II - Décembre 2005

Séverine, ma fille,  vient de déménager pour Sisteron où elle a trouvé un emploi.

Depuis le mois de Novembre, nous n'avons pas arrêté : déplacements multiples sur Sisteron, recherche d'un logement alors que j'ai  attrapé la grippe, puis je l'aide pour son emménagement : je suis un peu fatiguée, c'est normal !

A la demande de Cap Emploi, l'organisme qui s'occupe de la réinsertion des travailleurs handicapés et qui me suit depuis 2002,  j'entame une série de séances individuelles sur la connaissance de soi (PNL) dirigée par une  "coach "  prénommée Michelle avec laquelle le courant passe immédiatement. Mi décembre, je suis un mini stage collectif de 3 jours pour apprendre que je suis perfectionniste, mais ça je le sais déjà, donc je n'apprends rien sur moi!

Là, je sens vraiment que je suis fatiguée : me lever à 7H le matin me demande un très gros effort et le soir, je suis crevée alors que le stage n'a rien d'épuisant !

Je me traite même de fainéante et j'ai presque honte de ma "paresse"…………

Depuis de nombreux mois, voire des années, je porte mon sac à main en "sac à dos" en raison de mes douleurs dorsales.

A l'occasion du stage et par commodités de transports des "fournitures scolaires", j'abandonne mon sac  à dos et je reprends un sac  qui se porte en bandoulière sur l'épaule.

C'est alors, que je commence à ressentir une douleur dans mon bras droit : douleur type "sciatique" mais dans le bras, douleur que j'ai déjà eue à cause de mes vertèbres cervicales. Je ne m'inquiète donc pas outre mesure et je mets cela sur le compte du sac à main qui a tiré sur mon épaule.

Le 30 décembre, alors que je suis couchée dans mon lit pour regarder la télé, j'appose ma main sous mon aisselle droite pour soulager mon bras qui me titille toujours : je sens une petite boule, un petit ganglion sur le côté du sein : je retâte, ça roule sous mes doigts et c'est un peu sensible.

Je ne m'affole pas mais ça m'ennuie : qu'est-ce que j'ai encore ? Il ne manquait plus que ça!

Le 31 décembre, je monte sur Sisteron, rejoindre ma fille  pour réveillonner : petit réveillon, nous ne sommes que deux, mes parents se sont désistés au dernier moment car ils sont souffrants. Je relate ma découverte à Séverine mais je ne m'inquiète toujours pas, je décide de consulter immédiatement mon gynécologue.