologie mammaire. Il y a un souci :  mon dos,  je ne peux tenir plus de trois minutes (et encore !) couchée sur le ventre à moins d'insérer un petit coussin sous le bassin afin que mes reins ne se creusent pas. On me trouve un oreiller : un peu gros mais ça fera l'affaire. J'ai juste les fesses un peu trop hautes par rapport à la petite boîte à seins ! La perfusion avec son grand tuyau sur le bras gauche, la petite poire-sonnette en cas de problème dans la main droite, les bras dans le dos, un casque répandant de la musique dans mes oreilles, une charlotte en papier en guise de chapeau, j'avance dans le tunnel en frôlant les parois. Moi qui suis assez mince, je me demande comment font les personnes qui ont de l'embonpoint pour passer….L'examen dure environ 30 minutes où l'immobilité est de rigueur : de toutes les façons, il n'y a pas la place pour bouger ! Je n'entends la musique que 3 minutes, uniquement quand le marteau piqueur s'arrête : enfin de compte  le casque ne sert à rien, des boules Quiès seraient plus efficaces!

 Enfin, ça y est c'est terminé,  je sors du boyau.

A l'inverse des seins, il n'est pas prévu un creux pour y nicher la tête et au bout d'une demi-heure avec le cou tordu sur la table d'examen, je ne vous dis pas l'état des cervicales ! La descente de la table offre au personnel médical,  l'image d'une petite vieille impotente !

On débranche mon tuyau avant de m'inviter à patienter en salle d'attente : le médecin me rejoindra avec les résultats. Je retrouve mon fils, tout aussi anxieux que moi. Car j'ai toujours peur,(ce n'était pas l'examen en lui-même qui me faisait peur), je ne sais toujours pas. Pour le moment, j'ai juste gagné quelques douleurs dorsales et un tam tam dans la tête.

Enfin, la radiologue arrive, tout sourire : c'est bon signe. Elle clame haut et fort "TOUT VA BIEN, IL N'Y A RIEN". C'est juste la cicatrice, de la fibrose sans doute. J'ai un flottement : je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. La pression de mes trois semaines d'attente était telle que j'ai du mal à réaliser la bonne nouvelle. Elle me serre dans ses bras, elle aussi  est soulagée. C'est un geste très touchant et je tiens à le signaler, un tel comportement est tellement rare de la part des médecins ! Elle me donne rendez-vous l'année prochaine et s'en retourne en me souhaitant une bonne année !

J'appelle ma fille qui s'impatiente en me bombardant de messages. Je rassure mon père et ma belle-mère. Gérard m'appelle aussi. Tout le monde est soulagé.

En rentrant, j'envoie un mail collectif pour annoncer la bonne nouvelle à mes internautes : déjà quelques réponses d'allégresse en fin de soirée.

Mercredi 14 février, j'ai dormi comme un bébé (qui fait ses nuits). Pas de cauchemars ! Mon  fils aîné et ma sœur ont reçu mon mail : successivement, ils m'appellent pour me dire qu'ils avaient zappé la date (ça, j'avais constaté) et avancent de plates excuses. Je ne suis pas le centre du monde mais mon fils et ma sœur, quand même !! Heureusement il y mes fidèles amis et les nouvelles crabusettes !!!

Je réalise enfin que j'ai gagné cette partie envers crabus. Je me félicite  d'avoir un sixième sens défectueux, pas comme le nouvel électroménager Whirpool ! Idem pour mes rêves : ils  ne sont pas prémonitoires, il faudra que je m'en souvienne ! Prochains examens mi mai. D'ici là, je verrouille la porte et j'essaie d'aller de l'avant, j'abandonne crabus à son triste sort : l'ébouillantage !

Jeudi 15 février, je vais traîner dans les boutiques afin de découvrir les nouvelles collections et m'aérer la tête, il faut que je décompresse, j'ai trois semaines de tension à évacuer.Je ne trouve rien de bien extraordinaire et c'est tant mieux, je ne dépense rien !

Vendredi 16 février, l'arrêt de ma chimio remonte maintenant à six mois. Pour l'occasion, je crée un petit diaporama sous forme de jeu que j'intitule "crabu'star" à la façon de la star academy. Ma trombine défile en cinq exemplaires : la première candidate, c'est moi en 2005 avec mes cheveux mi-longs bouclés. La deuxième, les cheveux coupés juste avant la chimio en mars 2006, la troisième en juin avec la perruque au milieu du traitement, la quatrième en bandana sans cils et sourcils en août  à la fin de la chimio (la photo qui tue !) et enfin en cinquième position, coupe courte et frisée, ma coupe actuelle dite coupe  mistral. Je demande à mes internautes de voter pour leur candidate préférée en tapant 1 pour la première candidate, etc…
En fait, j'ai fait un "flop" avec mon petit jeu. Très peu de réponses, mes amis n'ont pas saisi mon humour cette fois-ci : je les ai fait fuir. J'ai un grand défaut, j'attends toujours trop des autres. Je voulais juste leur montrer ma nouvelle tête après toutes mes métamorphoses. Pour moi ces cheveux qui ont repoussé, qui frisottent et font des rebiquettes un peu partout, c'est un véritable cadeau de la vie que je désirais partager. Je ne leur en veux pas, je suis juste un peu déçue.
A noter que la candidate n°4 n'a pas eu un grand succès ! c'est peut-être elle la cause du malaise…j'ai levé un voile sur la véracité de mon récit avec cette photo. Ça dérange sans doute…
Seule, une crabusette peut comprendre…

Samedi 17, ce sont les vingt ans de la disparition de ma mère. Pour son malheur, elle a croisé "crabus" à l'âge de 59 ans. Elle n'a pas réussi à lui tenir tête, c'est lui qui a triomphé.
Le hasard de l'actualité  parle beaucoup d'Edith Piaf en ce moment, rapport à la sortie du film "la môme". J'ai toujours associé l'image de cette femme à ma mère : même enfance misérable, mêmes démons, même dépendance affective, même silhouette, même déchéance. Pas de gloire pour ma mère et pourtant que d'émotion quand elle fredonnait les chansons de Piaf ; elle aussi avait une belle voix et un don pour la musique :  harmonica et accordéon. Je n'en ai rien hérité : je chante très faux et je ne joue d'aucun instrument de musique !! Mon père a également un don artistique : il dessine merveilleusement bien. Petite fille, il illustrait toujours mes récitations. Je n'ai  guère plus hérité de ce côté-là ! Par contre la transmission de leurs allergies a bien fonctionné  !!!!

Dimanche 18, ma mère aurait eu 80 ans demain. Malgré les misères de mon adolescence, son absence me pèse toujours. Petit coup de blues, ça va passer, c'est la faute du temps, il pleut !

Lundi 19, le soleil est revenu mais timidement. Mes batteries se rechargent lentement. Afin de retrouver mon énergie, je dois d'abord me débarrasser de cette angoisse stockée depuis des mois qui me colle à la peau. D'après une énergéticienne que j'ai consultée, mes peurs devraient disparaître après une longue cure de fleurs de Bach, remède aromathérapique. Boire un jus de citron bio chaque jour m'aidera à éliminer toutes les substances chimiques ingurgitées. A ces prescriptions elle y associe son pouvoir à me rééquilibrer mon énergie. Elle est un peu médium et d'après sa perception, elle m'affirme qu'il n'y plus de cancer dans mon organisme, que je suis" guérie", mot magique par excellence, véritable baume sur les plaies ! Elle me prédit également que je ne mourrai pas avant l'âge de 92 ans…rien que ça ! Je sais, je suis peut-être naïve mais je vais y croire car après tout l'espoir fait vivre !
Cet après-midi, j'ai rendez-vous à l'organisme qui gère le parc des logements sociaux de ma commune. J'ai bon espoir d'obtenir un appartement, mon dossier n'est pas rejeté. Livraison prévue pour septembre ou octobre, j'ai encore du temps devant moi. C'est une petite résidence de 4 étages à énergie solaire près du centre ville.

Mardi 20, je papote toute la matinée au téléphone car les appels se succèdent.
Ma sœur doit subir une deuxième intervention chirurgicale pour ses dents à cause d'une mauvaise infection.
Mon père doit recevoir du laser dans son œil pour tenter d'améliorer sa vision. Nous sommes tous en parfaite santé dans la famille !
Wilfried, inquiet du silence de son futur employeur, a enfin réussi à obtenir des informations. Pas de panique, c'est normal, la personne est encore en congé.

Mercredi 21, je déjeune avec Laurence et j'en profite pour faire quelques commissions.Je furète chez Armand Thiery, histoire de rêver un peu. 

Jeudi 22, je dépose ma voiture au garage pour une histoire de soufflets de direction. Le garagiste m'annonce que je dois également remplacer mes quatre pneus usés. J'accueille la nouvelle avec une grande joie !!
J'ai une amie qui recherche une villa dans les alentours. Avec un grand plaisir, je recherche la maison de ses rêves sur internet : j'adore faire ça ! Et en plus ça me fait rêver car ce n'est pas demain que je posséderai son budget à moins d'un événement imprévisible, je n'aurai jamais ce genre d'habitation.

Vendredi 23, j'ai un peu présumé de ma forme physique hier, j'ai payé cette nuit avec des douleurs dans le dos et les jambes. Pas grave, je me suis fait plaisir hier ! J'entame la lecture d'un livre sur la spiritualité, un gros pavé : j'en ai pour un moment, ça ne se lit pas comme un roman !

Samedi 24, le soleil est un peu timide aujourd'hui !!! il a plu cette nuit et les éclaircies alternent avec les nuages. Le thermomètre n'affiche qu'un petit 15°,  c'est tout !
Mon dos s'est reposé, ça va mieux mais j'éviterai de grimper aux arbres ou de jardiner !!
Séverine ne vient pas cette semaine, elle est souffrante, une rhinopharyngite sévère avec une bonne fièvre. Je suis frustrée de ne pouvoir être à ses côtés alors qu'elle est seule et malade. Je maudis les kilomètres qui nous séparent !

Dimanche 25, après une nuit encore peuplée de rêves incongrus, je retravaille sur mon projet d'écriture. Puis je partage un gâteau aux pommes que j'ai confectionné avec mon père, ma belle-mère et Wilfried.

Lundi 26, j'astique un petit coup ma maison et je passe l'après-midi avec mon amie Laurence.
Wilfried reçoit enfin des nouvelles de son futur employeur, il a rendez-vous jeudi : ouf !

Mardi 27, je consulte le Dr M. : malgré ma fatigue persistante et mes douleurs dorsales, tout va bien ! J'échange quelques mots à propos de  mes écritures : il me complimente, il apprécie mon style ; j'espère qu'il est sincère ! Il m'encourage à poursuivre  mon projet.
Mes réserves de nourriture étant épuisées, je refais un gros plein : je suis vannée !

 

 


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Commentaires
B
Bonjour Maryse , ça faisait un petit moment que je n'étais pas venue ...........Je suis contente que tu puisses enfin commencer à penser à autre chose .Occupe toi de toi et pense que bientôt , tu auras la chance de découvrir une nouvelle petite vie , toute rose , toute chaude , qui aura besoin d'une Mamé en pleine forme !
C
Allez Crabusette, moi, je tape 1, 2, 3, 4 et 5... Même si je n'ai rien vu... J'imagine, moi il y a 4 ans, mais ça risque de ne pas être facile de discipliner ta tignasse ! La mienne passe régulièrement entre les mains de ma coiffeuse, mais elle en vient à bout et reçoit de moins en moins de résistance. L'important, c'est qu'elle soit là et comme tu le dis très justement, seule une crabusette peut comprendre. Ne te laisse pas aller à la nostalgie : tu es là, c'est super, continue à écrire, surtout. Amitiés...
M
Bonnes vacances et bonne dégustation !
C
Pour les vacances de Pâques, je pars à Belle Ile et crois-moi, je vais aimer le crabe... dans mon assiette ! Je vais peut-être envisager d'en manger plus souvent ! Je comprends un peu plus maintenant pourquoi il n'y a que moi qui aime ça à la maison !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!<br /> Amitiés crabesques
M
beau message d'espoir ! merci
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